répression

Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”

Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”

Nous reproduisons ici un article rédigée par la journaliste Mathilde Montagnon, publiée sur le site de France Bleu Saint-Étienne Loire le Lundi 16 mai. Nous incitons au maximum de partages pour rétablir la vérité concernant la manifestation du 12 mai.
(https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/loi-travail-le-mot-d-ordre-est-de-criminaliser-la-mobilisation-le-responsable-de-la-jeunesse-communiste-de-la-loire-1463406947)

“Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”
(le responsable des jeunes communistes de la Loire)

La nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail sera particulièrement surveillée ce mardi. Notamment à Saint-Étienne où le rassemblement de la semaine dernière a entrainé des débordements devant la permanence parlementaire de Jean-Louis Gagnaire.

Les syndicats appellent à une nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail ce mardi. Une manifestation est prévue à 10h30 à Saint-Étienne. Départ devant la bourse du travail direction la place de l’Hôtel de ville. A Roanne, le rendez-vous est à 10h30 : les opposants envisagent de bloquer le Pont du Coteau avant de partir direction la mairie.

Des rassemblements sous surveillance notamment à Saint-Étienne. La semaine dernière, jeudi 12 mai, le rassemblement a dégénéré : des manifestants sont entrés dans la permanence parlementaire du socialiste Jean-Louis Gagnaire. Une banderole a été déployée. 16 policiers ont été blessés selon les syndicats de policiers. Martin Pontier, le responsable fédéral des jeunes communistes dans la Loire, revendique l’action de ces quatre militants qui ont accroché la banderole à la permanence. Une “action pacifiste et symbolique” selon lui. Et il dénonce un mensonge sur les violences perpétrées à l’encontre des policiers.


M. Pontier : Il n’y a eu aucun vol, aucune dégradation, aucune violence à l’intérieur de la part de ces quatre jeunes militants qui ont été saisis par la police, mis en joue et menacés de mort par les forces de l’ordre. Je dis qu’il y a une version mensongère. Je suis un peu scandalisé par les déclarations de la police de 16 blessés. On voit sur de nombreuses vidéos, qu’il n’y a que sept policiers qui ont chargé les manifestants. Il y a des insultes qui ont été entendues de la part de la police qui étaient non pas pour  maintenir l’ordre mais pour alimenter la haine. Le ministre Bernard Cazeneuve nous a traité de professionnels de la haine de l’État. Je dis juste qu’il y a aussi d’autres professionnels ce sont ces agents-là qui nous ont foncé dessus qui n’ont pas cherché à comprendre. Quatre manifestants ont aussi fait des déclarations sur des jours d’ITT. Nous on a pas grossi les chiffres. Je pense que le mot d’ordre c’est d’atténuer la mobilisation, de la casser, de la criminaliser, de nous faire passer pour des casseurs. Je ne vois pas à quel moment 16 policiers auraient pu être blessés“.

Un service d’ordre renforcé dans la manifestation stéphanoise

C’est donc dans ce contexte que va se dérouler la manifestation stéphanoise. Les jeunes communistes et la CGT vont mettre en place un service d’ordre renforcé. Une chaine humaine doit entourer le cortège des étudiants et des lycéens en tête de manifestation. L’objectif c’est de prévenir tout débordement. D’éviter de “tomber dans le piège” des violences que tendrait le gouvernement selon les JC qui estiment qu’il y a une volonté politique de faire dégénérer les manifestations pour “criminaliser le mouvement“. Certains manifestants seront donc chargés de filmer la manifestation, d’enregistrer des preuves en cas de besoin.

Une chose est certaine : le mouvement se durcit, se radicalise. Même s’il reste globalement bon enfant dans la Loire. Mais l’utilisation du 49-3 a remobilisé les opposants à la loi travail selon le leader de la CGT dans le Roannais, Serge Lenoir.”

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Communiqué inter-organisations suite aux événements du jeudi 12 mai 2016

Communiqué inter-organisations suite aux événements du jeudi 12 mai 2016

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Face à un enjeu politique sans précédent que représente la casse du Code du Travail, c’est 150 ans d’acquis sociaux qui sont piétinés par un gouvernement inféodé aux ordres du Capital et du patronat.

