Anti-fascisme

Rendez-vous le 11 Octobre!

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Les Jeunes Communistes de la Loire ont le plaisir de vous inviter à l’inauguration de leur local
Samedi 11 Octobre
au 3 rue Brossard à Saint-Étienne

Au programme de cette journée :

À 14h – Formation sur le fonctionnement démocratique de notre organisation, les gestes et les pratiques militantes.

L’objectif sera de revenir sur la construction démocratique de notre organisation, du principe de centralisme démocratique à l’application dans les faits.

 À 16h – Formation sur les moyens de défense des salariés en cas de conflit avec leur hiérarchie. Démarches et réflexes. Rencontre avec des syndicalistes CGT.

Les jeunes et moins jeunes se retrouvent de plus en plus souvent devant des situations extrêmement délicates au travail. D’abord parce qu’ils sont confrontés à un environnement de travail souvent difficile avec une activité à risques mais également parce que le respect des conditions de travail n’est plus assuré par la hiérarchie. Des solutions existent pour se protéger de situations dangereuses et irrespectueuses du Code du travail. Des conseillers juridiques de la CGT seront présents pour expliquer les droits de chaque salarié ainsi que les démarches et recours possibles. Un temps d’échange sera réservé aux questions pratiques individuelles.

 A 19h – INAUGURATION, avec un mot du secrétaire fédéral des Jeunes Communistes ligériens, puis nous partagerons un moment convivial et fraternel autour d’un buffet.

 Venez nombreux!

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Non classé

Nous portons plainte pour injure contre le Maire de Saint-Etienne!

Texte adopté en Assemblée GénéraleFaucille_marteau_JC

Samedi 5 juillet , lors de la commémoration du centenaire de l’assassinat de Jean Jaurès, Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne, s’est exprimé en ces termes à propos de militants de la Jeunesse Communiste de la Loire : « ce sont des fascistes, ce sont des anarchistes, ils ont un drapeau anarchiste ». M. Perdriau réagissait à la présence d’un drapeau rouge porté par une dizaine de jeunes communistes. Il ne doit pas connaître cette photographie prise au Pré-Saint-Gervais en 1913, lors d’un discours pacifiste, où Jaurès s’est fait immortaliser devant un drapeau rouge. Ce drapeau rouge est le symbole de l’unité du peuple français contre l’oppression, de la fondation de la République et il constitue ainsi l’une des trois couleurs du drapeau national. C’est pour poursuivre cet idéal de la gauche révolutionnaire que nos camarades arboraient ce jour-là ce même drapeau. En assimilant celui-ci à un symbole anarchiste, M. Perdriau chercherait-il à faire oublier le sens réel de cette mémoire ? Pire que cela, il crée des amalgames en faisant des affiliations politiques honteuses : nos camarades avec un drapeau rouge seraient non seulement anarchistes mais aussi fascistes !

Deux jours plus tard lors du conseil municipal du lundi 7 juillet, Maryse Bianchin, élue PCF, interpella le maire afin qu’il retire ses propos insultants. M. Perdriau précisa alors le fond de sa pensée : selon lui, le communisme s’apparente au nazisme, voilà pourquoi il nous avait qualifié de fascistes lors de la commémoration du 5 Juillet.

Nous Jeunes Communistes de la Loire, déplorons ces attaques verbales envers nos camarades présents ce jour-là et par là même, envers l’ensemble de notre organisation. Depuis toujours, les jeunes communistes ont prolongé le combat jaurésien pour la paix et la liberté : pour la libération de Mandela et contre le régime d’Apartheid, la Résistance anticolonialiste en Algérie, la paix en Palestine, etc. Cette année 2014, notre organisation était à l’initiative d’une semaine de la pensée marxiste consacrée à la figure de Jean Jaurès ainsi que d’un tournoi de football en faveur de la Palestine. Si nous saluons la tenue de cérémonies en la mémoire de Jaurès, notre adhésion à ses thèses ne se restreint donc pas à faire acte de présence lors des commémorations. Nos camarades sont à leur place dans de tels rassemblements, les qualifier ce jour-là de fascistes est ainsi vraiment déplacé et absurde, qui plus est dans la bouche d’un élu de la République.

