Pacifisme

Communiqué de presse – Solidarité avec Kobanê

Depuis le 15 septembre, l’Etat islamique lance des offensives contre le canton de Kobanê, au Kurdistan de Syrie, utilisant des armes lourdes saisies en Irak et en Syrie, et avec un soutien stratégique de la Turquie. Depuis près d’un mois, les forces d’autodéfense kurdes résistent avec acharnement mais n’ont pas suffisamment d’armes pour freiner l’avancée de l’organisation bien supérieurement armée. L’EI, après avoir été longtemps repoussé, est maintenant dans Kobanê.

Depuis l’invasion de l’EI, des dizaines de milliers de civils contraints de fuir se sont amassés le long de la frontière entre la Turquie et la Syrie, et sont piégés entre les djihadistes et l’armée turque. La Turquie n’a consenti que ces derniers jours a laisser passer les kurdes à la frontière. Par ailleurs, en Turquie, les autorités répriment violemment toutes les manifestations de solidarité avec Kobanê (40 morts au cours des manifestations ces deux dernières semaines).

Ce contexte violent menace la fragile stabilité établie en Turquie, considérée comme responsable de la mort de milliers de kurdes par sa non-intervention : le processus de paix engagé entre le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) et le gouvernement turc est gravement remis en question. Ce 14 octobre, le gouvernement turc a proposé de nouvelles lois sécuritaires, autorisant la police à tirer sans sommation sur les manifestants dès le premier cocktail Molotov lancé. Le même jour, l’aviation turque a bombardé plusieurs positions du PKK, dans le Sud-Est de la Turquie. Dans le même secteur, des hélicoptères de l’armée ont ouvert le feu sur d’autres combattants du PKK.

La communauté internationale ne réagit pas aux appels de soutien et aux alertes de massacres lancés par les Kurdes. La Turquie a cependant promis des renforts cette semaine mais des bombardements de combattants djihadistes près de la frontière démontrent leur intention de ralentir tout acheminement d’aide militaire ou humanitaire.

Les Kurdes poursuivent leur résistance contre l’EI, déterminés à chasser les djihadistes de Kobanê. En luttant contre ces attaques, ils défendent les valeurs universelles de la dignité humaine et de la démocratie.

kobane

Nous demandons de la part de la France un réel soutien aux populations kurdes.

Nous demandons que les réfugiés kurdes puissent bénéficier de leurs droits.

Nous demandons la sanction des États comme la Turquie, complices des terroristes Islamistes.

Un rendez-vous “Solidarité avec Kobanê”, sous forme de point d’information, se tiendra place Jean Jaurès le 31 octobre à 18h à Saint Etienne, la veille de la Toussaint, déclarée journée mondiale de solidarité.

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Les 12, 13 et 14 Septembre: tous à la Fête de l’Humanité!

fete-de-lhumaPour venir à la Fête en partant de Saint-Étienne, deux départs:

  • Vendredi 12 sept à 4h d’Andrézieux puis 5h Place Bellevue
  • Samedi 13 Septembre à 1h Place Bellevue (nuit de vendredi à samedi)

Retour dimanche 14 sept départ 19h de la Fête

Le trajet en bus+ la vignette + le camping = 100 euros (une caisse de solidarité se met en place, elle sera répartie entre tous et fera baisser légèrement les frais)

POUR S’INSCRIRE: 06,59,01,43,40

Premier rendez-vous culturel et politique de la rentrée, la Fête de l’Huma est encore cette année à ne pas manquer. Sur scène on trouvera Scorpions, Massive Attack, IAM, Bernard Lavilliers, Kery James, Alpha Blondy, Ayo… et plein d’autres encore! Dans les stands, une multitude de débats, mais aussi un grand village du Monde, un village du Livre, un village du Sport… Et surtout, un esprit de fraternité et de lutte! Finalement, la fête de l’Huma’ nous fait dire que la rentrée c’est pas si mal… et qu’on continuera de se battre malgré les mauvais coup du Capital! C’est aussi une façon de soutenir le journal l’Humanité pour que continue d’exister une presse alternative à la presse bourgeoise et une information de qualité.

Voir le programme de l’Espace Rhône-Alpes (avenue Karl Marx) ci dessous:
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LETTRE OUVERTE A FRANÇOIS HOLLANDE

Lettre ouverte à François Hollande, rédigée le samedi 19 juillet, par Jean-Jacques Candelier, Député communiste à l’Assemblée Nationale:

“Monsieur le Président,

Vous avez appris avec « une immense émotion » qu’un avion de ligne s’était écrasé en Ukraine, avez immédiatement demandé que tout soit mis en œuvre pour faire la lumière sur les circonstances de cette tragédie et avez exprimé votre solidarité aux proches.

Savez-vous qu’en ce moment même des Palestiniens sont assassinés par une armée d’occupation, l’armée israélienne ?

Je m’étonne que vous n’ayez jamais eu le moindre mot pour ces victimes. On déplore le meurtre de plus de 300 Palestiniens à ce jour, dont une majorité de civils et beaucoup d’enfants. Le bilan ne cesse d’augmenter mais ce sont encore plus de 2 200 blessés, près de 2 000 maisons détruites, dont celle du Consul de France, plus de 40 000 personnes déplacées. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, 900 000 personnes, c’est-à-dire la moitié de la population de Gaza est sans eau.

Le gouvernement israélien s’est lancé dans une nouvelle escalade meurtrière en décidant l’intervention terrestre à Gaza.

La politique d’Israël est claire : isoler toujours plus la bande de Gaza, contrecarrer toute possibilité d’union palestinienne et détourner l’attention de son offensive coloniale sur la Cisjordanie. Israël multiplie les crimes et les dénis de droit afin de maintenir l’apartheid imposé à la Palestine. Toute négociation est devenue vaine pour l’arrêter, il faut des actes forts, concrets et coercitifs.

Les justifications des autorités israéliennes qui présentent leurs exactions comme des représailles sont irrecevables. D’abord parce qu’elles frappent des civils qui sont maintenus sous un blocus inhumain depuis plus de six ans et, qu’à ce titre, elles constituent des crimes de guerre. Enfin parce qu’aucune autorité en place à Gaza ne sera jamais en mesure d’empêcher des actions violentes contre le siège de Gaza qui prend en otage une population de plus de 1,6 million d’habitants, la coupant délibérément de ses liens avec la Cisjordanie. La résistance à l’occupant est un droit et même un devoir, et non du terrorisme. Notre pays aussi a connu l’occupation pendant la Seconde Guerre mondiale.

En déclarant qu’il appartient « au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces », vous incitez à la guerre et jouez la carte de l’affrontement, vous cautionnez les pires exactions, les plus abominables crimes. C’est grave et complètement irresponsable.

En exprimant « la solidarité de la France » avec Israël sous le prétexte de tirs de roquettes en provenance de Gaza, sans prononcer le moindre mot sur les bombardements, les assassinats, les rafles, les emprisonnements de masse et les ratonnades en Palestine occupée, vous entendez impliquer notre pays dans une opération criminelle contre un peuple en lutte pour sa survie, le peuple palestinien. Cela ne peut qu’attiser les haines aveugles d’extrémistes, y compris en France.

Vous invoquez des « risques pour l’ordre public » pour justifier l’interdiction, par la préfecture de police, d’une manifestation en faveur de la paix juste et durable aujourd’hui à Paris. Il s’agit d’une nouvelle provocation, d’une entrave manifeste à une liberté constitutionnelle, celle de manifester, qui ne peut être justifiée par les débordements de la semaine dernière devant des synagogues de quelques fous furieux qu’il conviendrait d’ailleurs d’identifier et d’appréhender. J’en profite pour réclamer la dissolution administrative de la Ligue de Défense Juive, organisation criminelle, classée organisation terroriste par le FBI, et interdite d’activité en Israël comme aux États-Unis. L’impunité de ces barbares dont le seul but est de créer un amalgame entre judaïsme et sionisme est inacceptable.