L‘arme absolue est alors brandie : le 49-3. Si ce dernier apparaît bien dans la constitution, il n’en apparaît pas moins d’une violence inouïe de la part d’un gouvernement qui se dit de gauche. Cette violence est ressentie par beaucoup comme un totalitarisme inacceptable.

Prenons garde que si ces dérives devaient perdurer, cela laisserait le champ libre à une extrême droite prête à ouvrir en grand la porte d’une dictature pour museler le peuple. Aujourd’hui, c’est bien ce même peuple qui peut et doit reprendre le pouvoir.

La réaction est à la hauteur de l’écœurement d’une population qui refuse le diktat à plus de 75% et la mobilisation spontanée du 10 mai en est l’illustration. Le peuple ulcéré a fait du 12 mai une réussite après l’annonce du vote de la loi et sa présence devant les deux permanences des députés socialistes Régis Juanico et Jean-Louis Gagnaire se voulait déterminée pour leur rappeler de qui ils tenaient leur mandat.

NI CASSEURS NI VOYOUS !

Mais des manifestants déterminés à faire entendre leur colère malgré les provocations de la BAC infiltrant les manifestations. C’est bien leur détermination et leur sens des responsabilités qui a permis que ces « provocateurs » soient sortis des rangs de la manifestation. Cette attitude est d’autant plus irresponsable de la part des forces de l’ordre que la veille, le préfet en personne, devant la CGT, affirmait sa volonté d’apaisement. Alors nous le redisons haut et fort : qui est
irresponsable ?

MAIS EN COLÈRE ET DÉTERMINÉS !

Comment en vouloir à cette jeunesse désespérée a qui ce gouvernement enlève toute perspective d’avenir, de montrer à travers une action symbolique, tant sa colère que sa détermination. Encore une fois, tout se serait bien passé sans l’intervention policière d’une brutalité gratuite en cognant cette jeunesse pour un déploiement de banderole au balcon de la permanence de Jean-Louis Gagnaire, qui nous le rappelons a soutenu le 49-3 et la loi travail. Comment appeler un État qui frappe sur sa jeunesse et qui piétine la démocratie ?

Nous tenons à rappeler que l’action a été symbolique et qu’aucune dégradation de la permanence n’a été faite. Cependant, la répression a été disproportionnée face à un appel à l’aide d’une jeunesse désenchantée. En effet, quatre de nos camarades ont été arrêtés alors qu’ils déployaient pacifiquement une banderole condamnant les trahisons du député Jean-Louis Gagnaire. La police, déjà présente sur les lieux de la permanence, a laissé l’acte se commettre pour ensuite interpeller les quatre jeunes, armes en joue pointées sur leur tête. Ensuite, plusieurs violences physiques et des menaces de mort ont été commises par les « gardiens de la paix » à l’égard de nos camarades.

Au même moment, dans la rue, les manifestants ont repoussé une horde de CRS – matraques, gazeuses et boucliers aux poings – alors que le peuple protestait contre ces excès de zèle de la part de la BAC. Alors qu’à Saint-Étienne, aucune casse n’a été faite depuis le début du mouvement, les réactions de la police laissent supposer une volonté de provocation.

Les sanctions juridiques face a cet acte de résistance peuvent être lourdes. Nous affirmons notre soutien indéfectible aux quatre jeunes poursuivis pour un acte politique symbolique fort dénonçant la dérive totalitaire de notre gouvernement.

N‘attendons plus et agissons tout de suite. Tous dans la rue le 17 et le 19 mai car ni casseurs ni voyous mais en colère et déterminés pour faire retirer cette loi et redonner le pouvoir au peuple !