De plus, l’Histoire de Saint-Étienne s’est en partie écrite avec le sang des communistes de la Loire. Ici, les communistes furent nombreux à prendre le maquis ( Haute-Loire, Pilat, monts du Forez, etc.) et à entrer en Résistance contre le régime de Vichy allié à l’Allemagne nazie. Ils furent nombreux à ne jamais revenir. Parmi ces grands noms de la Résistance locale, il y a Théo Vial-Massat, Baptiste Beaulaigue, Serge Veyssière, Camille Pradet, Denise Bastide ou Joseph Sanguedolce, un des prédécesseurs de M. Perdriau à la mairie. Ces résistants étaient tous des communistes dont l’engagement contre le fascisme, pour la liberté et la République française devrait inspirer d’avantage de respect à l’actuel maire de Saint-Étienne.

En assimilant communisme et nazisme, M. Perdriau souhaite faire disparaître une double mémoire. Celle de la gauche révolutionnaire, de son combat historique pour la paix, la justice sociale, contre le fascisme et l’impérialisme, et celle de la droite libérale et conservatrice, dominée par la défense des intérêts de la haute bourgeoisie et du système capitaliste, proche dans les valeurs mais aussi dans les actes et les alliances politiques avec l’extrême-droite.

Monsieur Perdriau sait bien que nous ne sommes pas des fascistes mais dire cela lui permet de détourner la réalité historique selon ses intérêts politiques, en attribuant les pires atrocités de l’Histoire à ceux qui les ont combattus et qui étaient souvent bien seuls dans leur lutte.

Ils étaient antifascistes, nous le sommes. Ils étaient communistes, nous le sommes. Ils portaient le drapeau rouge, nous le portons et le porterons toujours.

En définitive, M. le maire de Saint-Étienne cherche à jeter le discrédit sur notre idéologie politique : le marxisme. Il jette par la même le discrédit sur l’œuvre et l’action du grand tribun qu’était Jean Jaurès, l’un des plus grands représentants du marxisme en France. Souvenons-nous que de son vivant, Jaurès a été conspué et insulté par la droite française au nom de l’Union Sacrée. Elle continue de le faire aujourd’hui en dépolitisant son combat.

Si, finalement, c’est notre esprit révolutionnaire que M. Perdriau ne supporte pas, comment pouvait-il rendre hommage à Jean Jaurès qui était comme nous, un révolutionnaire ?

Vive le Socialisme !

Hommage à Jean Jaurès !

Nous continuons son combat.

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Contacts presse/radio

Palestine, agir ici et maintenant!

Communiqué de l’Union des Étudiants Communistes:

Depuis près d’un mois, le gouvernement israélien dirige des opérations de guerre en Palestine. Après la mort de trois jeunes israéliens issus des colonies, ce pays est bien décidé à faire payer le prix fort aux palestiniens. Ces opérations militaires ont déjà causé la mort de plus de cent palestiniens et fait un millier de blessés.

 

L’opération « Haie de protection »

Le gouvernement israélien a lancé depuis ts jours l’opération «Haie de protection » en réponse à des tirs de roquette du Hamas, l’opération à été lancée le lundi 7 juillet à minuit. Depuis son lancement, le peuple palestinien vit sous la peur de nouvelles attaques. Ces attaques viennent se rajouter à la longue liste des exactions du gouvernement israélien contre les palestiniens.

 

Le ministère des affaires étrangères, quant à lui, condamne… les tirs de roquette du Hamas, mais pas ces opérations meurtrières.

 

Cette opération n’est en aucun cas une réponse légitime au vue de la situation.

 

Mettons un terme à une violence meurtrière

 

Les jeunes et étudiants communistes mènent une grande bataille pour la reconnaissance de l’État palestinien et la fin de la colonisation en Palestine, seule solution viable pour une paix juste et durable au Proche Orient. Le gouvernement français et l’Union Européenne doivent arrêter de soutenir économiquement et politiquement la colonisation de la Palestine. Dans sa 59ème proposition, François Hollande s’est engagé à reconnaître la Palestine à l’ONU, il est plus que temps de le faire ! Assez de promesses, nous voulons des actes !

