International

🇵🇸 SOIRÉE DU PEUPLE : DIFFUSION DU FILM “FEDAYIN, LE COMBAT DE GEORGES ABDALLAH”

🇵🇸 SOIRÉE DU PEUPLE : DIFFUSION DU FILM “FEDAYIN, LE COMBAT DE GEORGES ABDALLAH”

La Jeunesse Communiste de la Loire a le plaisir de vous inviter à sa prochaine Soirée du Peuple, qui aura lieu ce SAMEDI 14 OCTOBRE à 19h (au 3 rue Brossard).

Nous diffuserons le filmFedayin, le combat de Georges Abdallah” du Collectif Vacarme(s) Films qui retrace la vie de Georges Ibrahim Abdallah, militant libanais pro-palestinien emprisonné en France depuis 40 ans.
La diffusion sera comme d’habitude suivie d’un temps d’échange puis d’une soirée fraternelle. 
 
Celle-ci doit notamment servir à financer notre déplacement à la manifestation annuelle pour la libération de Georges Abdallah à Lannemezan.

Synopsis du film :
Fedayin, le combat de Georges Abdallah retrace le parcours d’un infatigable communiste arabe et combattant pour la Palestine. Des camps de réfugié·e·s palestinien·ne·s qui ont forgé sa conscience, à la mobilisation internationale pour sa libération, nous allons à la découverte de celui qui est devenu l’un des plus ancien·ne·s prisonnier·e·s politiques d’Europe. Nous suivons son engagement dans la résistance palestinienne pendant la guerre du Liban puis en Europe au sein des FARL (Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises). Nous le retrouverons en France où il sera arrêté en 1984 et condamné pour complicité dans des exécutions politiques de représentants des États-Unis et d’Israël.Au-delà de l’acharnement judiciaire et politique dont Georges Abdallah est victime, le film retrace une vie de résistance à travers une série d’entretiens au Liban, à la rencontre de sa famille, ses proches et des anciens camarades mais également en Europe avec son avocat, ses soutiens et des personnes qui l’ont côtoyé. Aujourd’hui libérable depuis plus de 20 ans et malgré l’enfermement, Georges Abdallah poursuit un indispensable combat contre l’impérialisme et le colonialisme.

 

La JC42

Publié par JC42 dans International

APPEL INTERNATIONAL : Liberté pour les étudiants palestiniens !

Aux côtés de 350 organisations de partout dans le monde, la Jeunesse Communiste de la Loire est signataire de l’Appel international pour la libération immédiate des étudiants palestiniens emprisonnés par l’occupation israélienne, initié par le Réseau de Solidarité aux Prisonniers palestiniens, Samidoun :

“Nous, organisations signataires, unissons nos voix au sein de cet appel mondial revendiquant la libération immédiate des étudiants palestiniens emprisonnés, la protection de leur droit à l’éducation, à l’expression et à l’engagement politiques ainsi que leur droit à déterminer leur propre avenir. L’occupation israélienne a pris pour cible les étudiants palestiniens, notamment le mouvement étudiant palestinien et les organisations étudiantes palestiniennes et ce par le biais d’une répression sévère en plus des détentions et emprisonnements politiques.

Nous nous unissons pour appeler à l’action et au soutien de ces étudiants palestiniens derrière les barreaux et ce par :

  • Le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël, y compris les institutions universitaires israéliennes, qui sont pleinement complices de la privation systématique des Palestiniens de leurs droits.
  • L’arrêt de toute aide militaire et économique, des transactions militaires, des projets communs et financement direct du régime d’occupation israélien par les gouvernements du monde entier.
  • La remise en question des programmes de “normalisation” qui visent à légitimer l’occupation israélienne et qui incarnent une tentative de légitimation de la criminalisation et du ciblage des étudiants palestiniens.
  • S’organiser pour tisser des liens de solidarité directs avec les étudiants palestiniens et le mouvement étudiant palestinien, s’assurant de l’échec des tentatives qui visent à les isolés du soutien de la communauté internationale et ce malgré toutes les tentatives de l’occupation israélienne.

Des centaines d’étudiants palestiniens sont régulièrement détenus par l’occupation israélienne, en particulier ceux qui font partie d’organisations étudiantes impliquées dans la vie politique de leurs campus. Rien qu’à l’université de Bir Zeit, environ 74 étudiants furent détenus par les forces d’occupation au cours de l’année universitaire 2019-2020. Ils font partie des quelque 5 000 prisonniers politiques palestiniens détenus par Israël. Le travail d’organisation des étudiants, qui va de la simple tenue de salons du livre jusqu’à l’organisation d’événements et la participation aux élections étudiantes, est criminalisé par l’occupation israélienne. Ainsi, un nombre croissant d’étudiants se font arrêtés pour avoir participé à des manifestations ou pour avoir publié sur leurs profils personnels sur réseaux sociaux.

Des étudiants palestiniens se font arrêtés par les forces d’occupation israéliennes pour leur participation au mouvement étudiant en plus d’être enlevés à leur domicile, sur leur lieu de travail ou sur leur campus.

Une fois arrêtés, les étudiants palestiniens sont régulièrement soumis à la torture lors des interrogatoires : ils sont soumis à des positions de stress et étirés sur des chaises, suspendus aux murs et forcés à se tenir sur la pointe des pieds, privés de sommeil, menottés, soumis à des pressions physiques sur leur blessures et battus.

Les étudiants palestiniens peuvent être envoyés en détention administrative : forme de détention sans accusation ni procès, indéfiniment renouvelable par périodes de six mois. Les Palestiniens passent couramment des années en prison sans inculpation, sans procès et sans véritable contestation de la privation de leurs droits. Ils peuvent être traduits devant les tribunaux militaires israéliens, qui condamnent plus de 99% des Palestiniens qui y sont jugés.

L’une des accusations les plus courantes est celle d’”appartenance à une organisation interdite”, faisant généralement référence aux organisations étudiantes. Celles-ci sont représentatives de tout le spectre de la politique palestinienne. Elles organisent des conférences, des salons du livre, des rassemblements ainsi que d’autres événements sur les campus, en plus de participer aux élections étudiantes. Les fiches d’accusation font souvent référence à ces activités standards de la vie de campus, qui sont largement interprétées comme un baromètre de l’opinion politique palestinienne au sens large.

Le fait de cibler les étudiants palestiniens est une attaque contre l’avenir même des Palestiniens. C’est une tentative systématique de saper la capacité des jeunes Palestiniens à s’organiser les uns avec les autres pour un avenir libéré pour leur peuple : un avenir libéré de la colonisation, de l’apartheid et de l’occupation.

Il ne s’agit pas de cas isolés, mais d’une violation directe et collective du droit des étudiants palestiniens à l’éducation, comme l’affirment l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’article 13 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. La répression ciblée contre les étudiants n’est qu’une des facettes du régime d’apartheid criminel orchestré par Israël contre le peuple palestinien.

Nous condamnons la complicité de l’Autorité Palestinienne, qui non seulement a échoué à défendre les étudiants palestiniens, mais s’est également engagée dans la détention politique et le harcèlement contre les mouvements étudiants dans le cadre de sa “coordination sécuritaire” avec Israël.

Les étudiants palestiniens en Palestine occupée de 48 (les étudiants palestiniens en Israël) sont soumis à un harcèlement et une discrimination systématiques et permanents, y compris l’interdiction de groupes d’étudiants et l’interdiction de manifester et de protester.

En outre, les groupes d’étudiants palestiniens et de solidarité internationale avec la Palestine sont la cible constante de campagnes diffamatoires, de dissolution et de répression administrative et ce avec le soutient tant officiel qu’officieux du gouvernement israélien et des organisations de lobbying pro-apartheid dans le monde entier. Pendant ce temps, les étudiants réfugiés palestiniens sont privés de leur droit de retour en Palestine occupée.