Premiers signataires :

Organisation de Solidarité Étudiante (OSE)

Union des Étudiants Communistes 42 et Union des Étudiants Communistes (organisation nationale – UEC)

Union Locale CGT de Saint-Étienne et CGT 42

Jeunes Communistes 42 et le Mouvement Jeunes Communistes de France (organisation nationale – MJCF)

Parti Communiste Français 42 (PCF)

Loi Travail : Non Merci 42

Comité des Intermittents Précaires (CIP)

Union Nationale des Étudiants de France 42 (UNEF)

#OnPeutVivreMieux

Collectif Truc-Machin

Confédération Nationale du Travail 42 (CNT)

Union Nationale Lycéenne 42 (UNL)

Parti de Gauche 42 (PG)

Comité Antifasciste Saint-Étienne

Collectif pour la solidarité entre les peuples et contre les guerres impérialistes

Fédération Syndicale Unitaire 42 (FSU)

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Pétition pour l’arrêt des poursuites contre les 8 de Goodyear !

Suite à la décision de justice scandaleuse dont sont victimes 8 ex-salariés du groupe GOODYEAR à Amiens, condamnés comme des criminels à 9 mois de prison ferme et à 15 mois avec sursis, alors qu’ils ne faisaient que défendre leur emploi, nous reproduisons ci-dessous le texte de la pétition demandant l’arrêt de toute poursuite judiciaire envers ces salariés ainsi que le lien pour la signer:

Pétition adressée à François Hollande par la CGT Goodyear d’Amiens-Nord.

Pour la première fois depuis un demi siècle un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participer avec les salariés à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.

En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus 1000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.

Avec les 8 condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut faire un exemple.

Le gouvernement affiche sa volonté de mettre les Procureurs et les forces de polices aux services des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction des emplois et de l’industrie.

Évidemment les militants de terrain en général et ceux de la CGT en particulier sont les plus touchés.

C’est pourquoi nous en appelons à l’ensemble des salariés, aux militants, aux syndicats d’entreprises, unions locales, départementales, régionales, fédérations ou simples salariés solidaires, pour qu’ensemble nous fassions la démonstration de notre force.

Nous pouvons être des millions à faire reculer Hollande, Valls et Macron en commençant par leur imposer l’arrêt des poursuites contre les 8 de GOODYEAR et en organisant le plus grand rassemblement solidaire en prévision de l’appel.

Je signe l’appel Nous Sommes Tous Des Goodyear:
SIGNER LA PÉTITION

jesoutiensgy

L’action syndicale n’est pas un crime, les syndicalistes ne sont pas des voyous!
Face à cette attaque sans précédent, mobilisons-nous et soyons nombreux à signer cette pétition!

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« Ici on noie des Algériens », 17 Octobre 1961

« Ici on noie des Algériens », 17 Octobre 1961

Le 17 octobre peut paraître comme un jour banal,, une journée froide annonçant les premières neiges d’hiver. C’est dans cette atmosphère paisible que s’est déroulé le 17 octobre 1961, dans les rues de Paris, le massacre d’environ 300 manifestants algériens.
Ils étaient descendus sur les pavés dans la Capitale, lors d’une manifestation pacifiste pour l’indépendance de l’Algérie et contre le couvre-feu imposé aux nord-africains (fuyant les horreurs de la guerre qui sévissait dans leur pays) par la préfecture de Paris tenue par Maurice PAPON (qui sera jugé en 1998 pour complicité aux crimes de guerre sous l’Occupation. Mais il ne sera jamais condamné pour ses exactions du 17 octobre).
Cet événement sera marqué par la terrible répression policière qu’ordonnera le préfet à l’encontre des manifestants ; ils seront frappés, lynchés, et beaucoup finiront jetés dans la Seine ! Au total : entre 200 et 300 morts. Cette date entachera à jamais l’Histoire de France.
Dès lors, le Gouvernement de De Gaulle fera tout pour étouffer l’affaire, il emprisonnera et torturera les militants indépendantistes algériens pour tenter d’éteindre cette flamme revendicatrice.
Aujourd’hui, ce dossier sanglant commence tout juste à se rouvrir, mais il reste toujours un souvenir sensible, douloureux et tragique pour les familles des victimes.
Ayons, en ce 17 octobre 2015, une pensée pour ces hommes, ces femmes, morts pour la Liberté.

NE LES OUBLIONS PAS !