 

– Nous exigeons la fin de l’opération « Haie de protection », les bombardements doivent cesser !

 

– Nous exigeons de François Hollande la reconnaissance unilatérale de la Palestine comme État. Ce qui est totalement possible puisque 130 pays l’ont déjà fait.

 

– Nous exigeons que François Hollande et de l’Union Européenne appliquent des sanctions diplomatiques et économiques contre le gouvernement israélien tant qu’il ne respectera pas le droit international.

Les Bal des étudiants aux couleurs de la Palestine

 

Les étudiants communistes feront vivre la voix de la paix et de la justice en Palestine tout au long de l’année et durant le bal des étudiants qui se tiendra à la place des Abbesses les 13 et 14 juillet à Paris.

Les étudiants communistes sont plus déterminés que jamais à mener la lutte pour la reconnaissance de la Palestine et pour une paix juste et durable au Proche Orient !

 

Soyons le plus nombreux possible lors des prochaines mobilisations pour faire entendre la voie des palestiniens et de la paix!

SIGNER LA PÉTITION POUR LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT PALESTINIEN
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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

Palestine : le massacre doit cesser ! RASSEMBLEMENT A SAINT-ETIENNE SAMEDI 12 JUILLET 14H30 PLACE DE L’HOTEL DE VILLE

Communiqué du Mouvement Jeunes Communistes de France

 

Depuis près d’un mois, le gouvernement israélien dirige des opérations de guerre en Palestine. Après la mort de trois jeunes israéliens issus des colonies, ce pays est bien décidé a décidé de faire payer le prix fort au peuple palestinien. Les raids meurtriers (centaines bombardements à Gaza, plus de 40 morts) s’ajoutent aux enlèvements, aux détentions extra-judicaires.

Certains parlent d’escalade, de tensions : c’est un massacre à ciel ouvert qui se déroule ; celui d’un Etat d’occupation contre un peuple qui exige sa liberté, son droit à exister dans un Etat digne et souverain.  Nous n’oublions pas la poursuite de la colonisation, la violence permanente envers le peuple palestinien qui mène à la situation actuelle.

Le gouvernement israélien est prêt à tout pour écraser la résistance et l’unité palestinienne.

Un gouvernement prêt à tout pour briser un peuple

Alors que 40 000 réservistes israéliens ont été appelés en renfort, on peut craindre le pire. Quelle est la réaction de la France ? Par un communiqué, le ministère des affaires étrangères condamne les tirs de roquette palestiniens…mais pas les bombardements israéliens qui tuent massivement ! L’opération « Haie de protection » semble prendre le même chemin que celle de « Plomb Durçi» en 2009 qui avait fait plus de 1500 morts et 4000 blessés.

D’habitude si prompts à condamner les atteintes aux droits humains à travers le monde. Le gouvernement français est silencieux. Cette attitude honteuse révèle le vrai visage de notre gouvernement : celui du soutien implicite à une puissance d’occupation qui nie les droits fondamentaux d’un peuple à exister.  C’est insupportable !

Cette position n’est pas la nôtre. Nous faisons le choix de la paix et de la justice ! Faisons entendre la voix de la solidarité entre les peuples !

Seule notre action massive et déterminée pour une paix juste et durable permettra de changer le rapport de forces !

 

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Non classé

Soirée du Peuple: Projection #21: Valse avec Bachir

Chers camarades et ami(e)s,
L’Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne vous invite:
Jeudi 28 mai 2014 à 20H
A sa prochaine Soirée du Peuple

Dans les locaux de la Fédération de La Loire du PCF au 51 Ter Rue Robespierre, 42000 Saint-Étienne

Au programme:
Projection du film Valse avec Bachir, suivie d’un débat puis d’une soirée festive avec vente de sandwichs et boissons.