Le conflit israélo-palestinien n’est pas un conflit religieux, il est un conflit de droit international. Le viol du droit international par Israël ne concerne pas uniquement les Palestiniens. Il ne concerne pas uniquement les militants de la cause palestinienne de part le monde et en France. Ce déni de droit et de justice concerne tous les Français, quelles que soient leurs opinions politiques, quelles que soient leurs éventuelles croyances. Car quand Israël viole le droit international, il viole aussi notre souveraineté nationale dans la mesure où ce droit international est supérieur même à notre droit national. C’est le sens des mobilisations pacifiques des Françaises et Français pour la paix, juste et durable, fondée sur l’application du droit international et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Exiger la reconnaissance du droit du peuple palestinien à un État souverain aux frontières aussi sûres et reconnues que celles de l’État d’Israël, ce n’est pas importer un conflit présenté habillement comme « bilatéral », c’est inscrire la politique française dans les principes qu’elle prétend défendre, qu’elle devrait normalement défendre, ce qui n’est pas le cas.

Votre responsabilité est écrasante, honteuse pour tout le peuple français.

Avec le soutien des pays européens, Israël a par exemple été élu à la Vice-Présidence de la commission de l’ONU en charge de la décolonisation. C’est un comble ! Comment la France a-t-elle pu donner son accord à une telle décision ?

Comment est-il possible que les autorités françaises acceptent que des citoyens français intègrent une armée étrangère d’occupation (l’armée israélienne), violant ainsi les lois internationales ?

Comment pouvez-vous accepter un mur de près de 700 kilomètres, une construction condamnée par les instances internationales ? Comment pouvez-vous accepter l’apartheid instauré en Cisjordanie occupée, l’intensification de la colonisation ?

La France devrait non pas aller à la « retenue » et à la « mesure », elle devrait non pas chercher à flatter telle ou telle communauté, mais condamner de la manière la plus ferme les actes d’Israël, sur la base du droit.

Le Conseil de Sécurité de l’ONU doit se réunir d’urgence pour condamner les exactions d’Israël et mettre en œuvre les moyens nécessaires à la protection et la sécurité des populations. Quand mobiliserez-vous la communauté internationale face à la colonisation, aux bombardements et à l’envahissement de la Palestine ?

L’absence de sanctions à son égard est un encouragement à la poursuite de sa politique de colonisation, d’agression permanente contre le peuple palestinien. A quel moment comptez-vous prendre des sanctions contre Israël, en stoppant, notamment, l’accord d’association Union européenne et Israël ?

La France, en tant que Haute Partie contractante à la quatrième Convention de Genève a l’obligation de respecter et de faire respecter la Convention en toutes circonstances (article 1) et de prendre toutes les mesures nécessaires pour poursuivre les personnes ayant commis, ou donné l’ordre de commettre des infractions graves à la quatrième Convention de Genève (article 146). Quand ferez-vous appliquer la quatrième Convention de Genève ?

La France doit agir pour qu’Israël mette fin au blocus criminel qu’il impose à la population de Gaza dont les conditions de vie ne cessent de se dégrader et accéder à l’ensemble des revendications palestiniennes : ouverture de Rafah par l’Égypte, accès libre de Gaza à la mer et libération des prisonniers libérés dans le cadre d’un accord et à nouveau incarcérés. Que comptez-vous faire ?

Le peuple palestinien n’en peut plus de l’hypocrisie. Aucune paix ne naîtra sans la constitution d’un État israélien et d’un État palestinien dans des frontières sûres et reconnues, celles de 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est. Quand mettrez-vous en œuvre votre engagement électoral de reconnaissance internationale de l’État palestinien ?

L’année 2014 a été déclarée « année internationale de la Palestine » par l’Assemblée générale de l’ONU. Étiez-vous seulement au courant ? Quand la diplomatie de notre pays sera-t-elle à la hauteur de la situation ?