Cette persécution est soutenue par les milliards de dollars d’aide, de transactions militaires et de soutien politique inconditionnel accordés à Israël par les grandes puissances impérialistes comme les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, les États membres de l’Union européenne et l’Australie. Cela coïncide avec la militarisation de la police dans les pays impérialistes et leur utilisation globale de la domination militaire et économique contre les peuples du monde. La persécution des Palestiniens par Israël reflète la répression étatique des mouvements populaires et des peuples marginalisés dans ces pays, en particulier les mouvements de libération des indigènes et des Noirs.

Nous ne pouvons et ne devons pas rester silencieux face à la persécution du mouvement étudiant palestinien et des étudiants palestiniens derrière les barreaux israéliens. Nous nous tenons aux côtés des étudiants palestiniens!”


✅ Plus d’informations sur :
https://samidoun.net/freepalestinianstudents
#FreePalestinianStudents
#FreePalestine

Publié par JC42 dans Communiqués, International

Puissances impérialistes aux petits soins de l’État d’apartheid israélien – Non à l’instrumentalisation du Tour de France

Gaza, a subi son dixième jour de bombardement. C’est justifié entend-on répéter partout la propagande israélienne. « Ils n’avaient qu’à pas lancer une roquette. Ils n’avaient qu’à pas lancer des ballons incendiaires. C’est la faute aux terroristes islamistes du Hamas ». Terroristes & islamistes, deux jokers lancés à la face du monde occidental, qui permettent d’activer des imaginaires menaçants, d’endormir les consciences occidentales sur la nature colonialiste et territoriale du conflit, de justifier la disproportion des moyens militaires employés et l’énième répression exercée à l’encontre des Gazaouis. Comme si ce processus relevant de la punition et de l’humiliation collective avait un jour fonctionné. Gaza, 13 ans de blocus israélien, des conditions proches de l’invivable. Gaza, à la fois synonyme de l’enfermement des Palestiniens sur leurs propres terres, synonyme de ce que l’on peut trouver de plus violent dans une entreprise coloniale, synonyme de la brutalité de l’apartheid israélien et synonyme de l’injuste, seul territoire sur cette planète interdit de se révolter et de se défendre ?

Rappelons-nous les mots de Dom Helder Camara : « Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes, de femmes et d’enfants dans ses rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. » L’oppression et les violences institutionnelles israéliennes déclenchent les violences révolutionnaires palestiniennes, qui se voient violemment réprimées en retour. L’hypocrisie, la lâcheté et le racisme post-colonial occidental fait semblant de ne rien voir et de ne rien comprendre à la lutte d’un peuple à l’agonie et réduit à des actes de résistance désespérés.

La réponse de l’Occident dans cette situation ? Des condamnations molles en général, pour la forme et faire vite comme si de rien n’était, et le silence radio en ce qui concerne les bombardements de ces derniers jours. Un silence qui vaut complicité. Une complicité de longue date en réalité, l’Europe s’étant corrompue depuis longtemps dans diverses coopérations économiques avec Israël et n’ayant jamais imposé aucune sanction à l’État sioniste, ce en dépit de la violation systématique et chronique du droit international, et des violations graves et répétées des droits humains des Palestiniens. Pour les États-Unis, c’est une coopération économique, diplomatique et militaire qui est à l’œuvre depuis des décennies, Israël constituant un bras armé des États-Unis au Moyen-Orient où leurs intérêts sont nombreux. Mais ces derniers jours, et alors que Gaza est une nouvelle fois sous les bombes, cette complicité des vieilles et jeunes puissances impérialistes dans le crime contre les Palestiniens s’est faite plus éloquente que jamais.

La diplomatie états-unienne, au service de la normalisation d’Israël, et jouant du bâton et de la carotte, vient de pousser les dirigeants des Émirats arabes unis à signer un accord de paix. Coup de bluff en réalité, pour un État qui n’était pas en guerre, double trahison et gros mensonge. Une trahison des Palestiniens évidemment, mais aussi une trahison de plus des dirigeants arabes vis-à-vis de leurs peuples qui soutiennent les Palestiniens. Et un mensonge sur le soi-disant gel du projet d’annexion des territoires cisjordaniens. Cette dernière étant déjà factuelle par la présence de plus de 600 000 colons israéliens qui résident en Cisjordanie, quant à l’annexion de jure, elle n’est que repoussée. En Allemagne, c’est une coopération militaire qui a été organisée le 28 août dernier, baptisée “Blue wings 2020”, elle a vu des avions de chasse allemands et israéliens participer à des exercices conjoints. En France, les pouvoirs publics ne voient aucun problème a laissé le Tour de France se faire instrumentaliser par Israël.

En effet, du 29 août au 20 septembre prochain, L’équipe Israël Start-up Nation participera au Tour de France 2020. Le milliardaire canadien Sylvan Adams, financeur de l’équipe et instigateur de sa participation au tour se revendique fièrement « ambassadeur autoproclamé de l’État d’Israël ». Le milliardaire était déjà l’instigateur du départ du Giro d’Italie à Jérusalem en 2018, et il assure également la présence d’Israël en Formule 1. Sans surprise, ce capitaliste s’accommode très bien des oppressions et des exactions d’Israël. Placardé sur les véhicules et les divers objets publicitaires de l’équipe, le « Start-up Nation » permet d’activer un imaginaire progressiste, moderne et dynamique chez les occidentaux. Il est accompagné du slogan « Tel Aviv Jerusalem » aux couleurs gay friendly, qui, de son coté, active un imaginaire de progressisme sociétal de la société israélienne. Ainsi, le Tour de France, patrimoine sportif français, se laisse donc totalement instrumentaliser par une propagande nationaliste visant à redorer l’image d’un pays et à faire passer en arrière plan les graves crimes dont il se rend responsable. Et les pouvoirs publics ne trouvent rien à y redire. Inimaginable alors même que Gaza est sous les bombes !

Cette instrumentalisation aussi grossière que grotesque est tombée dans le collimateur du mouvement BDS qui a initié une campagne contre la participation de l’équipe israélienne. Certains médias, vecteurs de la propagande israélienne, ont alors cherché à faire passer les membres de BDS pour des antisémites, en réduisant ce terme à la critique de leur nationalisme béat et niaisant en feignant de ne pas voir l’instrumentalisation du Tour de France. Nous condamnons ces tartuffes qui instrumentalisent l’antisémitisme et se font les vrais complices des crimes commis à l’encontre des Palestiniens. Les Jeunes Communistes de la Loire dénoncent le collaborationnisme des puissances impérialistes avec Israël, expriment leur solidarité avec le peuple palestinien, avec la résistance palestinienne et se joignent à la campagne BDS contre cette instrumentalisation du Tour. La colonisation de remplacement ethnique des Palestiniens, l’apartheid, sont des crimes que nous ne laisserons pas passer.