Le film Valse avec Bachir est un dessin animé documentaire retraçant la quête du réalisateur à la recherche de sa mémoire des massacres de 1982 dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth, orchestrée par l’armée israélienne durant la guerre du Liban.

Cliquer ici pour s’inscrire à l’évènement Facebook

La bande-annonce:

 

“Un soir, dans un bar, un vieil ami raconte au réalisateur, Ari Folman, un rêve récurrent qui vient hanter toutes ses nuits et dans lequel il est poursuivi par 26 chiens féroces. Toutes les nuits, le même nombre de chiens. Les deux hommes en concluent qu’il y a certainement un lien avec leur expérience commune dans l’armée israélienne lors de la première guerre du Liban, au début des années 80.
Ari est surpris de n’avoir plus aucun souvenir de cette période. Intrigué, il décide de partir à la rencontre de ses anciens camarades de guerre maintenant éparpillés dans le monde entier. Afin de découvrir la vérité sur cette période et sur lui-même. Au fur et à mesure de ses rencontres, Ari plonge alors dans le mystère et sa mémoire commence à être parasitée par des images de plus en plus surréalistes…”

Venez nombreux et n’hésitez pas à partager l’information autour de vous!

Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

Démystifier et contrer l’extrême droite!

Dimanche 27 avril, Jean-Marie Le Pen vient à Saint-Étienne.
Celui qui a été condamné pour avoir qualifié les camps nazis de “détail de l’Histoire” choisit le jour de la commémoration officielle de la Déportation pour venir lancer la campagne des élections européennes de son parti dans la Loire. C’est insupportable.

Nous ne laisserons pas le champ libre au Président “d’honneur” du Front National.
Nous ne laisserons pas le champ libre à l’extrême-droite.

Fondamentalement, l’extrême-droite représente le refus de l’égalité sociale.
Leur vision de la société, violemment réactionnaire, est celle d’un “ordre social naturel” qui prône le refus de l’égalité des droits entre travailleurs en fonction de leur nationalité, le refus de l’égalité entre les hommes et les femmes, le refus de l’égalité des citoyens en fonction de leurs convictions, le refus de l’égalité en fonction de leur orientation sexuelle.

Parce que l’extrême-droite ne pose pas de bonnes questions, elle ne peut absolument pas apporter de réponses aux préoccupations de la population.

Son discours de division vise à affaiblir toujours plus le monde du travail pour lier les pieds et les mains des salariés au patronat.

Nous appelons à démystifier l’extrême-droite et son opération de dédiabolisation.
Nous appelons à combattre son dangereux projet de régression sociale, économique, culturelle, démocratique.
Nous appelons à construire des mobilisations pour l’égalité des droits pour l’emploi, les salaires, les retraites, les services publics, les droits de la jeunesse.
C’est l’austérité qu’il faut dénoncer. Ce sont les banquiers qu’il faut sanctionner.
Ne laissons pas l’extrême-droite détourner la colère populaire contre des boucs-émissaires.

Unissons nous pour la justice et le progrès social.

MANIFESTONS samedi 26 Avril à 14h30 depuis la Bourse du Travail de Saint-Étienne avec toutes celles et ceux qui veulent contrer l’extrême-droite.

 

Organisations signataires au 25 avril:
Association nationale des élus communistes et républicains, Fédération de la Loire du Parti Communiste Français, Fédération de la Loire du Mouvement des Jeunes Communistes de France, Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne, Union Départementale CGT 42, Front de Gauche Loire, PG 42, Ensemble!, NPA Loire, SOS Racisme Loire, FSU42, Sud Éducation Loire.

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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

La situation ukrainienne

Le mois dernier, l’un de nos camarades de l’Union des Étudiants Communistes a réalisé une entrevue avec Vladimir, jeune professeur de 24 ans à l’Université de Lougansk, située dans le bassin houiller du Donbass, à l’Est de l’Ukraine.