Quelques films pour se remémorer cet événement tragique :

« Ici on noie des Algériens » de Yasmina ADI : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=194359.html

« Octobre à Paris » de Jacques PANIJEL : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5847.html

La JC

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Communiqué – URGENT

Mercredi 17 juin à 6h du matin, deux familles ont été expulsées de leur logement rue Brossard à Saint-Étienne tout près de notre local. Nous avons décidé de les héberger en attendant de trouver une solution. Seulement voilà, depuis mercredi, aucun hébergement ne leur a été trouvé. Ni le Samu, ni les associations d’aide au logement, ni les pouvoirs publics ne peuvent, ou ne veulent, débloquer la situation. Alors que faire? Pour permettre à des familles de dormir ailleurs que sur le trottoir, la seule solution est-elle d’entrer dans l’illégalité? Cette situation, c’est la réalité quotidienne de milliers de personnes en France, et en particulier de personnes immigrés. Où est passé cette France qui accueillait ceux qui fuyait le fascisme, la guerre et la pauvreté? Aujourd’hui elle les ignore, les laisse à la merci de patrons voyous, de mafias, elle les laisse dans la rue. L’arrivée du PS au pouvoir n’a rien changé. Régulièrement la Préfecture, aux ordres de l’État, évacue des squats à grand renfort de CRS, et envoie aux jeunes sans-papiers scolarisés dans notre pays des “OQTF”: Obligation de Quitter le Territoire Français.
Nous, comme d’autres militants associatifs, syndicaux et politiques, continueront de nous battre pour permettre aux personnes vivant sur notre territoire de vivre dignement. L’accès au logement est un droit, l’éducation aussi.
Si à Saint-Étienne, des personnes peuvent nous aider à trouver un logement, merci de nous contacter le plus rapidement possible.

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Semaine de la Pensée Marxiste 2015: EN ROUTE VERS LA LIBERTÉ DES PEUPLES!

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EN ROUTE VERS LA LIBERTÉ DES PEUPLES!
Dans le cadre de la Semaine de la Pensée Marxiste, initiative qui se tient sur l’ensemble des universités de France, l’UEC Saint-Étienne organise une semaine d’évènements autour de la Liberté des PeuplesVoici le programme de la Semaine de la pensée marxiste à Saint-Étienne :

Dimanche 22, 18h :
Soirée d’ouverture de la Semaine
Projection du film “Françafrique: l’argent roi” suivi d’un débat sur la liberté.
Local des Jeunes Communistes de la Loire, 3 rue Brossard

Lundi 23, 18h: ­
100 ans après la 1ère Guerre Mondiale:
­Libertés et dominations dans la mondialisation
Quels possible pour les peuples aujourd’hui?
présentée par Daniel Durand, Instituteur public, journaliste politique, blogueur et chercheur en relations internationales, ancien secrétaire national du Mouvement de la paix (auteur notamment de “Irak, qui a gagné” et “Changer le monde…changer l’ONU”
UJM – Amphi E01

Mardi 24, 18h: Le combat pour la liberté du peuple Palestinien,
Présentation par Nordine Idir, Secrétaire Général des Jeunes Communistes du livre “Palestine- France quand les jeunes Résistent !”, co-écrit avec Salah Hamouri, ancien prisonnier Palestinien. Cette rencontre sera l’occasion de discuter des combats autour de la liberté du peuple Palestinien, de la résistance à mener en France et de l’espoir qui existe encore et toujours pour la justice et la Paix.
UJM – Amphi D03

Mercredi 25,18h: Quelles voies vers la liberté pour les Kurdes aujourd’hui?
Cette conférence nous permettra de découvrir le peuple kurde, son histoire, sa culture, mais aussi de comprendre son combat menée au Proche et Moyen-Orient, son combat politique mais aussi sa lutte acharnée contre l’organisation armée djihadiste de l’État Islamique, et enfin quelle solidarité internationale nous pouvons avoir avec ce peuple en France.
présentée par Aydin BARAN, étudiant en Master 1, militant et représentant du Centre Démocratique Kurde de Marseille.
UJM – E01

Vendredi 27, 18h
Soirée de clôture de la semaine
Le combat contre les atteintes à la liberté en France
Témoignages de militants syndicaux CGT (5 de Roanne) sur la répression et les atteintes à la liberté dont ils ont été victimes dans le cadre de leur combat pour les salariés.
Suivi d’une soirée festive.
Local des Jeunes Communistes de la Loire, 3 rue Brossard

Venez nombreux!