Publié par JC42 dans International, Non classé

CONTRE LA COLONISATION ISRAÉLIENNE – L’Exigence De La Radicalité

Entre la fin du 19ème siècle et nos jours, les territoires associés à la Palestine historique se sont réduits comme peau de chagrin. Rachats de terres, expulsions des Palestiniens, plan de partage de l’ONU, création unilatérale de l’État d’Israël, guerre de 1948, guerre de 1967, accords d’Oslo dévoyés, plan Trump avalisant la colonisation israélienne post-1967, et récemment la formation d’un gouvernement d’union nationale en Israël prêt à annexer de nouveaux territoires en Cisjordanie.. tout semble aller vers une disparition inexorable de la Palestine. Pire, la situation des Palestiniens n’a fait que se dégrader. Les réfugiés palestiniens dont le nombre dépasse les 750000 en 1948 sont aujourd’hui plus de 5 millions, les gazaouis sont enfermés sur leurs propres terres via un blocus qui dure depuis plus de 13 ans et ils sont régulièrement bombardés et réprimés dans le sang, tandis que la Cisjordanie se voit lézardée par un mur et bardée de checkpoints qui compliquent tous les aspects de la vie des Palestiniens. Dans le même temps, dans leur rapport pour l’ONU de 2017, les universitaires R. Falk en V. Tilley arrivent à la conclusion que la situation des Palestiniens relève de l’apartheid. Un crime contre l’humanité sensé pousser tous les acteurs, étatiques, publics, privés et individuels, à agir pour y mettre un terme. Pour autant, la situation ne s’améliore pas et la colonisation continue. Elle continue parce que le diagnostic est mal posé et parce que les différents acteurs font semblant de croire que des condamnations verbales ou des incantations à la paix peuvent venir à bout de l’idéologie nationaliste et colonialiste secondée par des intérêts impérialistes à l’œuvre en Palestine. Face à ce rapport de forces extrêmement défavorable et face à une idéologie dédiée au grignotage progressif de la Palestine, seule une radicalité renouvelée peut agir efficacement contre ce phénomène.

  • La Palestine, Malade D’un Nationalisme Exogène

Depuis plus d’un siècle, la Palestine est malade. Elle souffre d’un nationalisme exogène, un nationalisme qui s’est constitué en dehors de son territoire. Il a pris naissance en Europe au 19ème siècle, comme réponse à la montée de l’antisémitisme racial qui y sévit alors. Le chrétien évangélique W. E. Blackstone va développer le concept sioniste qui sera ensuite popularisé par T. Herzl avec son livre Der Judenstaat (L’État des Juifs – 1896). Le sionisme commencera à se matérialiser à partir du premier congrès sioniste qui s’est tenu à Bâle, en 1897. Parce qu’il est exogène, ce nationalisme ne pouvait se concrétiser sans un moyen, et ce moyen ce fut une entreprise de colonisation unique en son genre, de peuplement et de remplacement ethnique. C’est la colonisation sioniste qui a produit l’enracinement de ce nationalisme exogène en Palestine. Elle se produit d’abord par la mise en place progressive d’institutions coloniales : la banque coloniale juive (1898) ; le fond national juif qui rachète les terres palestiniennes et plante des arbres dessus (1901) ; la haganah, organisation paramilitaire et ancêtre de tsahal (1920) ; le syndicat histadrout dédié à la défense du travail juif (1920) ; l’agence juive qui installe les nouveaux colons (1928).

Cette colonisation se poursuit ensuite par tout un tas d’actes délétères pour les Palestiniens. Par le rachat de terres et par l’expulsion de paysans, par la militarisation de groupes de colons, par l’alliance entre britanniques et colons au moment de la grève puis de la révolte palestinienne de 1936-1939 qui fut réprimée dans le sang, par la revendication du partage du territoire palestinien et par la proclamation unilatérale de la création de l’État d’Israël en 1948, par l’épuration ethnique des Palestiniens qui a suivi, par les guerres toujours asymétriques subies par les Palestiniens, par le blocus de Gaza, par la création d’un mur de séparation en Cisjordanie, pour finir avec la situation d’apartheid qui qualifie au mieux la situation des Palestiniens aujourd’hui. Tous ces actes ne peuvent se comprendre que dans une logique colonialiste à visée nationaliste.

  • La Palestine, Malade Du Racisme Colonial

La Palestine ne souffre pas que de cette interminable succession d’actes de violence et de dépossession. Elle est malade du racisme qu’elle subit. Parce que sans forcément théoriser de hiérarchisation de races, la colonisation adopte nécessairement les stigmates du racisme. Elle implique la domination ethnique du colon sur le colonisé, la subordination, l’exploitation de l’un à l’autre, et/ou une forme d’illégitimité de présence de la population autochtone. Le colonialisme sioniste n’échappe pas à la règle.

Commençons par la notoire propagande sioniste : « une terre sans peuple, pour un peuple sans terre ». La Palestine a toujours été peuplée, c’est à la fois un fait et une évidence. Cette propagande est donc évidemment fausse. Et qu’est-ce donc que cette assertion, sinon la traduction d’une volonté d’occulter jusqu’à l’existence même du peuple palestinien et de le considérer comme quantité insignifiante au regard du projet nationaliste sioniste ? Continuons par le rachat initial des terres et l’expulsion des paysans palestiniens : qu’est-ce sinon établir une discrimination et proclamer une indésirabilité de présence et, de fait, hiérarchiser négativement un groupe humain dans son ensemble ?

Méconnu, et pourtant incroyablement scandaleux, le fonctionnement de la histadrout, un syndicat de travailleurs et un instrument de la colonisation sioniste, a conduit à la paupérisation des travailleurs palestiniens. Une des missions de ce syndicat était de garantir l’emploi des colons juifs nouvellement arrivés en Palestine et d’orchestrer parallèlement l’exclusion systématique des travailleurs arabes palestiniens. C’est privés d’emploi, précarisés et victimes de l’injuste que ces travailleurs palestiniens ont entamé la grève de 1936, elle dura 6 mois avant de se transformer en guerre civile de 3 ans qui fut réprimée dans le sang. La politique menée par la histadrout a progressivement constitué un sous-prolétariat ethnique, palestinien, extrêmement précaire et corvéable à merci, exploité par la société coloniale israélienne. Alors que partout le mot d’ordre syndical par excellence est l’union des travailleurs, la histadrout n’a pas seulement divisée, elle a orchestré par le travail la relégation d’un groupe ethnique. Une politique incontestablement raciste et qui fait honte aux travailleurs du monde entier.

De la même façon, les Palestiniens se voient sommés d’accepter le partage de leur territoire, et leur refus est considéré comme incompréhensible. Mais quel peuple au monde accepterait de se voir déposséder d’une partie de son territoire, et comment même oser penser que cela puisse-t-être acceptable ? Enfin, la résistance palestinienne se voit aussi systématiquement assimilée à du terrorisme. Le peuple palestinien se voit donc interdit de défendre ses droits et ses terres. C’est-à-dire que des réactions qui seraient considérées comme normales pour n’importe quel peuple subissant une agression deviennent subitement condamnables lorsqu’il s’agit des Palestiniens. Et qu’est-ce donc, sinon faire des Palestiniens un peuple en dehors de l’humanité, supposé accepter sans réagir toutes les vicissitudes qui lui tombent dessus, et qu’est ce donc finalement, sinon une forme aboutie de racisme qui n’ose dire son nom ?

  • La Palestine, Malade Du Racisme Post-colonial

Mais la Palestine est aussi malade d’une autre forme de racisme. Elle est malade du racisme post-colonial occidental, ce descendant de l’histoire coloniale européenne. Ce post-colonialisme ne théorise pas non-plus de hiérarchie des races, mais il reproduit sans cesse les stigmates du racisme issu de la période coloniale. Parce que l’idéologie sous-jacente au colonialisme européen, assénée pendant des décennies, n’a jamais été véritablement déconstruite.

Cette idéologie prend naissance dans la confusion entre la civilisation et le progrès technique. Confusion, parce que si l’Europe avait été aussi en avance d’un point de vue civilisationnel qu’elle le prétend, elle n’aurait pas guerroyé tout au long de son histoire.. elle n’aurait pas massacré des autochtones aux quatre coins du monde.. Et elle n’aurait pas sombré dans deux guerres mondiales, dans le fascisme et dans la barbarie nazie qui a sali l’humanité entière. Quelque chose n’allait pas dès le début dans cette prétention à incarner l’horizon indépassable de la civilisation.. Et mécaniquement, cette prétention revenait à dévaluer toutes les autres civilisations. De cette dévaluation on pouvait commencer à hiérarchiser l’être humain, à le dominer, à l’asservir, à le violer et à le mettre à mort au besoin. Cette dissonance entre les crimes et la prétention à incarner la civilisation fut résolue par un répugnant apport scientifique qui a justifié les dominations ethniques coloniales par un racisme biologique, par le biais de la phrénologie et du primitivisme entre autres.