Sa vision, qui est celle d’un habitant de l’Est du pays, ayant vécu les faits de l’intérieur, nous permet de mieux saisir les événements récents, de revenir sur ce qui s’est passé en Crimée, un scénario qui semble aujourd’hui se répéter et s’étendre dans tous l’Est de l’Ukraine, où de nouvelles insurrections contre le nouveau gouvernement de Kiev ont éclaté, avec une mobilisation massive des habitants ainsi que la défection d’unités entières de l’armée ou de la police ukrainienne. Cette entrevue permet également de mieux comprendre dans quelles circonstances a pu se dérouler le coup d’État à Kiev et l’instauration d’un nouveau gouvernement oligarchique, avec notamment l’implication de groupuscules fascistes tels que le parti Svoboda ou le Secteur droit, mais aussi avec l’ingérence directe de forces impérialistes occidentales dans le pays (États-Unis et Union Européenne)

Les Jeunes Communistes condamnent les ingérences occidentales impérialistes opérées en Ukraine et expriment leur solidarité envers la jeunesse et le peuple d’Ukraine. De même, nous apportons notre plein soutien au Parti Communiste Ukrainien et à la Jeunesse Communiste Ukrainienne, qui, depuis plusieurs mois, sont victimes de menaces, de tentatives d’interdiction, d’intimidations et d’agressions physiques mais aussi d’actes intolérables de vandalisme contre leurs locaux, en particulier à Kiev.

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Le règlement de la situation doit se faire par la voie démocratique et pacifique et se réaliser avec le peuple Ukrainien et non par l’ingérence de forces impérialistes ou par l’utilisation de la force militaire, seule réponse envoyée à ce jour contre les populations insurgés de l’Est par le nouveau gouvernement de Kiev. C’est pourquoi, comme la défendu le PCU depuis le début des événements, nous défendons la tenue d’un référendum qui puisse permettre aux Ukrainiens de décider de manière souveraine de toutes les questions de politique intérieure et extérieure, et économiques qui engagent leur avenir.

Cliquer ici pour voir l’entrevue avec Vladimir

Publié par administrateur dans Non classé

Vue d’un habitant de l’est de l’Ukraine

L’interview de Vladimir ci-dessous:

“Quelles sont les raisons des protestations à Kiev ?

La principale cause des protestations est la non signature de l’accord d’association avec l’Union Européenne par le gouvernement ukrainien. Les manifestations étaient pacifiques jusqu’au 30 novembre où il y a eu une dispersion par la force, ces images ont fait le tour du monde.
De plus, les manifestants de la place Maïdan croyaient sincèrement qu’avec cet accord d’association le régime des visas aurait été aboli ou simplifié alors qu’il n’y a aucun mot à ce propos dans le document d’association. Je dirais même que la majorité des gens ne comprennent pas ce que contient ce document et ils ont été délibérément induits en erreur par les déclarations nébuleuses de l’opposition à propos de l’intégration à l’Union Européenne. La dispersion par les forces de l’ordre a causé la réaction du public et très rapidement des gens de différentes régions du pays sont venus à Kiev. Dans le même temps la partie la plus radicale des manifestants s’est activée, capturant le bâtiment du conseil municipal de Kiev. L’autre signification et but de ce mouvement, et ce n’était pas caché, était la volonté d’un renversement total du pouvoir, un coup d’État, si nécessaire par la force et les armes. C’est ce qui s’est ensuite passé. Les manifestants de Maïdan ont appelé ça une révolution.

Peux-tu nous expliquer comment le gouvernement a été renversé ?

Tout d’abord, il faut parler du rôle des dirigeants de l’opposition. Après une série de négociations sans fin, à laquelle le pouvoir a été forcé, à un moment où il y avait des morts dans les rues, l’opposition a obtenu avec chantages et mensonges cette décision du Président à propos de la démission du gouvernement, non sans l’aide d’hommes politiques intermédiaires occidentaux. Le gouvernement ukrainien a donc accepté de démissionner et a accordé des concessions aux manifestants pour éviter la confrontation militaire et pour réduire le degré de tension dans les négociations. On a vu par la suite que ce n’a pas été suffisant.

Qui a pris le pouvoir à Kiev ?