L’évènement Facebook: https://www.facebook.com/events/434770323340281/
spm

Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Union des Étudiants Communistes

Nous portons plainte pour injure contre le Maire de Saint-Etienne!

Texte adopté en Assemblée GénéraleFaucille_marteau_JC

Samedi 5 juillet , lors de la commémoration du centenaire de l’assassinat de Jean Jaurès, Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne, s’est exprimé en ces termes à propos de militants de la Jeunesse Communiste de la Loire : « ce sont des fascistes, ce sont des anarchistes, ils ont un drapeau anarchiste ». M. Perdriau réagissait à la présence d’un drapeau rouge porté par une dizaine de jeunes communistes. Il ne doit pas connaître cette photographie prise au Pré-Saint-Gervais en 1913, lors d’un discours pacifiste, où Jaurès s’est fait immortaliser devant un drapeau rouge. Ce drapeau rouge est le symbole de l’unité du peuple français contre l’oppression, de la fondation de la République et il constitue ainsi l’une des trois couleurs du drapeau national. C’est pour poursuivre cet idéal de la gauche révolutionnaire que nos camarades arboraient ce jour-là ce même drapeau. En assimilant celui-ci à un symbole anarchiste, M. Perdriau chercherait-il à faire oublier le sens réel de cette mémoire ? Pire que cela, il crée des amalgames en faisant des affiliations politiques honteuses : nos camarades avec un drapeau rouge seraient non seulement anarchistes mais aussi fascistes !

Deux jours plus tard lors du conseil municipal du lundi 7 juillet, Maryse Bianchin, élue PCF, interpella le maire afin qu’il retire ses propos insultants. M. Perdriau précisa alors le fond de sa pensée : selon lui, le communisme s’apparente au nazisme, voilà pourquoi il nous avait qualifié de fascistes lors de la commémoration du 5 Juillet.

Nous Jeunes Communistes de la Loire, déplorons ces attaques verbales envers nos camarades présents ce jour-là et par là même, envers l’ensemble de notre organisation. Depuis toujours, les jeunes communistes ont prolongé le combat jaurésien pour la paix et la liberté : pour la libération de Mandela et contre le régime d’Apartheid, la Résistance anticolonialiste en Algérie, la paix en Palestine, etc. Cette année 2014, notre organisation était à l’initiative d’une semaine de la pensée marxiste consacrée à la figure de Jean Jaurès ainsi que d’un tournoi de football en faveur de la Palestine. Si nous saluons la tenue de cérémonies en la mémoire de Jaurès, notre adhésion à ses thèses ne se restreint donc pas à faire acte de présence lors des commémorations. Nos camarades sont à leur place dans de tels rassemblements, les qualifier ce jour-là de fascistes est ainsi vraiment déplacé et absurde, qui plus est dans la bouche d’un élu de la République.

De plus, l’Histoire de Saint-Étienne s’est en partie écrite avec le sang des communistes de la Loire. Ici, les communistes furent nombreux à prendre le maquis ( Haute-Loire, Pilat, monts du Forez, etc.) et à entrer en Résistance contre le régime de Vichy allié à l’Allemagne nazie. Ils furent nombreux à ne jamais revenir. Parmi ces grands noms de la Résistance locale, il y a Théo Vial-Massat, Baptiste Beaulaigue, Serge Veyssière, Camille Pradet, Denise Bastide ou Joseph Sanguedolce, un des prédécesseurs de M. Perdriau à la mairie. Ces résistants étaient tous des communistes dont l’engagement contre le fascisme, pour la liberté et la République française devrait inspirer d’avantage de respect à l’actuel maire de Saint-Étienne.

En assimilant communisme et nazisme, M. Perdriau souhaite faire disparaître une double mémoire. Celle de la gauche révolutionnaire, de son combat historique pour la paix, la justice sociale, contre le fascisme et l’impérialisme, et celle de la droite libérale et conservatrice, dominée par la défense des intérêts de la haute bourgeoisie et du système capitaliste, proche dans les valeurs mais aussi dans les actes et les alliances politiques avec l’extrême-droite.

Monsieur Perdriau sait bien que nous ne sommes pas des fascistes mais dire cela lui permet de détourner la réalité historique selon ses intérêts politiques, en attribuant les pires atrocités de l’Histoire à ceux qui les ont combattus et qui étaient souvent bien seuls dans leur lutte.

Ils étaient antifascistes, nous le sommes. Ils étaient communistes, nous le sommes. Ils portaient le drapeau rouge, nous le portons et le porterons toujours.

En définitive, M. le maire de Saint-Étienne cherche à jeter le discrédit sur notre idéologie politique : le marxisme. Il jette par la même le discrédit sur l’œuvre et l’action du grand tribun qu’était Jean Jaurès, l’un des plus grands représentants du marxisme en France. Souvenons-nous que de son vivant, Jaurès a été conspué et insulté par la droite française au nom de l’Union Sacrée. Elle continue de le faire aujourd’hui en dépolitisant son combat.

Si, finalement, c’est notre esprit révolutionnaire que M. Perdriau ne supporte pas, comment pouvait-il rendre hommage à Jean Jaurès qui était comme nous, un révolutionnaire ?

Vive le Socialisme !

Hommage à Jean Jaurès !

Nous continuons son combat.

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Contacts presse/radio

Palestine, agir ici et maintenant!

Communiqué de l’Union des Étudiants Communistes:

Depuis près d’un mois, le gouvernement israélien dirige des opérations de guerre en Palestine. Après la mort de trois jeunes israéliens issus des colonies, ce pays est bien décidé à faire payer le prix fort aux palestiniens. Ces opérations militaires ont déjà causé la mort de plus de cent palestiniens et fait un millier de blessés.

 

L’opération « Haie de protection »

Le gouvernement israélien a lancé depuis ts jours l’opération «Haie de protection » en réponse à des tirs de roquette du Hamas, l’opération à été lancée le lundi 7 juillet à minuit. Depuis son lancement, le peuple palestinien vit sous la peur de nouvelles attaques. Ces attaques viennent se rajouter à la longue liste des exactions du gouvernement israélien contre les palestiniens.

 

Le ministère des affaires étrangères, quant à lui, condamne… les tirs de roquette du Hamas, mais pas ces opérations meurtrières.

 

Cette opération n’est en aucun cas une réponse légitime au vue de la situation.

 

Mettons un terme à une violence meurtrière

 

Les jeunes et étudiants communistes mènent une grande bataille pour la reconnaissance de l’État palestinien et la fin de la colonisation en Palestine, seule solution viable pour une paix juste et durable au Proche Orient. Le gouvernement français et l’Union Européenne doivent arrêter de soutenir économiquement et politiquement la colonisation de la Palestine. Dans sa 59ème proposition, François Hollande s’est engagé à reconnaître la Palestine à l’ONU, il est plus que temps de le faire ! Assez de promesses, nous voulons des actes !

 

– Nous exigeons la fin de l’opération « Haie de protection », les bombardements doivent cesser !

 

– Nous exigeons de François Hollande la reconnaissance unilatérale de la Palestine comme État. Ce qui est totalement possible puisque 130 pays l’ont déjà fait.

 

– Nous exigeons que François Hollande et de l’Union Européenne appliquent des sanctions diplomatiques et économiques contre le gouvernement israélien tant qu’il ne respectera pas le droit international.

Les Bal des étudiants aux couleurs de la Palestine

 

Les étudiants communistes feront vivre la voix de la paix et de la justice en Palestine tout au long de l’année et durant le bal des étudiants qui se tiendra à la place des Abbesses les 13 et 14 juillet à Paris.

Les étudiants communistes sont plus déterminés que jamais à mener la lutte pour la reconnaissance de la Palestine et pour une paix juste et durable au Proche Orient !

 

Soyons le plus nombreux possible lors des prochaines mobilisations pour faire entendre la voie des palestiniens et de la paix!

SIGNER LA PÉTITION POUR LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT PALESTINIEN
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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

Manifestation contre l’expulsion de 5 jeunes demandeurs d’asile d’un foyer stéphanois:

Rendez vous le Jeudi 17 avril à 10h30, Place du Peuple:

Ils étudient ici et vivent ici, nous voulons qu’ils restent ici!

Cette manifestation sera l’occasion de montrer aux autorités compétentes que les jeunes ne baissent pas les bras et veulent que Mirush, ainsi que la famille Tali et les 4 autres jeunes du foyer Clairvivre menacés d’expulsion puissent vivre sereinement en France et poursuivre leurs études.

Les Jeunes Communistes de la Loire appellent la jeunesse stéphanoise à participer en grand nombre à ce mouvement de solidarité avec les jeunes menacés d’expulsion par la Préfecture!

Rendez-vous Place du Peuple à 10h30 et marche jusqu’à Jean-Jaurès et devant la préfecture.

 

Voir l’appel des lycéens de Jean Monnet:
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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

Rassemblement Jeudi 27 février à 17h30 devant la statue de la Liberté à Saint-Étienne (entre l’Université et Centre 2), pour protester contre les menaces d’expulsions.

Communiqué des Jeunes Communistes de la Loire

L’heure est au constat.

Après la dernière conférence de mercredi dernier à la Préfecture, nous avons la certitude que Fatos, Raman, Mirush, Djimy et Pedro, les 5 jeunes du foyer de clairvivre, risquent de se faire expulser d’ici les vacances de mars.

En effet, ces cinq jeunes résidents d’Habitats jeunes Clairvivre (à Saint-Étienne) font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) alors qu’ils ont fait la preuve de leur volonté d’intégration.

Qu’on en juge :

Mirush Mehmeti, arrivé en France en septembre 2011, n’a eu de cesse de parfaire sa maîtrise de la langue française et prépare actuellement un CAP Froid et Climatisation au lycée professionnel Pierre Desgranges, à Andrézieux, où il est très apprécié.

Fatos Torba est arrivé en France en juin 2012. Lui qui alors ne savait pas parler français l’a appris en autodidacte et a pu intégrer une seconde générale au lycée Jean Monnet à Saint-Étienne. Ses excellents résultats lui ont valu les félicitations du conseil de classe et un passage en première S. Il a été remarqué par l’association Réussir Aujourd’hui (dont l’antenne stéphanoise est née à l’École des Mines de Saint-Étienne), association qui « vise à donner à de jeunes lycéens prometteurs […] l’ambition d’entreprendre des études supérieures sélectives (classes préparatoires, filières universitaires difficiles, etc…) ».

Rahman Torba, frère jumeau de Fatos, est arrivé en France en même temps que lui et réalise le même parcours d’excellence. Également félicité par le conseil de classe il est lui aussi en première S et a été lui aussi remarqué par Réussir Aujourd’hui.

Djimy Kinavuidy, arrivé à Habitats Jeunes Clairvivre en juin 2013, est en deuxième année de CAP Maçon en CFA BTP à Saint-Étienne, en contrat d’apprentissage. Ses professeurs sont très satisfaits de son travail et de son comportement et c’est un élément fort pour l’entreprise avec laquelle il a passé son contrat d’apprentissage : son patron s’engage dès à présent à l’embaucher une fois son cursus de formation achevé.

Pedro Ndombele, arrivé à Habitats Jeunes Clairvivre en janvier 2012, poursuit avec assiduité sa scolarité en deuxième année de Maçonnerie au LPP des Collines à Rive de Gier.

L’heure est à l’urgence.

Jeudi 27 février à 17h30 aura lieu un rassemblement devant la statue de la Liberté (entre l’Université et Centre 2), pour protester contre ces menaces d’expulsions.

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L’heure est au constat, à l’urgence et à l’action!

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