Dans l’attente de vous lire et que vous agissiez enfin,

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma haute considération.

Jean-Jacques CANDELIER,
Député”

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Palestine, agir ici et maintenant!

Communiqué de l’Union des Étudiants Communistes:

Depuis près d’un mois, le gouvernement israélien dirige des opérations de guerre en Palestine. Après la mort de trois jeunes israéliens issus des colonies, ce pays est bien décidé à faire payer le prix fort aux palestiniens. Ces opérations militaires ont déjà causé la mort de plus de cent palestiniens et fait un millier de blessés.

 

L’opération « Haie de protection »

Le gouvernement israélien a lancé depuis ts jours l’opération «Haie de protection » en réponse à des tirs de roquette du Hamas, l’opération à été lancée le lundi 7 juillet à minuit. Depuis son lancement, le peuple palestinien vit sous la peur de nouvelles attaques. Ces attaques viennent se rajouter à la longue liste des exactions du gouvernement israélien contre les palestiniens.

 

Le ministère des affaires étrangères, quant à lui, condamne… les tirs de roquette du Hamas, mais pas ces opérations meurtrières.

 

Cette opération n’est en aucun cas une réponse légitime au vue de la situation.

 

Mettons un terme à une violence meurtrière

 

Les jeunes et étudiants communistes mènent une grande bataille pour la reconnaissance de l’État palestinien et la fin de la colonisation en Palestine, seule solution viable pour une paix juste et durable au Proche Orient. Le gouvernement français et l’Union Européenne doivent arrêter de soutenir économiquement et politiquement la colonisation de la Palestine. Dans sa 59ème proposition, François Hollande s’est engagé à reconnaître la Palestine à l’ONU, il est plus que temps de le faire ! Assez de promesses, nous voulons des actes !

 

– Nous exigeons la fin de l’opération « Haie de protection », les bombardements doivent cesser !

 

– Nous exigeons de François Hollande la reconnaissance unilatérale de la Palestine comme État. Ce qui est totalement possible puisque 130 pays l’ont déjà fait.

 

– Nous exigeons que François Hollande et de l’Union Européenne appliquent des sanctions diplomatiques et économiques contre le gouvernement israélien tant qu’il ne respectera pas le droit international.

Les Bal des étudiants aux couleurs de la Palestine

 

Les étudiants communistes feront vivre la voix de la paix et de la justice en Palestine tout au long de l’année et durant le bal des étudiants qui se tiendra à la place des Abbesses les 13 et 14 juillet à Paris.

Les étudiants communistes sont plus déterminés que jamais à mener la lutte pour la reconnaissance de la Palestine et pour une paix juste et durable au Proche Orient !

 

Soyons le plus nombreux possible lors des prochaines mobilisations pour faire entendre la voie des palestiniens et de la paix!

SIGNER LA PÉTITION POUR LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT PALESTINIEN
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Palestine : le massacre doit cesser ! RASSEMBLEMENT A SAINT-ETIENNE SAMEDI 12 JUILLET 14H30 PLACE DE L’HOTEL DE VILLE

Communiqué du Mouvement Jeunes Communistes de France

 

Depuis près d’un mois, le gouvernement israélien dirige des opérations de guerre en Palestine. Après la mort de trois jeunes israéliens issus des colonies, ce pays est bien décidé a décidé de faire payer le prix fort au peuple palestinien. Les raids meurtriers (centaines bombardements à Gaza, plus de 40 morts) s’ajoutent aux enlèvements, aux détentions extra-judicaires.

Certains parlent d’escalade, de tensions : c’est un massacre à ciel ouvert qui se déroule ; celui d’un Etat d’occupation contre un peuple qui exige sa liberté, son droit à exister dans un Etat digne et souverain.  Nous n’oublions pas la poursuite de la colonisation, la violence permanente envers le peuple palestinien qui mène à la situation actuelle.

Le gouvernement israélien est prêt à tout pour écraser la résistance et l’unité palestinienne.