Ce colonialisme européen a, dans un mouvement d’ensemble, rabaissé les peuples indigènes, leurs civilisations et leurs religions. C’est son fils, l’insaisissable racisme post-colonial, inscrit plus ou moins profondément dans l’imaginaire occidental, qui continue ce travail aujourd’hui. C’est lui qui continue à rendre moins important la vie d’un arabe par rapport à celle d’un occidental. C’est aussi lui qui continue à rendre moins important la vie d’un musulman par rapport à celle d’un non-musulman. Lui encore, qui produit de la politique et de la géopolitique bas de gamme en réduisant un grand nombre de problèmes complexes à la question de l’Islam. Cet héritage pèse de tout son poids mort sur la Palestine, parce que les Palestiniens sont en majorité et arabes et musulmans. Et comment soutenir des arabes et des musulmans quand on porte en soi, de façon plus ou moins inconsciente cet héritage colonial jamais véritablement déconstruit ? Il y a dans le désintérêt à la cause palestinienne tout le poids de cet héritage. On le trouve aussi qui reprend les argumentaires et les positions du racisme colonial israélien exposé dans la partie précédente. On le trouve encore dans cette façon de mettre au même niveau, d’un seul geste, oppresseurs et opprimés, occupants et occupés, colonisateurs et colonisés, dépossesseurs et dépossédés. Et on le trouve enfin, chez tous ceux qui versent dans le relativisme moral et intellectuel servant les plats à la colonisation israélienne.

  • La Palestine, Malade De L’impérialisme Occidental

Enfin, la Palestine souffre de l’impérialisme, occidental très majoritairement. En 1902, T. Herzl, souvent considéré comme le père fondateur du mouvement sioniste, a écrit que son programme d’implantation en Palestine était de nature coloniale, qu’il constituerait un avant-poste de la civilisation faisant contrepoids à la barbarie, qu’il s’agirait d’un bastion de la culture occidentale en Asie. Il s’adressait à Cecil Rhodes, homme d’affaires et politicien britannique fervent défenseur de l’impérialisme et de la colonisation. Du projet de création d’un foyer national juif en Palestine, commence à se dessiner également les contours d’une entreprise européenne pouvant servir des intérêts impérialistes. Après la première guerre mondiale et la chute de l’empire Ottoman, les accords Sykes-Picot organisent le dépeçage du Proche-Orient entre la France et le Royaume-Uni qui permet notamment à cette dernière de garder un contrôle sur le canal de Suez. La Palestine passe sous la domination de l’empire britannique et c’est d’abord cet empire qui validera l’idée d’un foyer national juif en Palestine, trahissant par là ses engagements à l’autodétermination pris vis-à-vis des peuples arabes de la région. La déclaration de Balfour de 1917 se justifie par une ribambelle d’intérêts impérialistes : instaurer une présence occidentale dans la région, neutraliser et contrôler les nationalismes arabes et ainsi pérenniser un accès aux ressources, endiguer l’influence de la France, pousser les États-Unis à s’engager dans la première guerre mondiale, etc.

L’immigration importante des juifs en Palestine, dans le cadre de ce projet politique nationaliste exogène, passe mal auprès des populations autochtones qui en saisissent l’essence, les tensions grandissent, la situation devient progressivement instable et l’empire britannique perd le contrôle de la situation. En 1947, peu de temps après l’attentat sioniste sur l’hôtel King David qui décima l’autorité mandataire britannique, le Royaume-Uni remet son mandat à l’ONU. Cette dernière doit donc décider de l’avenir de la Palestine. Nous sommes au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’humanité vient de prendre conscience de la barbarie nazie et les empires coloniaux sont encore largement intacts. Que pouvait donc bien peser le droit à l’autodétermination des Palestiniens dans ce cadre ? Rejetant la proposition palestinienne d’un État unique multiconfessionnel, cédant aux logiques ethniques et séparatistes sionistes et validant donc une entreprise coloniale, l’ONU propose un plan de partage. Ce plan va produire une redistribution des influences impérialistes dans la région. Les puissances locales sont contre ce plan, mais au niveau mondial, les grandes puissances le soutiennent. Les États-Unis bien sûr, et l’URSS aussi, pensant pouvoir profiter du soutien des juifs d’Europe de l’Est fraîchement installés en Palestine, et dans le but de contrecarrer les impérialismes occidentaux dans la région. Le vote du plan de partage à l’ONU se fait en deux étapes. Le 25 novembre 1947, la commission vote la mise à l’ordre du jour du plan : 25 voix pour, 13 contre, 17 abstentions et 2 absents. Cela signifie que le plan va pouvoir être voté à l’Assemblée Générale de l’ONU, mais aussi, qu’en l’état actuel des votes il serait rejeté. C’est la diplomatie, états-unienne notamment, qui va faire pression sur certains États pour faire passer ce vote. Le 29 novembre 1947, les résultats du vote sont : 33 voix pour, 13 contre, 10 abstentions et 1 absent. Les influences impérialistes ont eu raison de l’État unique en Palestine.

Pour l’URSS cependant, c’est la douche froide, les mouvements sionistes et le jeune État d’Israël se tournent vers l’Occident, et toujours davantage vers les États-Unis. L’impérialisme occidental n’a plus cessé de s’exercer en Israël depuis. Outre les coopérations économiques, politiques et militaires, on en trouve plusieurs exemples remarquables. La crise du canal de Suez est un exemple spectaculaire au sens où elle verra s’opposer les intérêts des anciennes puissances impérialistes à ceux des nouvelles. En 1956, le canal est nationalisé par l’Égypte, ce qui déclenche une attaque d’Israël, de la France et du Royaume-Uni, tous trois liés par un accord secret visant à protéger leurs intérêts économiques. En pleine guerre froide, les États-Unis et l’URSS ne peuvent s’accommoder d’une déstabilisation régionale : ils précipitent l’intervention d’une force d’urgence des Nations Unies et poussent rapidement au départ ces vieilles puissances impérialistes. Autre exemple, à peine quelque temps plus tard, la France, fournira secrètement l’accès à la technologie nucléaire (1957-1958) à l’État d’Israël, ce, dans le cadre d’une alliance contre l’Égypte accusée par la France de soutenir financièrement le Front de Libération National algérien. Cet accord ne peut se comprendre que dans la logique impérialiste française visant à défendre ses intérêts et son empire colonial de l’époque.

Mais c’est de toute évidence l’impérialisme états-unien qui va s’imposer dans la région et faire souffler le chaud et le froid au gré de la solidité de son implantation au Moyen-Orient. Riche en pétrole, cette partie du monde est une priorité stratégique des États-Unis qui entendent contrôler l’accès à cette énergie fossile cruciale. Il s’agit d’abord de garantir cet accès aux État-Unis, bien sûr, mais aussi de le garantir à ces alliés, perpétuant ainsi une vassalisation, tout en en limitant l’accès à ses ennemis et ainsi faire obstruction à leur développement. Israël, implanté au Moyen-Orient, zone occidentalo-compatible et pro-états-unienne est un atout considérable. Pour cette raison, cet État bénéficiera des largesses de toutes les administrations états-uniennes par l’intermédiaire de coopérations économiques, politiques et militaires. Au niveau économique et militaire, on peut citer les Mémorandum d’Entente États-Unis-Israël, avec des aides américaines renouvelées toutes les périodes de 10 ans (26,7, 30 et 38 milliards de dollars pour les dernières), supervision de recherche et développement d’armes, exercices militaires conjoints, flotte américaine stationnant à Haïfat, mise en commun des services de renseignements. Au niveau politique, jouant du bâton et de la carotte, les États-Unis poussent aussi les pays hostiles à Israël à normaliser leurs relations avec ce dernier. C’est le cas de l’Égypte, de l’Arabie Saoudite ou encore récemment du Soudan, qui finissent par adopter une realpolitik pro-israélienne en contradiction avec les aspirations de leur peuple.