En ce moment le pouvoir a été saisi par l’opposition sous la direction stricte des radicaux. Les sièges du gouvernement sont répartis sur la base de la loyauté au Maïdan, pas grâce aux qualités professionnelles. L’organisation radicale d’extrême-droite “Secteur Droit” (Pravyi Sektor) a promu le pouvoir de ses partisans par la pression et les menaces, ce sont souvent des gens peu instruits et ayant peu de compréhension de la politique et de la gestion d’un pays, mais ce sont les plus ardents défenseurs des idées nationalistes.

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Quelle est ton opinion (et celle des habitants de l’Est en général) sur ces événements ?

Les avis des gens du Sud et de l’Est sont divisés. Certains reconnaissent le gouvernement actuel comme légitime, mais la plupart pensent que ce qui s’est passé est un coup d’État, n’ayant rien en commun avec un changement de pouvoir constitutionnel. Inutile de dire que l’un des premiers actes du Parlement qui a été la suppression de la «loi sur les langues régionales» (le russe est une langue régionale dans de nombreuses régions) est une manifestation d’intolérance aux habitants du Sud-Est de l’Ukraine. Plus tard, le Parlement a modifié son point de vue, mais la réaction des gens n’a pas changé. Dans de nombreuses villes du Sud-Est s’est déroulé et se déroule d’importants meetings pro-russes en faveur de la fédéralisation de l’Ukraine et de la reconnaissance du russe comme deuxième langue officielle. Toute cette agitation se déroule dans un contexte de stagnation économique, de reculs généralisés des salaires et des avantages sociaux.

Quel est le rôle des hommes politiques occidentaux dans ces événements?

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Les hommes politiques européens et américains ont depuis le début des événements ouvertement soutenu l’opposition ukrainienne (le gouvernement actuel), montrant un manque de respect flagrant pour le Président légitimement élu. Cette grossièreté ostentatoire ne s’est pas manifestée seulement par les discours officiels des chefs d’état européens et de l’Union Européenne, mais aussi par l’arrivée d’une multitude de personnes venant d’Occident sur le Maïdan (ndlr : par exemple les français Bernard Henri Lévy ou Raphael Glucksmann). Depuis l’estrade de la place Maïdan, ils ont entonné des slogans anti-gouvernementaux, vanté les mérites de l’intégration dans l’UE et encouragé la lutte. Leur rhétorique a été de faire passer leurs opinions comme celles de tous les citoyens de l’Union européenne ou des États-Unis. Ces méthodes ont intentionnellement augmenté le degré de pression du public. Tout le mal et la misère présents dans le pays ont été mis sur le dos du Président sans preuves évidentes ou faits réels. Un exemple spécifique : la mort tragique du 19 au 21 Février au centre de Kiev de plus de 80 personnes tués par des snipers inconnus. Les médias ont immédiatement accusé le Président d’avoir du sang sur les mains. Les médias et hommes politiques occidentaux ont relayé ces informations. Mais deux semaines plus tard, grâce à la publication d’une conversation téléphonique entre des hauts fonctionnaires européens (ndlr : entre Cathrine Ashton, 1re vice-présidente de la Commission européenne, et Urmas Paet, ministre des Affaires étrangères estonien), il a été révélé la nature mystérieuse de ces meurtres, l’absence de toute enquête sur ces faits et l’implication possible de dirigeants de l’opposition. Regardez aussi l’étrange renversement du Président qui a eu lieu immédiatement après la signature d’un accord entre le Président et l’opposition lors une table ronde avec la présence des Européens “garants de la démocratie”. C’est arrivé seulement quelques jours avant la fin des Jeux olympiques d’hiver à Sotchi. C’est comme si les exécuteurs voulaient réaliser ce scénario juste à temps. Ils l’ont fait dans les temps en effet, mais n’ont pas pris en compte un autre scénario, celui de la Crimée.

Que se passe-t-il en Crimée ?