Un gouvernement prêt à tout pour briser un peuple

Alors que 40 000 réservistes israéliens ont été appelés en renfort, on peut craindre le pire. Quelle est la réaction de la France ? Par un communiqué, le ministère des affaires étrangères condamne les tirs de roquette palestiniens…mais pas les bombardements israéliens qui tuent massivement ! L’opération « Haie de protection » semble prendre le même chemin que celle de « Plomb Durçi» en 2009 qui avait fait plus de 1500 morts et 4000 blessés.

D’habitude si prompts à condamner les atteintes aux droits humains à travers le monde. Le gouvernement français est silencieux. Cette attitude honteuse révèle le vrai visage de notre gouvernement : celui du soutien implicite à une puissance d’occupation qui nie les droits fondamentaux d’un peuple à exister.  C’est insupportable !

Cette position n’est pas la nôtre. Nous faisons le choix de la paix et de la justice ! Faisons entendre la voix de la solidarité entre les peuples !

Seule notre action massive et déterminée pour une paix juste et durable permettra de changer le rapport de forces !

 

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Soirée du Peuple: Projection #21: Valse avec Bachir

Chers camarades et ami(e)s,
L’Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne vous invite:
Jeudi 28 mai 2014 à 20H
A sa prochaine Soirée du Peuple

Dans les locaux de la Fédération de La Loire du PCF au 51 Ter Rue Robespierre, 42000 Saint-Étienne

Au programme:
Projection du film Valse avec Bachir, suivie d’un débat puis d’une soirée festive avec vente de sandwichs et boissons.

Le film Valse avec Bachir est un dessin animé documentaire retraçant la quête du réalisateur à la recherche de sa mémoire des massacres de 1982 dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth, orchestrée par l’armée israélienne durant la guerre du Liban.

Cliquer ici pour s’inscrire à l’évènement Facebook

La bande-annonce:

 

“Un soir, dans un bar, un vieil ami raconte au réalisateur, Ari Folman, un rêve récurrent qui vient hanter toutes ses nuits et dans lequel il est poursuivi par 26 chiens féroces. Toutes les nuits, le même nombre de chiens. Les deux hommes en concluent qu’il y a certainement un lien avec leur expérience commune dans l’armée israélienne lors de la première guerre du Liban, au début des années 80.
Ari est surpris de n’avoir plus aucun souvenir de cette période. Intrigué, il décide de partir à la rencontre de ses anciens camarades de guerre maintenant éparpillés dans le monde entier. Afin de découvrir la vérité sur cette période et sur lui-même. Au fur et à mesure de ses rencontres, Ari plonge alors dans le mystère et sa mémoire commence à être parasitée par des images de plus en plus surréalistes…”

Venez nombreux et n’hésitez pas à partager l’information autour de vous!

Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

La situation ukrainienne

Le mois dernier, l’un de nos camarades de l’Union des Étudiants Communistes a réalisé une entrevue avec Vladimir, jeune professeur de 24 ans à l’Université de Lougansk, située dans le bassin houiller du Donbass, à l’Est de l’Ukraine.

Sa vision, qui est celle d’un habitant de l’Est du pays, ayant vécu les faits de l’intérieur, nous permet de mieux saisir les événements récents, de revenir sur ce qui s’est passé en Crimée, un scénario qui semble aujourd’hui se répéter et s’étendre dans tous l’Est de l’Ukraine, où de nouvelles insurrections contre le nouveau gouvernement de Kiev ont éclaté, avec une mobilisation massive des habitants ainsi que la défection d’unités entières de l’armée ou de la police ukrainienne. Cette entrevue permet également de mieux comprendre dans quelles circonstances a pu se dérouler le coup d’État à Kiev et l’instauration d’un nouveau gouvernement oligarchique, avec notamment l’implication de groupuscules fascistes tels que le parti Svoboda ou le Secteur droit, mais aussi avec l’ingérence directe de forces impérialistes occidentales dans le pays (États-Unis et Union Européenne)

Les Jeunes Communistes condamnent les ingérences occidentales impérialistes opérées en Ukraine et expriment leur solidarité envers la jeunesse et le peuple d’Ukraine. De même, nous apportons notre plein soutien au Parti Communiste Ukrainien et à la Jeunesse Communiste Ukrainienne, qui, depuis plusieurs mois, sont victimes de menaces, de tentatives d’interdiction, d’intimidations et d’agressions physiques mais aussi d’actes intolérables de vandalisme contre leurs locaux, en particulier à Kiev.