Comme on peut le voir au travers de ces quelques exemples, l’impérialisme occidental a su se servir efficacement de la création de l’État d’Israël pour satisfaire ses intérêts. Les coopérations entre Israël et les puissances occidentales, qu’elles soient de nature économique, politique ou militaire ont systématiquement renforcé cet État, au détriment de la Justice vis-à-vis des Palestiniens.

  • En Finir Avec L’injustice En Palestine

Au carrefour d’un nationalisme exogène, du racisme colonial et post-colonial, et des intérêts impérialistes, le peuple palestinien fait face à une situation extraordinairement complexe, et il se trouve au cœur d’un rapport de forces très défavorable à leur sort. Dans ce cadre, les Palestiniens ne peuvent compter que sur la solidarité des peuples du monde, sur les initiatives de la société civile et sur la radicalité et l’absence de complaisance des acteurs politiques qui défendent leur cause.

Dans cette exigence de radicalité, il s’agit d’admettre une fois pour toute, et de ne plus jamais y déroger, que la présence des Palestiniens est légitime en Palestine historique de la Méditerranée au Jourdain. Que la place d’un réfugié palestinien c’est sur les terres dont il est originaire, et nulle part ailleurs. Qu’après un siècle de dépossession, après le sang versé et la misère goûtée, les Palestiniens n’ont pas seulement le droit à la justice, ils ont aussi et surtout le droit à des réparations. Que les Palestiniens ne peuvent pas être tenus pour responsables d’un projet colonial qu’ils n’ont jamais demandé. Que les droits humains doivent toujours primer sur les logiques ethniques. Que les politiques colonialistes sont des entreprises aux logiques ethniques et aux multiples ramifications racistes. Que l’on ne viendra pas à bout des logiques colonialistes avec des propos incantatoires et des plans qui valident la colonisation. Qu’une solution à deux États c’est valider le résultat d’une entreprise coloniale, une dépossession et une multitude de crimes : une injustice. Qu’une structure étatique incapable de garantir une égalité des droits entre Israéliens et Palestiniens doit être démantelée. Que les intérêts impérialistes et les intrigues menés dans la région doivent être systématiquement dénoncés et stoppés.

Cette radicalité renouvelée doit s’incarner dans un antisionisme intransigeant, basé sur la dénonciation du nationalisme exogène et de la colonisation en Palestine, et qui ne doit pas céder une once de terrain à l’antisémitisme. Elle doit aussi s’inscrire dans un soutien aux luttes décoloniales et dans une condamnation sans complaisance de la colonisation européenne, vue comme une entreprise de domination ethnique et responsable d’innombrables crimes contre l’humanité. Cette radicalité se doit aussi de soutenir pleinement le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions, basé sur le droit international, rejetant apartheid et colonisation israéliens, et soutenant le droit au retour des réfugiés palestiniens. Ce mouvement issu de la société civile palestinienne, qui a essaimé partout dans le monde, produit un réel rapport de forces à même de contraindre un jour Israël à respecter le droit international et à produire une solution digne pour les Palestiniens. Enfin, cette radicalité doit aussi s’incarner dans la dénonciation sans relâche de l’impérialisme occidental, et états-unien surtout, dans cette région du monde.

En ces temps difficiles, les Palestiniens peuvent compter sur le soutien des Jeunes Communistes de la Loire qui condamnent l’occupation, la colonisation et l’apartheid israéliens et réclament le droit au retour des réfugiés palestiniens. Les Jeunes Communistes de la Loire condamnent le plan Trump qui avalise la colonisation israélienne et bafoue le droit international, et ils condamnent fermement les projets d’annexion de la Cisjordanie par le récent gouvernement d’union nationale israélien.

Publié par JC42 dans Communiqués, International
IMPÉRIALISME, BAS LES PATTES DU VENEZUELA! – Déclaration de la FMJD

IMPÉRIALISME, BAS LES PATTES DU VENEZUELA! – Déclaration de la FMJD

Aujourd’hui, alors que les contradictions de l’impérialisme ne cessent de s’aggraver et exposent les peuples à de nouvelles menaces et de nouveaux dangers, la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique (FMJD) insiste sur la lutte continue des jeunes contre l’impérialisme, pour une société de paix, de progrès social et de justice et pour la fin de l’exploitation.

Cette situation s’aggrave dans toutes les régions du monde de différentes façons. En Amérique latine, les États-Unis et leurs alliés ainsi que l’Union européenne ont des objectifs évidents. Les intérêts impérialistes de dominer et de piller les ressources de l’Amérique latine et des Caraïbes sont clairement démontrés et s’expriment également par une ingérence systématique, soutenue par une offensive idéologique brutale, principalement par les médias.

Dans ce contexte, la République bolivarienne du Venezuela a été l’épicentre de cette attaque. En plus de vouloir contrôler les ressources énergétiques et la position géostratégique du pays, qui ont toujours été les principales cibles des impérialistes, ils veulent faire clairement comprendre qu’ils n’admettent pas le droit des peuples à choisir leur propre voie de développement en dehors de leurs intérêts hégémoniques.

L’intensification de l’agression économique et l’énorme soutien de la droite et des groupes fascistes par les États-Unis ne feront pas plier le peuple du Venezuela.

Nous dénonçons les menaces et les tentatives de violation de la souveraineté du Venezuela ainsi que le refus de reconnaître le président légitime Nicolás Maduro Moros.

Nous réaffirmons notre soutien au peuple vénézuélien dans sa lutte pour la sauvegarde de la souveraineté, de l’indépendance, de la stabilité, de la paix et du développement du pays.

Pour ces raisons, le Conseil Général de la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique a pris la décision de lancer une campagne de solidarité, à la date historique du 14 juin, date de l’anniversaire du Commandant Ernesto Che Guevara, sous le titre “Impérialisme, bas les pattes du Venezuela”.

Dans ces circonstances, il est très important d’être conscient de toutes les sales attaques de l’impérialisme contre le Venezuela. Il est important que toute personne progressiste, démocratique et pacifiste puisse dénoncer ces attaques répugnantes des impérialistes. Dans un monde d’injustice, la solidarité est l’arme des peuples !

Publié par JC42 dans Actualités, Communiqués, International
Déclaration de la FMJD à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement

Déclaration de la FMJD à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement

Nous publions ci-dessous une traduction d’une déclaration de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique, publiée le 5 juin 2019, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement :

Le 5 juin a été déclaré Journée mondiale de l’environnement par une décision de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

La destruction de l’environnement est une conséquence inévitable de la structure impérialiste du monde. Les cercles impérialistes, qui se préoccupent avant tout d’assurer leurs propres profits économiques sans se soucier des peuples, sacrifient l’environnement et l’avenir de la planète.

Depuis quelques années, une prise de conscience sur la pollution de l’environnement s’est fortement développée. Nous nous félicitons des manifestations massives qui mettent en avant des revendications contre la surexploitation de l’environnement et nous réaffirmons que la lutte pour la protection de l’environnement et en faveur des peuples ne peut être séparée de la lutte contre l’impérialisme et sa nature destructrice.

La responsabilité personnelle est également l’un des facteurs qui entrent en ligne de compte, mais nous demandons aux jeunes d’être prudents de ce côté-ci dans les discussions qui entourent l’environnement. Les classes dirigeantes du monde, l’impérialisme lui-même, déploient beaucoup d’efforts pour convaincre les peuples que la destruction de l’environnement serait de la faute de chaque individu séparément. Ils tentent ainsi de se dédouaner de leur propre responsabilité et de cacher les conséquences catastrophiques du mode de production impérialiste.

La FMJD croit que la seule solution pour mettre fin à l’exploitation ainsi à la pollution de l’environnement réside dans le renversement de l’impérialisme et dans la victoire finale des peuples. Dans cette direction, nous continuerons à lutter contre les causes profondes des guerres et de la destruction de l’environnement, pour la construction d’une société supérieure nouvelle, faite de paix et de justice sociale.

Publié par JC42 dans Actualités, Communiqués, International
Appel commun des organisations de jeunesse communistes d’Europe aux jeunes pour le renforcement de la lutte contre le capitalisme et l’UE, pour l’Europe des peuples, du socialisme !

Appel commun des organisations de jeunesse communistes d’Europe aux jeunes pour le renforcement de la lutte contre le capitalisme et l’UE, pour l’Europe des peuples, du socialisme !

Nous reproduisons ci-dessous l’Appel commun de 25 organisations de jeunesse communistes d’Europe publié à l’occasion des prochaines élections européennes :

Les organisations de jeunesses communistes d’Europe qui signent ce texte, à l’occasion des prochaines élections européennes, s’adressent aux jeunes de nos pays qui voient leur vie se dégrader et leurs rêves se faire écraser par la politique antipopulaire de l’Union européenne et des gouvernements.

L’UE est une union d’États qui a pour but de servir le grand capital, d’assurer les profits des grands groupes commerciaux européens en écrasant les droits des peuples et des jeunes.

Le seul acquis, que l’UE et les gouvernements promeuvent avec tant de passion, est le sacrifice des travailleurs pour la compétitivité du marché européen, son élargissement et la monnaie commune.


Les données sont révélatrices

– 113 millions de personnes, soit 22,5% de la population, vivent en dessous du seuil de pauvreté officiel

– 12,5 millions de jeunes sont en mobilité professionnelle, sans travail ni études

– 10,2 % des élèves abandonnent l’école

– Éducation, Santé, Sport, Culture, tout se mesure en fonction du profit.


L’UE est antipopulaire par nature

Les affirmations selon lesquelles l’Union européenne peut devenir pro-populaire sont fausses. L’UE ne peut pas être humanisée, elle ne peut pas être transformée en une Europe des travailleurs. L’UE ne change que pour le pire pour les peuples et les jeunes. Les partis qui parlent de la soi-disant démocratisation de l’UE cachent le fait que, dans leur pays, ils ont mis en œuvre ou continuent de mettre en œuvre la même politique antipopulaire, comme tous les gouvernements de l’UE. Ils le font pour répondre aux besoins du grand capital de l’Europe dans sa compétition avec les économies des États-Unis, du Japon, de la Chine, de la Russie et de l’Inde sur la base de l’économie capitaliste.

Les “libertés” de l’UE se sont avérées être les libertés des groupes d’entreprises pour maximiser leurs profits, en intensifiant de manière de plus en plus flexible l’exploitation des travailleurs. L’UE cible les jeunes, formant une main-d’œuvre encore moins chère pour les grandes entreprises, sans travail, sans assurance et sans droits sociaux, une main-d’œuvre qui se déplacera même de pays en pays. La “mobilité” de l’UE est essentiellement la liberté des entrepreneurs de transférer leur production d’un pays à l’autre avec une main-d’œuvre moins chère, généralement dans de meilleures conditions de rentabilité, laissant derrière eux des files de chômeurs. En même temps, l’UE tente, par la “mobilité”, de donner l’illusion aux peuples que c’est leur “maison commune” qui offre des “opportunités d’emploi” pour tous, cachant le fait que c’est une errance de pays en pays, de profession en profession, ayant comme critère la rentabilité des groupes commerciaux. Un foyer commun pour les jeunes des couches populaires et ouvrières et des groupes d’entreprises ne peut pas exister !

L’UE procède rapidement à l’abolition du caractère public des universités en imposant des frais de scolarité, en endettant les étudiants à cause des prêts et en renforçant l’intervention des entreprises dans l’éducation. Elle utilise la formation professionnelle pour former des employés encore moins chers, pour ajuster les salaires aux bas niveaux. Elle crée le “Corps Européen de Solidarité” en tant que mécanisme d’intégration et de participation des jeunes dans le cadre d’une main-d’œuvre très bon marché ou même en tant que volontaires, légitimant le travail non rémunéré de diverses manières.


L’UE représente un grave danger pour les jeunes et les peuples

Les inégalités et les interventions impérialistes sont dans l’ADN de l’UE depuis sa fondation en tant qu’alliance interétatique et impérialiste. Elle mène des guerres impérialistes en coopération avec l’OTAN, au nom de la fausse “exportation de la démocratie et des valeurs de l’UE”. L’UE considère l’OTAN comme un “pilier fondamental de la sécurité européenne”, elle met en danger les peuples d’Europe en soutenant la stratégie agressive de l’OTAN pour l’encerclement de la Russie. Avec un armement massif basé sur le Traité de Lisbonne et l’objectif de l’OTAN de 2% du budget de l’État pour chaque État membre, les guerres de demain se préparent aux dépens des populations. En attendant, elle prend des mesures pour sa propre action indépendante, renforçant son agressivité et sa militarisation, créant des forces de réaction rapide pour les opérations de guerre, telles que PESCO. Déjà dans les eaux européennes, des réfugiés se noient, dont les terres d’origine sont bombardées, tandis que la majorité des survivants, dont le marché du travail européen n’a pas besoin, s’entassent dans des zones sensibles.

L’UE et les gouvernements intensifient la répression du mouvement ouvrier – populaire, ils intensifient la surveillance au nom de la lutte contre le “terrorisme et la radicalisation”. Cette union anticommuniste du capital criminalise les partis communistes, leurs organisations de jeunesse et leurs symboles, tout en soutenant les gouvernements qui émergent avec le soutien des forces fascistes, comme celui de l’Ukraine. L’équivalence historiquement infondée du fascisme avec le communisme est sa politique officielle. Elle tente ainsi de modifier le contenu du 9 mai, jour de la Grande Victoire antifasciste des peuples contre la bête nazie, en l’appelant “Jour de l’Europe”.

L’UE est un ennemi juré de la lutte pour l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme, car cela signifierait aussi la fin de l’alliance prédatrice du capital.

Il faut mettre un terme à l’Europe du chômage, à l’abolition des droits et libertés des personnes, à la rentabilité d’une poignée d’exploiteurs. Il faut ouvrir la voie à la satisfaction des besoins contemporains des jeunes et des gens. Dans cette belle lutte, nous, les communistes, appelons les jeunes des couches populaires ouvrières à se battre ensemble avec nous.


Pour une Europe des peuples et non des capitalistes

Il y a une expérience importante qui a malheureusement été acquise de la manière la plus tragique pour les intérêts de la population au cours des dernières années. La politique antipopulaire ne peut pas être renversée avec le peuple en marge, mais à travers son ralliement avec les communistes dans la lutte pour un travail stable avec les droits, l’éducation publique et gratuite, la santé, la protection sociale, pour le droit dans le sport, la culture, le temps libre et créatif, en rupture avec le système capitaliste. Dans la lutte contre les guerres impérialistes, les interventions, pour le droit des peuples à choisir la voie du développement qu’ils veulent. Seule cette lutte peut combattre le nationalisme qui, tant que le capital dominera, trouvera un terrain d’épanouissement sur la base de la déception populaire face aux différents scénarios de gestion de ce système pourri.

