Travailleurs saisonniers : salariés à part entière !

Le contrat de travail

Il est obligatoire. Le contrat doit être signé par ton employeur et toi même. Tu dois avoir (et garder !) une copie de tout ce que tu signes.
Attention, vérifie de quelque contrat il s’agit. La prime de précarité ne vaut que pour les CDD et non pour le contrat saisonnier.

La rupture de contrat

Pendant la période d’essai, toi (démission) comme ton employeur (licenciement), a le droit de rompre le contrat. Le préavis est de 24h.
Après la période d’essai, le contrat peut être rompu pour cas de force majeur (à prouver), après un accord à l’amiable. Ton employeur peut également te licencier pour faute grave (à prouver). Un préavis doit être respecté.

Les heures sup’

La durée légale du travail est de 35h/semaine. Tes heures de travail doivent t’être précisées. Au-delà, on parle d’heures supplémentaires. Dans le cas des heures sup’, le travail est tout de même limité à 44H/semaine et 10h/jour. Les heures sup’ doivent être majorées.
Note tes heures sup’ régulièrement, à la fin de la saison, tu ne t’en souviendras peut-être pas !

Les pauses et les congés payés

Les pauses journalières sont à définir avec ton employeur. Tu as le droit à 20 minutes par tranche de 6h travaillées. Si tu travailles plus, ta pause peut être en une seule fois ou morcelée.
Un repos hebdomadaire de 24h doit t’être consacré. La règle est 7jours = 6 jours travaillé + 1 jour de congés. Il doit y avoir 11h de repos quotidien entre chaque période travaillée, si ce repos ne peut t’être accordé, un repos compensatoire doit être prévu. A partir de 4 semaines travaillées, tout salarié a le droit à 2,5 jours de congés payés. Le plus souvent, ils te seront payés et ils correspondront à 10% de la rémunération totale brut.

La période d’essai

Elle doit être précisée dans le contrat. Si ton contrat n’a pas de dates précises, elle est calculée en fonction de la durée minimale du contrat. La règle est 1 jour d’essai pour 6 jours travaillés, dans la limite de 2 semaines.

Le salaire

Il existe un salaire minimum. Il est déterminé par la convention collective de ta branche. Renseigne-toi auprès de l’Inspection du travail. Les mineurs peuvent percevoir moins. Leur salaire est également réglementé par ses conventions collectives.

Contre la casse de l’industrie

Les capitalistes organisent la concurrence des travailleurs au niveau mondial afin de tirer toujours plus nos conditions de travail vers le bas et délocalisent là où les conditions d’exploitation des salariés sont les plus dures. Si l’industrie dans notre département et en France est ainsi démantelée c’est parce que pour les capitalistes il n’y a qu’une seule règle qui vaille : accroître toujours plus les taux de profits au lieu de satisfaire nos besoins.

Imposons des nationalisations démocratiques sous contrôle des travailleurs et orientées vers la satisfaction de nos besoins

Le patronat organise notre précarité

Nous sommes toujours confrontés aux contrats précaires (intérim, CDD…) qui ne cessent de se multiplier. Ces conditions de travail nous contraignent à accepter des conditions d’exploitation de plus en plus dures (rémunération au SMIC, interdiction des activités syndicales…) sous la menace de voir son contrat non renouvelé.

Exigeons des emplois stables pour tous et des augmentations de salaires qui nous permettent de vivre dignement

Organises-toi pour rompre avec le capitalisme

Organisés nous pouvons faire céder le patronat pour améliorer nos conditions de vie, rompre avec le système capitaliste et construire une nouvelle société. Cette société nous l’appelons la « société socialiste » dans laquelle les moyens de production et d’échanges sont mis en commun et la production organisée pour satisfaire nos besoins. Elle seule est garante d’un changement durable de nos conditions de vie.