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Le règlement de la situation doit se faire par la voie démocratique et pacifique et se réaliser avec le peuple Ukrainien et non par l’ingérence de forces impérialistes ou par l’utilisation de la force militaire, seule réponse envoyée à ce jour contre les populations insurgés de l’Est par le nouveau gouvernement de Kiev. C’est pourquoi, comme la défendu le PCU depuis le début des événements, nous défendons la tenue d’un référendum qui puisse permettre aux Ukrainiens de décider de manière souveraine de toutes les questions de politique intérieure et extérieure, et économiques qui engagent leur avenir.

Cliquer ici pour voir l’entrevue avec Vladimir

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Vue d’un habitant de l’est de l’Ukraine

L’interview de Vladimir ci-dessous:

“Quelles sont les raisons des protestations à Kiev ?

La principale cause des protestations est la non signature de l’accord d’association avec l’Union Européenne par le gouvernement ukrainien. Les manifestations étaient pacifiques jusqu’au 30 novembre où il y a eu une dispersion par la force, ces images ont fait le tour du monde.
De plus, les manifestants de la place Maïdan croyaient sincèrement qu’avec cet accord d’association le régime des visas aurait été aboli ou simplifié alors qu’il n’y a aucun mot à ce propos dans le document d’association. Je dirais même que la majorité des gens ne comprennent pas ce que contient ce document et ils ont été délibérément induits en erreur par les déclarations nébuleuses de l’opposition à propos de l’intégration à l’Union Européenne. La dispersion par les forces de l’ordre a causé la réaction du public et très rapidement des gens de différentes régions du pays sont venus à Kiev. Dans le même temps la partie la plus radicale des manifestants s’est activée, capturant le bâtiment du conseil municipal de Kiev. L’autre signification et but de ce mouvement, et ce n’était pas caché, était la volonté d’un renversement total du pouvoir, un coup d’État, si nécessaire par la force et les armes. C’est ce qui s’est ensuite passé. Les manifestants de Maïdan ont appelé ça une révolution.

Peux-tu nous expliquer comment le gouvernement a été renversé ?

Tout d’abord, il faut parler du rôle des dirigeants de l’opposition. Après une série de négociations sans fin, à laquelle le pouvoir a été forcé, à un moment où il y avait des morts dans les rues, l’opposition a obtenu avec chantages et mensonges cette décision du Président à propos de la démission du gouvernement, non sans l’aide d’hommes politiques intermédiaires occidentaux. Le gouvernement ukrainien a donc accepté de démissionner et a accordé des concessions aux manifestants pour éviter la confrontation militaire et pour réduire le degré de tension dans les négociations. On a vu par la suite que ce n’a pas été suffisant.

Qui a pris le pouvoir à Kiev ?

En ce moment le pouvoir a été saisi par l’opposition sous la direction stricte des radicaux. Les sièges du gouvernement sont répartis sur la base de la loyauté au Maïdan, pas grâce aux qualités professionnelles. L’organisation radicale d’extrême-droite “Secteur Droit” (Pravyi Sektor) a promu le pouvoir de ses partisans par la pression et les menaces, ce sont souvent des gens peu instruits et ayant peu de compréhension de la politique et de la gestion d’un pays, mais ce sont les plus ardents défenseurs des idées nationalistes.

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Quelle est ton opinion (et celle des habitants de l’Est en général) sur ces événements ?

Les avis des gens du Sud et de l’Est sont divisés. Certains reconnaissent le gouvernement actuel comme légitime, mais la plupart pensent que ce qui s’est passé est un coup d’État, n’ayant rien en commun avec un changement de pouvoir constitutionnel. Inutile de dire que l’un des premiers actes du Parlement qui a été la suppression de la «loi sur les langues régionales» (le russe est une langue régionale dans de nombreuses régions) est une manifestation d’intolérance aux habitants du Sud-Est de l’Ukraine. Plus tard, le Parlement a modifié son point de vue, mais la réaction des gens n’a pas changé. Dans de nombreuses villes du Sud-Est s’est déroulé et se déroule d’importants meetings pro-russes en faveur de la fédéralisation de l’Ukraine et de la reconnaissance du russe comme deuxième langue officielle. Toute cette agitation se déroule dans un contexte de stagnation économique, de reculs généralisés des salaires et des avantages sociaux.

Quel est le rôle des hommes politiques occidentaux dans ces événements?

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Les hommes politiques européens et américains ont depuis le début des événements ouvertement soutenu l’opposition ukrainienne (le gouvernement actuel), montrant un manque de respect flagrant pour le Président légitimement élu. Cette grossièreté ostentatoire ne s’est pas manifestée seulement par les discours officiels des chefs d’état européens et de l’Union Européenne, mais aussi par l’arrivée d’une multitude de personnes venant d’Occident sur le Maïdan (ndlr : par exemple les français Bernard Henri Lévy ou Raphael Glucksmann). Depuis l’estrade de la place Maïdan, ils ont entonné des slogans anti-gouvernementaux, vanté les mérites de l’intégration dans l’UE et encouragé la lutte. Leur rhétorique a été de faire passer leurs opinions comme celles de tous les citoyens de l’Union européenne ou des États-Unis. Ces méthodes ont intentionnellement augmenté le degré de pression du public. Tout le mal et la misère présents dans le pays ont été mis sur le dos du Président sans preuves évidentes ou faits réels. Un exemple spécifique : la mort tragique du 19 au 21 Février au centre de Kiev de plus de 80 personnes tués par des snipers inconnus. Les médias ont immédiatement accusé le Président d’avoir du sang sur les mains. Les médias et hommes politiques occidentaux ont relayé ces informations. Mais deux semaines plus tard, grâce à la publication d’une conversation téléphonique entre des hauts fonctionnaires européens (ndlr : entre Cathrine Ashton, 1re vice-présidente de la Commission européenne, et Urmas Paet, ministre des Affaires étrangères estonien), il a été révélé la nature mystérieuse de ces meurtres, l’absence de toute enquête sur ces faits et l’implication possible de dirigeants de l’opposition. Regardez aussi l’étrange renversement du Président qui a eu lieu immédiatement après la signature d’un accord entre le Président et l’opposition lors une table ronde avec la présence des Européens “garants de la démocratie”. C’est arrivé seulement quelques jours avant la fin des Jeux olympiques d’hiver à Sotchi. C’est comme si les exécuteurs voulaient réaliser ce scénario juste à temps. Ils l’ont fait dans les temps en effet, mais n’ont pas pris en compte un autre scénario, celui de la Crimée.

Que se passe-t-il en Crimée ?

Après la capture du pouvoir à Kiev par les radicaux, tout dissident pouvait être persécuté. L’un des représentants du “Secteur Droit” a déclaré qu’un soi-disant « Train de l’Amitié » sera envoyé en Crimée, pour rétablir l’ordre dans la région. En fait, c’était une menace militaire pour la population de la péninsule de Crimée. Actuellement, la péninsule est de facto contrôlée par les forces armées du pays voisin, par les Cosaques et par les unités d’auto-défense. Cela s’est produit pour quatre raisons principales :

-Les manifestations de masse de la population de Crimée, où les manifestants ont appelé à l’aide à la Russie et à Poutine personnellement. En conséquence, les autorités de Crimée ont rédigé une déclaration officielle demandant de l’aide à la Fédération de Russie;

– La composante ethnique. La population de Crimée est en effet composée de plus de 60% de russes;

– La caractéristique historique de la péninsule. La Crimée était une terre historiquement russe (depuis 1783);

– À la lumière de ce qui précède, la Russie n’a pas le droit de laisser ses compatriotes sans protection. Et les revendications de la Fédération de Russie pour que la péninsule de Crimée redevienne russe n’ont pas été fermées.

Dans les manifestations du Sud et de l’Est du pays, on peut voir des drapeaux russes et même des drapeaux soviétiques, quelles sont les sentiments de la population à propos de la Russie et de l’Union Soviétique ?

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L’émergence de drapeaux russes et soviétiques dans les manifestations des villes du Sud-Est de l’Ukraine est un indicateur de soutien en faveur d’un rapprochement avec la Russie, ainsi qu’un appel à honorer notre passé commun. Les appels à l’adhésion à la Fédération de Russie n’ont pas de soutien réel, bien que dans certaines circonstances cette option soit possible. Quant aux réactions du public aux actions de la Russie en Crimée, de nouveau la population est divisée en deux parties. La première estime que c’est une agression injustifiée, la seconde que c’est une nécessité logique. Qui a raison ? Le temps le dira. Personnellement, je pense que les événements qui ont eu lieu à Kiev prouvent le triomphe de la violence sur la loi et le bon sens. Dans le même temps, il y a une guerre médiatique féroce, puisqu’on peut voir les informations de trois sources différentes se contredire.

Les pensées sur l’URSS sont positives. Cela rappelle une période de stabilité, de prospérité et de confiance en l’avenir. C’est la nostalgie d’une vie meilleure, qui est restée dans les cœurs et les esprits depuis 23 ans. C’est ce que beaucoup de gens pensent dans le Sud et l’Est de l’Ukraine.

Sur la base de ce qui précède, je voudrais résumer que la population ukrainienne devient à son insu l’otage d’un grand jeu géopolitique d’échelle mondiale, dont la fin est très imprévisible. Une Ukraine globale et unifiée, secouée par des contradictions internes ne permettra pas de répondre aux questions réelles de la société ukrainienne et de la réalité ukrainienne. Le soutien des dirigeants occidentaux au gouvernement actuel, ainsi que le manque de reconnaissance envers les autorités russes menacent un développement sain de la situation.

Chacun de nous croit en la sagesse des gens, c’est ce dont dépend le sort du pays. Mais peut-on vraiment attendre de la prudence après ce qu’il s’est passé à Kiev? C’est une vraie question.”

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Les oubliés de la Grande Guerre

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Dans une semaine, les Jeunes Communistes de la Loire organisent à Saint-Etienne leur traditionnelle Semaine de la Pensée Marxiste!

Elle aura lieu du dimanche 9 février au jeudi 13 février, au cinéma Le France, à la Salle de la Clé d’Voûte, à l’université Jean Monnet de Saint-Etienne…

Le thème : LES OUBLIÉS DE LA GRANDE GUERRE

La Semaine de la Pensée Marxiste a pour but de faire découvrir un événement historique méconnu ou oublié tout en faisant connaître la philosophie de Karl Marx. Chaque année, l’événement choisi est lié à une date anniversaire : en 2011 c’était la Commune de Paris (140 ans), en 2012 la guerre d’Algérie (50 ans depuis les accords d’Evian)…

Cette année, c’est la PremièreGuerre Mondiale, débutée il y a 100 ans, que nous avons choisi, pour traiter des aspects méconnus tels que l’action des figures pacifistes, l’assassinat de Jean Jaurès, les fusillés pour l’exemple avec le cas des martyrs de Vingré.
Avec la participation du cinéma Le France, le Mouvement de la Paix et le journal l’Humanité, nous aborderons ces différentes thématiques de plusieurs façons : films, conférences, débats. La soirée de clôture prendra le contre-pied de cet événement tragique puisqu’elle sera tournée vers la solidarité entre les peuples.

Nous vous attendrons nombreux et curieux pour ce temps fort de notre activité militante!

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