La jeunesse doit tourner le dos aux partis du soi-disant “euroscepticisme” qui ne luttent pas contre l’économie et la société capitaliste injuste et exploiteuse, ce qui explique l’existence d’unions comme l’UE. Elle doit donner une réponse combative aux forces racistes et fascistes, qui sont utilisées par le système comme “chiens de garde” contre le mouvement ouvrier.

Nous appelons les jeunes à soutenir massivement l’action des partis communistes et ouvriers en Europe qui luttent contre l’UE, dans la perspective des élections européennes de mai, ainsi que dans toutes les batailles politiques qui nous attendent, pour une société sans exploitation de l’homme par l’homme, le socialisme.

Publié par JC42 dans Actualités, International
NO TO NATO! NO TO WAR! DOWN WITH IMPERIALISM!

NO TO NATO! NO TO WAR! DOWN WITH IMPERIALISM!

Declaration of support for the Communist Party of Norway

On 25 October, a large-scale NATO exercise called “Trident Juncture” will begin, scheduled to run until 23 November.

This exercise, which is scheduled to take place in the North Atlantic, Iceland and Norway, involves nearly 50,000 soldiers, 150 aircraft, 65 ships and more than 10,000 land vehicles! This is the largest exercise of its kind since 2002.

“This realistic exercise is based on a scenario involving military intervention under Article 5 of the North Atlantic Treaty, which establishes the principle of collective defence.

Contributing to the Alliance’s long-planned and defensive posture, Trident Juncture 2018 will host several observers.”

(Army General Staff)

Despite statements about NATO’s “defensive” nature, the multiplication of this kind of exercise is an additional step in the escalation leading to imperialist war!

These declarations and exercises serve to promote acceptance of the possibility of war, increasingly affirming the possible use of Article 5 of the NATO Charter, which allows all its member countries to take “immediately, individually and in agreement with the other parties, such action as it deems necessary, including the use of armed force”. History shows us that the formation of so-called “defensive” alliances has always been a preparatory element for major imperialist wars, these alliances now waiting only for the pretext to enter into war!

In addition, the Trident Juncture 2018 exercise will also take place in Sweden and Finland, which are not members of NATO and therefore not in principle concerned by its famous Article 5 on collective “defence”.

This exercise is yet another provocation against Russia, with the stated aim of training for combat in cold and humid environments, with some exercises taking place within 500km of the Russian border. This comes after many other manoeuvres near various Russian borders, after countless economic sanctions and political provocations, after the establishment of NATO bases all around Russia.

NATO’s war against Russia, and potentially against other countries, has been under preparation for a long time. Intense propaganda is being developed to make us accept the idea that this war would be in our interest, as workers and members of the working classes. The imperialists are trying to scare us by using Putin’s image as a nuclear-armed madman that the free world should get rid of for its own safety. In this way they seek to make us accept war.

But this war is only being prepared in the interest of the Atlantic monopolies. It is the natural product of the general crisis of capitalism that has reached its imperialist, i. e. monopolistic, stage. The development of productive forces, of economic exchanges, is confronted with the limits of the market, unable to absorb all production. Investments no longer have outlets. To this must be added the crises in raw materials such as oil and gas, but also certain minerals essential to entire branches of the economy.

It is for these reasons and none other that NATO forces are seeking war: it is the imperialist monopolies that are seeking new markets, new opportunities, new manpower. They are also seeking to destroy part of the capital they have amassed, and to win the post-war reconstruction market!

We are not on the side of one or another imperialism. Refusing the war against Russia does not mean supporting Putin, the Russian government or the Russian monopolies. On the opposite, we support the workers of Russia, in particular the Russian Communist Workers’ Party, who are now fighting against the pension reform imposed by the government and the country’s monopolies, which is destroying one of the last legacies of the Soviet Union. Nothing separates the interests of workers in Russia, France and other countries. On the contrary, they have no interest in the war prepared by the imperialists on behalf of the monopolies and with the blood of the people!

We do not accept rhetorical comparisons with the Cold War put forward by the NATO side, which seek, through misleading analogies, to confuse people’s consciences, to equate communists and those fighting the war with supporters of the Russian government. We are also fighting the lies of the latter, who seeks to regain the prestige of the Soviet Union by appropriating the image of its leaders, by multiplying nostalgic statements about it while attacking the most elementary workers’ rights, acquired precisely through the construction of real socialism.

We denounce NATO as an imperialist war alliance, we demand a rupture with NATO, and then its dissolution!

France is the second largest contributor to the Trident Juncture exercise, behind the United States. This is in line with the logic of the French monopolies, which have chosen in recent years to operate more aggressively against workers in France and to advance their interests internationally. Since he came to power, Macron has systematically strengthened the French state’s involvement in NATO, developed imperialist interventions… All its international action has been aimed at strengthening the position of the French monopolies in the imperialist pyramid. We make no distinction between the increasingly frontal attacks on workers’ rights, the intensification of repression and the serious setbacks of democratic rights on the one hand, and the manoeuvres to facilitate capital exports, gifts to monopolies, imperialist interventions on the other! Against the workers and the working classes of France or against the peoples of other countries, we find the same enemy, with the same interests: the French monopolies seeking by all means to maintain their profit rates!

Contrary to a myth conveyed in particular by some left-wing forces, including the so-called “radical” ones, France is not a second-class imperialist country. It is one of the major pillars of the imperialist world system, a system that oppresses peoples and enslaves workers, that is at the root of wars, poverty, refugees, mass unemployment, that generates crises and endangers even the existence of humanity.

We denounce the capitalist class as the real cause of imperialist provocations and preparations for war, as well as all attacks on our rights! We recall that “war is the continuation of politics by other means”, and that the only policy of the French State is the policy of the imperialist monopolies!

We address our internationalist support to the Communist Party of Norway (NKP), which is today organizing a demonstration against the Trident Juncture exercises, against NATO, against war, and against imperialism. The struggle of our comrades is ours because we have the same enemies, the same interests and the same goals.

The real enemy of the workers is the imperialist system. We are fighting against monopolies, for the overthrow of capitalism through revolution and the establishment of workers and people’s power. Only the construction of socialism will make it possible to meet social needs, through the socialization of the means of production and the planning of the economy, while working for a world of peace, free from the capitalism that generates crises and war.

For revolution and socialism, organize your anger!
Publié par JC42 dans Communiqués, International
NON À L’OTAN ! NON À LA GUERRE ! À BAS L’IMPÉRIALISME !

NON À L’OTAN ! NON À LA GUERRE ! À BAS L’IMPÉRIALISME !

Déclaration de soutien au Parti Communiste de Norvège

Le 25 octobre prochain commencera un exercice à grande échelle de l’OTAN, nommé “Trident Juncture”, prévu de durer jusqu’au 23 novembre.

Cet exercice, qui doit se dérouler dans l’Atlantique Nord, en Islande et en Norvège, mobilise près de 50,000 soldats, 150 aéronefs, 65 navires et plus de 10,000 véhicules terrestres ! C’est le plus grand exercice de ce genre depuis 2002.

“Cet exercice réaliste est fondé sur un scénario ayant pour thème une intervention militaire dans le cadre de l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, qui pose le principe de la défense collective.

[…]

Contribuant à la posture défensive de l’Alliance et planifié de longue date, Trident Juncture 2018 accueillera plusieurs observateurs.”

(Etat Major des Armées)

Malgré les déclarations sur la nature “défensive” de l’OTAN, la multiplication de ce genre d’exercice est un échelon supplémentaire dans l’escalade qui mène à la guerre impérialiste !

Ces déclarations, ces exercices servent à faire accepter la possibilité de la guerre, en affirmant de plus en plus l’éventualité d’une utilisation de l’article 5 de la charte de l’OTAN, qui permet à tous ses pays membres de prendre “aussitôt, individuellement et d’accord avec les autres parties, telle action qu’elle jugera nécessaire, y compris l’emploi de la force armée”. L’histoire nous montre que la formation d’alliances soi-disant “défensives” a toujours été un élément préparatif de grandes guerres impérialistes, ces alliances n’attendant plus que le prétexte pour entrer en guerre !

Par ailleurs l’exercice Trident Juncture 2018 se déroulera aussi en Suède et en Finlande, qui ne sont pas membres de l’OTAN et donc à priori pas concernés par son fameux article 5 sur la “défense” collective.

Cet exercice est une provocation de plus contre la Russie, ayant un but affiché de s’entraîner au combat dans des environnements froids et humides, certains exercices se déroulant à moins de 500km de la frontière russe. Cela intervient après de nombreuses autres manœuvres près de diverses frontières russes, après d’innombrables sanctions économiques et provocations politiques, après l’installation de bases de l’OTAN tout autour de la Russie.

La guerre de l’OTAN contre la Russie, et potentiellement d’autres pays, est en préparation depuis longue date. Une propagande intense est développée pour nous faire accepter l’idée que cette guerre serait dans notre intérêt, travailleurs et membres des couches populaires. Les impérialistes cherchent à nous faire peur en se servant de l’image de Poutine, en le présentant comme un fou doté de l’arme nucléaire dont le monde libre devrait se débarrasser pour sa sécurité. Ils cherchent de cette façon a nous faire accepter la guerre.

Mais cette guerre ne se prépare que dans l’intérêt des monopoles atlantiques. Elle est le produit naturel de la crise générale du capitalisme arrivé à son stade impérialiste, c’est à dire monopoliste. Le développement des forces productives, des échanges économiques, se heurte aux limites du marché, incapable d’absorber toute la production. Les investissement n’ont plus de débouchés. A cela il faut ajouter les crises des matières premières comme le pétrole et le gaz, mais aussi certains minerais essentiels à des branches entières de l’économie.

C’est pour ces raisons et nulles autres que les forces de l’OTAN cherchent la guerre : ce sont les monopoles impérialistes qui cherchent de nouveaux marchés, de nouveaux débouchés, de la nouvelle main d’œuvre. Ils cherchent de plus à détruire une partie du capital qu’ils ont amassé, et à gagner le marché de la reconstruction qui suivra la guerre !

Notre camp n’est pas celui de tel ou tel impérialisme. Refuser la guerre contre la Russie ce n’est pas soutenir Poutine, le gouvernement russe, ni les monopôles russes. Tout à l’opposé, nous soutenons les travailleurs de Russie, en particulier du Parti Communiste Ouvrier de Russie, en lutte aujourd’hui contre la réforme des retraites imposées par le gouvernement et les monopoles du pays, qui détruit l’un des derniers héritages de l’Union Soviétique. Rien ne sépare les intérêts des travailleurs de Russie, de France et des autres pays. Au contraire, ils n’ont aucun intérêt à la guerre préparée par les impérialistes pour le compte des monopôles et avec le sang du peuple !

Nous n’acceptons pas les comparaisons rhétoriques avec la guerre froide avancée par le camp de l’OTAN, qui cherchent par des analogies fumeuses à semer la confusion dans les consciences, à assimiler les communistes et ceux qui luttent contre la guerre à des partisans du gouvernement russe. Nous combattons également les mensonges de ce dernier, qui cherche à récupérer le prestige de l’Union Soviétique en s’appropriant l’image de ses leaders, en multipliant les déclarations nostalgiques à son sujet tout en attaquant les droits les plus élémentaires des travailleurs, acquis précisément par la construction du socialisme réel.

Nous dénonçons l’OTAN comme une alliance impérialiste guerrière, nous exigeons la rupture avec l’OTAN, puis sa dissolution !

La France est le 2e contributeur à l’exercice Trident Juncture, derrière les États-Unis. C’est dans la logique des monopôles français qui ont choisi depuis ces dernières années d’opérer de façon plus agressive contre les travailleurs en France et pour faire avancer leurs intérêts internationalement. Depuis qu’il est au pouvoir, Macron a donc systématiquement renforcé l’implication de l’État français dans l’OTAN, développé les interventions impérialistes.. Toute son action internationale a visé à renforcer la position des monopôles français dans la pyramide impérialiste. Nous ne faisons pas de différence entre les attaques de plus en plus frontales contre les droits des travailleurs, l’intensification de la répression et les graves reculs des droits démocratiques d’un côté, et les manœuvres destinées à faciliter les exportation de capitaux, les cadeaux faits aux monopoles, les interventions impérialistes de l’autre ! Contre les travailleurs et les couches populaires de France ou contre les peuples d’autres pays, nous trouvons le même ennemi, avec les mêmes intérêts : les monopoles français cherchant par tous les moyens à maintenir leurs taux de profits !

Contrairement à un mythe véhiculé en particulier par les forces estampillées de gauche, y compris soi-disant “radicale”, la France n’est pas un pays impérialiste de seconde zone. C’est un des piliers majeurs du système impérialiste mondial, un système qui oppresse les peuples et asservit les travailleurs, qui est à l’origine des guerres, de la misère, des réfugiés, du chômage de masse, qui génère les crises et met en danger jusqu’à l’existence de l’humanité.

Nous dénonçons la classe capitaliste comme le réel responsable des provocations impérialistes et des préparatifs à la guerre, tout comme de toutes les attaques contre nos droits ! Nous rappelons que “la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens”, et que la seule politique de l’État français est la politique des monopoles impérialistes !

Nous adressons notre soutien internationaliste au Parti Communiste de Norvège (NKP), qui organise aujourd’hui une manifestation contre les exercices Trident Juncture, contre l’OTAN, contre la guerre, et contre l’impérialisme. La lutte de nos camarades est la nôtre car nous avons les mêmes ennemis, les mêmes intérêts et les mêmes buts.

Le réel ennemi des travailleurs est le système impérialiste. Nous luttons contre les monopôles, pour le renversement du capitalisme par la révolution et l’établissement du pouvoir ouvrier et populaire. Seule la construction du socialisme permettra à la fois de répondre aux besoins sociaux, par la socialisation des moyens de production et la planification de l’économie, tout en œuvrant pour un monde de paix, débarrassé du capitalisme qui génère les crises et la guerre.

Pour la révolution et la socialisme, organise ta colère !

Publié par JC42 dans Communiqués, International

Déclaration de la FMJD sur les 73 ans de la Fédération Syndicale Mondiale

Il y a 73 ans, le 3 octobre 1945, la Fédération Syndicale Mondiale a été créée à Paris. La Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique partage non seulement le même âge que la FSM mais aussi certains de ses principes de base.

La FSM et la FMJD sont alliées depuis des décennies dans leurs luttes communes. Comme l’affirme la Fédération Syndicale Mondiale, certains de ses principes de base sont les suivants: 

– La lutte pour la paix et l’amitié entre les peuples – contre l’impérialisme,
– L’opposition aux privatisations,
– La lutte contre le néo-fascisme et le racisme,
– La lutte pour l’amélioration continue des conditions de vie.

Nous saluons chaleureusement nos frères et sœurs de la FSM et nous leur souhaitons bonne chance pour relever les défis de l’avenir.

Nous avons mené beaucoup de combats ensemble et beaucoup d’autres suivront.

La jeunesse anti-impérialiste du monde est à vos côtés.

Publié par JC42 dans Communiqués, International