Après la capture du pouvoir à Kiev par les radicaux, tout dissident pouvait être persécuté. L’un des représentants du “Secteur Droit” a déclaré qu’un soi-disant « Train de l’Amitié » sera envoyé en Crimée, pour rétablir l’ordre dans la région. En fait, c’était une menace militaire pour la population de la péninsule de Crimée. Actuellement, la péninsule est de facto contrôlée par les forces armées du pays voisin, par les Cosaques et par les unités d’auto-défense. Cela s’est produit pour quatre raisons principales :

-Les manifestations de masse de la population de Crimée, où les manifestants ont appelé à l’aide à la Russie et à Poutine personnellement. En conséquence, les autorités de Crimée ont rédigé une déclaration officielle demandant de l’aide à la Fédération de Russie;

– La composante ethnique. La population de Crimée est en effet composée de plus de 60% de russes;

– La caractéristique historique de la péninsule. La Crimée était une terre historiquement russe (depuis 1783);

– À la lumière de ce qui précède, la Russie n’a pas le droit de laisser ses compatriotes sans protection. Et les revendications de la Fédération de Russie pour que la péninsule de Crimée redevienne russe n’ont pas été fermées.

Dans les manifestations du Sud et de l’Est du pays, on peut voir des drapeaux russes et même des drapeaux soviétiques, quelles sont les sentiments de la population à propos de la Russie et de l’Union Soviétique ?

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L’émergence de drapeaux russes et soviétiques dans les manifestations des villes du Sud-Est de l’Ukraine est un indicateur de soutien en faveur d’un rapprochement avec la Russie, ainsi qu’un appel à honorer notre passé commun. Les appels à l’adhésion à la Fédération de Russie n’ont pas de soutien réel, bien que dans certaines circonstances cette option soit possible. Quant aux réactions du public aux actions de la Russie en Crimée, de nouveau la population est divisée en deux parties. La première estime que c’est une agression injustifiée, la seconde que c’est une nécessité logique. Qui a raison ? Le temps le dira. Personnellement, je pense que les événements qui ont eu lieu à Kiev prouvent le triomphe de la violence sur la loi et le bon sens. Dans le même temps, il y a une guerre médiatique féroce, puisqu’on peut voir les informations de trois sources différentes se contredire.

Les pensées sur l’URSS sont positives. Cela rappelle une période de stabilité, de prospérité et de confiance en l’avenir. C’est la nostalgie d’une vie meilleure, qui est restée dans les cœurs et les esprits depuis 23 ans. C’est ce que beaucoup de gens pensent dans le Sud et l’Est de l’Ukraine.

Sur la base de ce qui précède, je voudrais résumer que la population ukrainienne devient à son insu l’otage d’un grand jeu géopolitique d’échelle mondiale, dont la fin est très imprévisible. Une Ukraine globale et unifiée, secouée par des contradictions internes ne permettra pas de répondre aux questions réelles de la société ukrainienne et de la réalité ukrainienne. Le soutien des dirigeants occidentaux au gouvernement actuel, ainsi que le manque de reconnaissance envers les autorités russes menacent un développement sain de la situation.

Chacun de nous croit en la sagesse des gens, c’est ce dont dépend le sort du pays. Mais peut-on vraiment attendre de la prudence après ce qu’il s’est passé à Kiev? C’est une vraie question.”

Publié par administrateur dans Non classé

Manifestation contre l’expulsion de 5 jeunes demandeurs d’asile d’un foyer stéphanois:

Rendez vous le Jeudi 17 avril à 10h30, Place du Peuple:

Ils étudient ici et vivent ici, nous voulons qu’ils restent ici!

Cette manifestation sera l’occasion de montrer aux autorités compétentes que les jeunes ne baissent pas les bras et veulent que Mirush, ainsi que la famille Tali et les 4 autres jeunes du foyer Clairvivre menacés d’expulsion puissent vivre sereinement en France et poursuivre leurs études.

Les Jeunes Communistes de la Loire appellent la jeunesse stéphanoise à participer en grand nombre à ce mouvement de solidarité avec les jeunes menacés d’expulsion par la Préfecture!

Rendez-vous Place du Peuple à 10h30 et marche jusqu’à Jean-Jaurès et devant la préfecture.

 

Voir l’appel des lycéens de Jean Monnet:
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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé