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150ÈME ANNIVERSAIRE DE LA COMMUNE DE PARIS – VIVE LA COMMUNE ! VIVE LA RÉVOLUTION SOCIALE !

150ÈME ANNIVERSAIRE DE LA COMMUNE DE PARIS – VIVE LA COMMUNE ! VIVE LA RÉVOLUTION SOCIALE !

De par son héroïsme, ses leçons politiques, son retentissement international, sa démonstration inédite du processus révolutionnaire de la classe ouvrière et sa validité historique en ce qui concerne la lutte pour l’émancipation du prolétariat, la Commune de Paris a écrit il y a 150 ans la première page de l’Histoire de la prise de pouvoir et de son exercice par la classe ouvrière et représente un enseignement fondamental pour le prolétariat et le mouvement communiste français et international. Le 18 mars de cette année nous célébrons le 150ème anniversaire de l’irruption héroïque de la Commune de Paris, mais aujourd’hui encore, la classe ouvrière peut continuer de tirer de nombreuses leçons de cet « assaut du ciel » mené par le prolétariat parisien de 1871.
La Commune de Paris a constitué dans l’Histoire mondiale le tout premier gouvernement de la classe ouvrière. Dans La Guerre civile en France, Karl Marx y faisait référence et qualifiait la Commune comme « essentiellement un gouvernement de la classe ouvrière, le résultat de la lutte de la classe des producteurs contre la classe des appropriateurs, la forme politique enfin trouvée qui permettait de réaliser l’émancipation économique du Travail ». De façon inédite, la Commune s’est affranchie entièrement de la soumission ou de la conciliation avec la classe dominante bourgeoise, avec les différents représentants de l’exploitation et de l’oppression. La Commune représentait aussi un gouvernement profondément internationaliste, dans le sens où elle exprimait les intérêts universels de la classe ouvrière et dans le sens où elle s’opposa aux agressions nationales contre les peuples. Elle accueillit d’ailleurs dans son sillon de nombreux militants socialistes issus de toute l’Europe.
La Commune a reconnu que la classe ouvrière, s’étant désormais constituée comme classe dominante, ne pouvait pas gouverner en utilisant la vieille machine étatique, militaire et bureaucratique de la démocratie bourgeoise et qu’elle devait entreprendre de l’anéantir. Cette expérience historique a alimenté et enrichi la conception scientifique du marxisme. La Commune a mis en place la première Dictature du Prolétariat : en balayant toute la machine étatique bourgeoise, en supprimant l’armée professionnelle et l’ancienne police et en la remplaçant par le peuple en armes, ainsi qu’en instaurant une véritable démocratie prolétarienne, avec notamment l’élection de tous ses nouveaux mandataires sous le salaire maximum que pouvait toucher un ouvrier et en ajoutant le principe de mandat impératif, « révocable, comptable et responsable » permettant aux travailleurs d’exercer un contrôle et une surveillance directs de leurs élus.
La Commune de Paris, avec ses presque deux mois d’existence (72 jours), et face à l’agression unie des classes dominantes de France et d’Allemagne qui l’ont écrasé dans un bain de sang lors de la Semaine sanglante, a révélé aux yeux des peuples le véritable caractère de la démocratie bourgeoise, qui est en réalité la dictature d’une classe sur une autre : celle de la bourgeoisie sur le prolétariat et l’ensemble des exploités et des opprimés.
La Commune de Paris, une fois au pouvoir, a pris en peu de temps d’importantes mesures et a réalisé une œuvre sociale d’une ampleur exceptionnelle : elle sépara l’État de l’Église et expropria les propriétés de cette dernière. Elle supprima les subventions gouvernementales au culte et annula les rétributions économiques que l’État accordait, jusque là, aux prêtres. Elle reconnut le caractère laïc, gratuit et universel de l’enseignement public et augmenta les salaires des enseignants. Elle supprima le travail de nuit dans certains secteurs, notamment pour les boulangers. Elle décréta la restitution de toutes les usines et ateliers abandonnés par les patrons ou paralysés aux mains des travailleurs et des coopératives ouvrières afin de relancer la production et, à partir de là, d’unifier les producteurs sociaux dans une organisation nationale pour une nouvelle économie. Elle interdit la prostitution. Elle annula les dettes des travailleurs et interdit la spéculation sur leurs conditions de vie. Elle créa des cantines ouvrières. Elle permit aux sans-abris d’occuper les logements vacants par la réquisition et interdit l’expulsion des locataires incapables de payer leur loyer.
La Commune de Paris était aussi plongée dans un ensemble de contradictions. L’une d’entre elles était la prédominance ou la proximité de tendances hostiles ou étrangères au prolétariat (blanquisme, proudhonisme ou bakouninisme). La Commune également, n’entreprit pas de s’emparer de la Banque de France, ce qui aurait privé le gouvernement contre-révolutionnaire de Thiers d’importantes capacités financières. Malgré cela, la Commune a triomphé comme un symbole majeur de l’émancipation sociale de la classe ouvrière et comme une forme historique de la dictature du prolétariat. Ces difficultés, hésitations et erreurs de la Commune soulignent notamment l’importance de disposer d’une théorie et d’une stratégie révolutionnaire ainsi que d’un parti communiste révolutionnaire en tant qu’avant-garde de la classe ouvrière et qu’organisation de combat pour la conquête du pouvoir par cette dernière.
La Jeunesse Communiste de la Loire, engagée dans la tâche de contribuer à l’élaboration d’une stratégie communiste révolutionnaire dans notre pays, développe un travail idéologique et militant et lutte sur tous les fronts pour la socialisation des moyens de production, pour la planification centralisée et scientifique de l’économie et pour le pouvoir ouvrier. L’exemple de la Commune de Paris, ses succès et ses échecs, ainsi que les enseignements politiques qu’elle nous lègue, continue d’inspirer nos luttes et notre projet politique révolutionnaire. Ses enseignements nous sont encore utiles de nos jours dans la lutte contemporaine pour la dictature du prolétariat, le renversement du capitalisme et la construction du socialisme-communisme.
Il est vrai que la Commune a été vaincue, que les Communards ont été fusillés, qu’environ 40.000 prolétaires parisiens ont été assassinés et 45.000 arrêtés voire déportés au bagne par la contre-révolution, mais la Commune représente un évènement sans précédent pour le prolétariat mondial, un guide pour sa théorie et sa pratique révolutionnaire. Sur les pas des Communards, nous continuons la lutte pour faire naître le monde nouveau, pour lancer de nouveaux « assauts du ciel », jusqu’à la victoire finale !
Afin de célébrer les 150 ans de la Commune, nous serons présents aux côtés des organisations syndicales, le Samedi 20 mars à 10h30, à la manifestation stéphanoise de commémoration de la Commune, qui partira du Parc Joseph Sanguedolce.
Nous proposerons également dans l’année 2021 de nouvelles initiatives politiques liées à ce 150ème anniversaire.
Publié par JC42 dans Actualités, Communiqués

DE SAINT-ÉTIENNE À MINNEAPOLIS : MÊME COMBAT ! – Luttons Contre Les Violences Policières, Le Racisme & Le Capitalisme

Le lundi 25 mai, à Minneapolis aux États-Unis, un Afro-Américain innocent et non-armé, George Floyd, a été exécuté lentement par un policier blanc déjà connu pour les multiples exactions qu’il avait commises par le passé. Les terribles images de plus de huit minutes nous montrant ce policier écrasant avec son genou le cou de George Floyd, l’étouffant jusqu’à la mort, alors que ce dernier répétait en vain “I can’t breathe/Je ne peux pas respirer”, ont fait le tour des États-Unis et du monde. George Floyd était originaire du Texas où la crise de Covid-19 l’avait privé de son emploi d’agent de sécurité. Dès le lendemain du meurtre, des centaines de milliers d’Américains de tous ages et de toutes origines sont descendus spontanément et massivement dans les rues, d’abord à Minneapolis puis dans l’ensemble du pays, pour exprimer leur aversion et leur rage légitime, pour réclamer justice pour George Floyd et pour toutes les victimes des meurtres racistes de la police américaine. La mobilisation s’étend et se poursuit encore aujourd’hui à travers tout le pays et fait face à une répression policière de plus en plus violente et militarisée. Le meurtre de George Floyd n’est malheureusement pas un cas isolé aux États-Unis. Chaque année des dizaines de personnes, issues principalement de la communauté afro-américaine sont brutalisées ou assassinées par la police. La plupart du temps, il n’y a aucune poursuite et condamnation contre les policiers coupables. Plus largement, la population noire et immigrée aux États-Unis, au delà des crimes racistes, subit massivement la pauvreté et la précarité économique ainsi que des discriminations liées à l’accès à l’emploi, à l’éducation, au logement, à la santé, etc. La pandémie de Covid-19 en est un exemple révélateur car c’est surtout la communauté afro-américaine du pays qui a été le plus touchée par la maladie.

Les États-Unis et leur héritage esclavagiste

Cette systématisation des discriminations et de la violence contre les noirs aux États-Unis ne peut se comprendre que par l’existence d’un racisme d’État structurel au système capitaliste américain. Ce racisme d’État subi spécifiquement par les Afro-Américains est issu de la période esclavagiste. Cette période se termine en 1865 après plus de deux siècles d’une domination raciale criminelle et génocidaire qui a violemment attenté à la dignité et à l’intégrité des hommes et des femmes noir·e·s. L’abolition de l’esclavage aurait du voir émerger une logique de justice, de réparations et de déconstruction du racisme en faveur des Afro-Américains. Mais l’État bourgeois américain voit au contraire dans son histoire la période de la ségrégation raciale se substituer à celle de l’esclavage, avec la promulgation de lois racistes contre les noirs américains, la privation de leurs droits élémentaires, les lynchages, etc. C’est la lutte des Afro-Américains et de l’ensemble du Mouvement pour les droits civiques qui a permis d’y mettre officiellement un terme en 1960. Mais malgré la fin de la ségrégation « légale », les États-Unis restent imprégnés par un racisme endémique, structurel à l’encontre des Afro-Américains et des communautés de couleur, qui dans sa forme la plus sévère et visible s’exprime par la répression, la violence et le crime policiers. En somme, une ségrégation de facto persiste aujourd’hui encore à travers ces discriminations raciales systémiques.

Le gouvernement Trump, comme celui de son prédécesseur Obama et tous les gouvernements américains à ce jour, républicains ou démocrates, portent d’énormes responsabilités car les discriminations, les crimes racistes, la violence policière et la répression n’ont jamais cessé aux États-Unis. Dans le même temps, les États-Unis, par leurs guerres et interventions impérialistes qu’ils mènent à l’étranger alimentent la haine raciale et nationaliste, provoquant des effusions de sang et semant de grandes souffrances parmi les peuples du monde.

La France et son héritage colonial

La France, qui est elle aussi un pays capitaliste, n’est pas épargnée non plus par le racisme d’État et par la répression et les violences policières touchant spécifiquement les populations d’origine immigrée. De façon analogue aux États-Unis, ces violences policières à l’encontre des minorités ethniques en France sont liées à un racisme structurel de nature post-coloniale.

Chaque année nous apprenons ainsi que des dizaines de personnes issues de communauté immigrées, principalement des jeunes, noirs ou arabes, et vivant la plupart du temps dans des quartiers populaires, sont ainsi harcelés, mutilés voire tués par la police française sans que celle-ci ne soit jamais inquiétée par l’IGPN ou par la justice. La justice à deux vitesses est en effet un rouage essentiel de ce système. Durant la seule période de confinement, on dénombre en France plus de dix personnes tuées des mains de la police. La police semble intouchable et toute une propagande est orchestrée pour défendre et justifier ses exactions contre toutes dénonciations, en témoigne la récente campagne médiatique de dénigrement contre la chanteuse Camélia Jordana qui avait mis à jour la question des violences policières ou encore l’acharnement contre la famille Traoré.

États-Unis, France, même combat!

Ce que nous devons comprendre à travers les contrôles d’identité abusifs, les «interpellations musclées», les agressions racistes, les soi-disant «bavures» n’est autre que l’expression la plus violente et visible de la domination de classe exercée par l’État bourgeois à travers sa Police. L’unique rôle de la police et de l’État dans notre société capitaliste est en réalité de défendre les privilèges, la propriété et la structure du pouvoir de la classe capitaliste monopoliste. Aux États-Unis comme en France, et dans l’ensemble des pays capitalistes, le racisme d’État engendre partout au service de cette classe des franges entières de travailleurs paupérisés, ultra-précaires, corvéables à merci, isolés et surexposés à la répression et aux violences policières. Le système capitaliste cantonne certains groupes ethniques aux plus bas niveaux économiques de nos sociétés, tout en générant à leur encontre un racisme endémique et structurel.

L’injustice économique se retrouve renforcée par des critères racistes qui ont pour objectif la division du prolétariat que seule une lutte de l’ensemble de la classe ouvrière et un changement révolutionnaire de la société pourra endiguer. Comme depuis toujours, l’État bourgeois compte sur cette division du prolétariat pour mieux nous exploiter et nous réprimer sans menace d’une réponse unie de l’ensemble de la population, espérant bien que celle-ci tombe dans le piège du racisme, empêchant ainsi toute solidarité de classe. Les discours racistes et nationalistes n’ont pour seuls buts que d’empoisonner la conscience des travailleurs blancs, de leur faire accepter l’oppression de leurs frères de classe, de diviser ainsi notre camp et renforcer celui de la bourgeoisie.

C’est pourquoi, nous communistes, dénonçons la brutalité abjecte de la Police Française, mais souhaitons rappeler que cette dernière est l’expression d’une domination dont tous faisons les frais. Que victimes ou non de ces violences, nous tous sommes concernés car tous de la même classe. Que le martyre des quartiers populaires, la gestion désastreuse de l’épidémie de Coronavirus, les mauvaises conditions de travail, le chômage et la misère font partie de la même oppression et font les mêmes victimes. Que dans cette guerre de classe à sens unique, seule la solidarité nous permet de lutter, seule notre unité et notre organisation, sans distinction de couleur ou d’origine, nous permettra de vaincre.

Des mesures urgentes, tout de suite!

Avant d’arriver ensemble à la transformation révolutionnaire de la société, nous devons à court terme tout mettre en œuvre pour faire cesser l’impunité policière en France à travers certaines mesures d’urgence. La police nationale, ses politiques, ses méthodes, son armement doivent être radicalement transformés.

C’est pourquoi les Jeunes Communistes de la Loire portent les revendications immédiates suivantes :

  • L’interdiction de la technique dite du placage ventral
  • L’abolition de la pratique du contrôle d’identité, inutile et s’apparentant à une véritable campagne d’intimidation et de contrôle permanent, et générant la plupart des violences.
  • L’interdiction des armes de guerre en usage dans la police (LDB, grenades, etc) la démilitarisation et plus généralement le désarmement de la police.
  • La dissolution de la BAC, de la BST ainsi que de la BRAV-M.
  • Le contrôle et le respect de l’identification des policiers par le RIO, aujourd’hui rendus impossible par des pratiques systématiques de camouflage et de dissimulation (absence de matricule, tenues civiles, port de cagoules et de casques de moto ou de skateboard, absence d’écussons et de brassards, etc.)
    Le maintien et le respect du droit de filmer les policiers dans l’exercice de leur fonction.
  • Le placement des forces de police sous un véritable contrôle civil, impartial et indépendant (au contraire de l’IGPN qui dépend elle aussi de la Police Nationale)
  • Le jugement des policiers comme n’importe quels autres citoyens lorsqu’ils commettent un crime ou des violences. L’indemnisation des victimes.
  • La réduction des budgets du renseignement, de la surveillance, de la police et de l’armée – au profit des budgets sociaux.
  • L’abolition de la « politique du chiffre » qui est à l’origine de trop nombreuses dérives.
  • La réduction des incarcérations et du budget pénitentiaire au profit du financement de la santé, des services sociaux, de l’éducation, du logement, etc.

Renverser le système capitaliste

Nous savons néanmoins que ces quelques mesures d’urgence ne seront pas suffisantes et que les brutalités policières et plus généralement le racisme d’État ne tomberont réellement qu’avec le pouvoir bourgeois lui-même. Pour construire une société juste où l’on reconnaît à chacun et chacune une place, un travail, une dignité, une société de paix véritable, il faut faire tomber le capitalisme et l’État bourgeois.

C’est seulement par la prise révolutionnaire du pouvoir par les travailleurs eux-mêmes, organisés en tant que classe unie sans divisions quelles qu’elles soient, que l’on pourra mettre un terme aux logiques destructrices de la production capitaliste, qui permet et impose le racisme, le chômage, les crises et les guerres.

Nous soutenons donc toutes les initiatives des communautés afro-américaines et immigrées et de l’ensemble des travailleurs des États-Unis et de leurs organisations syndicales et révolutionnaires qui vont dans le sens du renversement de la classe au pouvoir.

En France aussi nous appelons donc au renversement du capitalisme et à la transformation révolutionnaire de la société. Cette société pourrissante qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes et de femmes dans ses rouages silencieux et bien huilés, celle qui nous asphyxie tous n’a que trop duré !

Comme nous le rappelait si bien la militante communiste Angela Davis : « Pour détruire les racines du racisme il faut renverser tout le système capitaliste ». Les Jeunes Communistes de la Loire font leurs ces propos de notre camarade afro-américaine et luttent dans cette voie.

Soutien à tous ceux qui se soulèvent, en France, aux États-Unis et dans le monde contre l’oppression !
Vive l’union et la solidarité internationales des travailleurs, vive le socialisme !

Justice et vérité pour toutes les victimes de violences policières !
À bas l’État bourgeois raciste et criminel !
À bas le capitalisme et l’impérialisme !

Publié par JC42 dans Actualités, Communiqués

LEURS SOUS, NOS MORTS : Le Capitalisme Tue, Préparons Un Autre Après !

À l’appel des Jeunes Communistes de la Loire et du Comité Antifa Saint Etienne : Création des Brigades de solidarité – Saint-Étienne

Voilà plusieurs semaines que le monde tourne au ralenti. En France, trois semaines de confinement se sont écoulées. Après les injonctions de Macron à ne renoncer à rien, le ton a changé : restez chez vous. Le télétravail balbutie et un pseudo enseignement à distance s’improvise dans la panique, dans la surcharge de travail surtout, pour les enseignants comme pour les élèves et les parents, accentuant les inégalités sociales et les difficultés scolaires d’une Éducation Nationale déjà si injuste. Les travailleurs précaires sont renvoyés, leurs contrats non-reconduits, sans aucune indemnité de compensation. Les entorses au droit du travail se multiplient. Les incohérences et les mensonges perdurent dans les discours gouvernementaux, tandis que leurs ordonnances attaquent ce qu’il restait de protection pour les travailleurs. Ceux qui sont confinés subissent les premières répercussions financières et psychologiques de l’isolement, et sont soumis à la surveillance et à la répression policière. Pendant ce temps les personnels de santé, les éboueurs, les aides à domicile, les caissiers et tant d’autres travailleurs restent en première ligne. De nombreux smicards sont désormais considérés comme les salariés essentiels qu’ils ont toujours été, mais qu’on n’a jamais voulu rémunérer. Macron les appelle des héros et incite à les applaudir mais il ne fournit à aucun les équipements nécessaires pour se protéger. Il les appelle des héros car il ne voit aucun problème à les laisser mourir en martyrs.

Cela fait des années que le personnel soignant conteste les politiques d’austérité menées par les gouvernements successifs qui ont voulu traiter l’hôpital comme une entreprise et la santé comme un bien spéculatif. Aucune réponse, hormis des matraques et du mépris. Pas faute d’avoir prévenu. «L’État compte les sous, on va compter les morts» : nous y sommes. Notre système social et de santé est en train de s’effondrer sur lui-même. Ou plutôt sur nous-mêmes. Leurs choix politiques nous ont condamnés. Nous n’avons pas de masques mais nous avons les preuves sous le nez. Dans les hôpitaux de la 7ème puissance mondiale en 2020, il y a pénurie de gel et de protections. La destruction de l’hôpital public, la casse de la Sécu et la privatisation de l’industrie sanitaire ont empêché tout dépistage massif, toute fourniture de matériel médical aux soignants, toute protection aux travailleurs exposés, tout moyen à la recherche. Et la mal-nommée «loi d’urgence sanitaire» a surtout donné tout pouvoir pour contourner le code du travail et les statuts de la fonction publique. Semaines de 60 heures, travail le dimanche, réduction du repos compensateur ; la voilà leur urgence. Ils n’apportent aucune réponse à la catastrophe sanitaire et piétinent les demandes des soignants: pas de budget, pas de matériel, pas d’embauche, rien. Rien sur la réquisition d’usines pour fabriquer du matériel médical, rien sur les tests de dépistage, rien sur les loyers et les factures que nous ne pourrons plus payer, rien sur les salariés forcés à poursuivre des productions non-vitales avec les risques que cela implique. Rien pour nous, rien pour les prolos, en bas-là. Rien pour les «gens qui ne sont rien». Mais 300 milliards pour garantir des prêts aux entreprises. Le système économique ou nos vies ; le gouvernement a choisi. Il y a longtemps que le capitalisme détruit et tue, mais cette fois il y a trop de morts en trop peu de temps et trop de preuves que c’était évitable. Dans son escalade au toujours plus, le capitalisme est démuni face à un imprévu ; cette pandémie est l’ultime révélateur de son échec. Le virus, c’est le capital.

La situation actuelle appelle de manière de plus en plus urgente à la résistance organisée et à la lutte pour un nouveau système. Il est désormais clair pour tout le monde qu’une société a besoin de constructions collectives pour fonctionner : des services publics, mais aussi des entreprises publiques. Nous avons besoin d’auto-suffisance alimentaire et de productions utiles, locales et planifiées, respectueuses des travailleurs et de la planète. Nous avons besoin de conditions de travail et de vie dignes et sûres. Le monde qu’ils nous imposent, c’est l’exact inverse : misère financière et sociale généralisée, surveillance et répression, course aux profits, écrasement des plus faibles, injustices, inégalités, exploitation, oppressions, aliénation, mépris de la vie. Nous valons mieux que ça, et dans toute son horreur cette pandémie nous le rappelle. Ils ont détruit nos services publics, vidé les stocks de matériel, supprimé des lits, menti, donné des protections aux bureaux de vote et des moyens aux entreprises plutôt qu’aux hôpitaux. Ils ont sacrifié des vies au nom des économies et des profits. Nous ne l’oublierons pas, nous ne le pardonnerons pas, nous ne les lâcherons pas. Nous pouvons vivre mieux.

Entre ce capitalisme à détruire et un idéal de société à construire, il y a un monde à faire émerger. Nous devons dès à présent construire des solidarités pour tenir et aider à tenir celles et ceux en première ligne, et esquisser ensemble un après possible, un après souhaitable. Un après sans eux. Surtout, pour lutter efficacement il faut lutter ensemble, c’est pourquoi nous proposons dès à présent de coordonner des actions de solidarité à destination des plus exposés et des plus fragilisés. Nous créons dès lors le groupe Facebook Brigades de solidarité – Saint-Étienne, conçu comme une plateforme de communication des besoins par les structures associatives déjà actives sur le terrain, ainsi que de mise en relation des demandes de toute personne dans le besoin et des propositions d’aide de tout volontaire. Courses et livraisons alimentaires, maraudes, assistance administrative, soutien scolaire, collecte et confection de protections à destination du personnel soignant… Oui, nous pouvons respecter les mesures de sécurité sanitaires tout en tissant des liens de solidarité concrète immédiate. Oui, nous pouvons rompre l’isolement sans trahir le confinement. Nous invitons toutes les personnes et toutes les structures qui le souhaitent à prendre contact avec nous via cette plateforme ou par mail (brigades.solidarite@gmail.com) pour s’engager à nos côtés dans ces actions de solidarité urgentes et nécessaires. Par ailleurs, nous appelons d’ores et déjà à ne reprendre ni le travail ni les cours à la sortie du confinement. Il ne doit pas y avoir de retour à la «normale». Nous appelons les stéphanois à une manifestation le jeudi suivant la sortie du confinement et nous attendons des syndicats l’annonce de grèves et de mobilisations partout en France.

À court termes nous revendiquons :

 la suspension immédiate et sans condition des loyers ainsi que des factures d’eau et d’énergie pour les particuliers
– la suspension des remboursements d’emprunt pour consommer ou se loger
– l’encadrement des prix de tous les produits de première nécessité
– la mise en place d’un programme public de distribution à domicile d’aide alimentaire et de matériel de prévention et de sécurité sanitaire
– le déblocage immédiat et sans condition de tous les moyens financiers et matériels demandés par les personnels de santé ainsi que l’embauche de personnel
– l’arrêt du travail et l’indemnisation des livreurs et de tous les salariés des industries non-vitales
– la protection sanitaire, contractuelle et financière des étudiants médicaux et paramédicaux réquisitionnés, l’arrêt du travail pour les autres apprentis et étudiants
– l’arrêt de l’enseignement et de la notation à distance, la validation d’office des examens pour tous les élèves et étudiants inscrits à un parcours de formation
– le maintien de tous les salaires à 100% et une indemnisation à 100% de leur ancien revenu pour tous les privés d’emploi et tous ceux qui ne peuvent plus exercer leur métier
– la suspension des licenciements et le renouvellement de tous les contrats de travail
– la réquisition des logements vacants et le relogement immédiat de toutes les personnes sans domicile fixe ou salubre
– la régularisation des demandeurs d’asile et des immigrés en attente de titre de séjour

A plus long terme :
– la titularisation de tous les personnels contractuels et stagiaires de la fonction publique
– l’abrogation de la réforme des retraites, de la réforme de l’assurance chômage et de toutes les mesures passées pendant le confinement
– la démission du gouvernement, la dissolution de l’Assemblée Nationale, et le jugement des responsables de la gestion catastrophique de cette pandémie
– la refonte et l’extension de la Sécurité Sociale en une seule et unique caisse, couvrant tous les risques de la vie, gérée uniquement par les travailleurs et pour les travailleurs
– le rétablissement et le rehaussement de l’ISF ainsi que la réquisition des fortunes et des biens de tous les exilés fiscaux
– des plans massifs de nationalisations et renationalisations démocratiques des grandes entreprises et entreprises des secteurs clés de l’économie
– la planification et l’orientation de la production ainsi que la redistribution des richesses en fonction des besoins

Aujourd’hui pour aider les innocents,
Demain pour faire payer les responsables,
Ne confinons pas la colère : organisons-la !

Face au Covid-19 et au capitalisme, solidarité et socialisme !

Publié par JC42 dans Actualités, Communiqués

LA JEUNESSE COMMUNISTE DE LA LOIRE CONDAMNE L’ATTITUDE IRRESPONSABLE DU FONDATEUR DU GROUPE SNF ET APPORTE SON SOUTIEN AUX SALARIÉS AINSI QU’AU SYNDICAT CGT SNF DE L’ENTREPRISE

 C’est avec stupeur que nous avons appris ces derniers jours dans la presse locale, que René Pich, fondateur et directeur général délégué de SNF, entreprise spécialisée dans le traitement des eaux à Andrézieux-Bouthéon, avait publié un communiqué interne à l’entreprise, informant qu’il avait importé de la chloroquine d’Inde, qui pouvait éventuellement être distribuée aux cadres de l’entreprise, en cas de contamination au Covid-19. Il est à noter d’ailleurs que Réné Pich avait agit en catimini, en n’envoyant cette note interne qu’aux cadres de l’entreprise et non à tous les salariés, mais fort heureusement le syndicat CGT a pu se la procurer avant de la dénoncer publiquement.

Au delà du débat actuel qui existe sur l’efficacité ou non de ce médicament, il nous parait totalement inouï et inconscient qu’un patron puisse ainsi jouer les apprentis-sorciers et pratiquer illégalement l’exercice de la médecine et de la pharmacie, mettant en danger la vie de ses salariés. D’autant que nous savons que la pratique de l’auto-médication, sans aucun avis médical et sans prescription de la part d’un médecin, a déjà causé des morts dans notre pays. Le fait que ces médicaments viennent illégalement d’Inde, via une commande internet, et qu’ils n’aient été soumis à aucun contrôle par les autorités de santé, ajoute à l’irresponsabilité de René Pich.

Dans ce contexte, nous saluons les organisations syndicales, et en particulier la CGT, qui par leur vigilance et leur réactivité ont permis de dénoncer cette pratique qui aurait pu s’avérer très dangereuse pour les salariés de l’entreprise. Depuis plusieurs mois et en particulier depuis le début de la crise sanitaire, le syndicat CGT SNF travaille d’ailleurs d’arrache-pied pour dénoncer les manquements aux conditions d’hygiène et de sécurité dans l’entreprise, ainsi que l’absence totale de dialogue social avec la direction et son mépris des salariés.

Ces derniers mois, Réné Pich avait notamment déjà fait parler de lui et s’était illustré par son mépris du danger, n’hésitant pas, en pleine crise sanitaire, à comparer les salariés qui souhaitaient rester confinés à des “rats”, à travers une autre note interne à l’entreprise.

À SNF et dans chaque entreprise, en France et dans le monde, toutes les mesures doivent être prises dès maintenant pour protéger la santé des salariés, en particulier l’arrêt immédiat de l’ensemble des installations et activités non essentielles aux besoins vitaux ! Les travailleurs n’ont pas à mettre leur vie en danger pour les profits capitalistes d’une bande d’exploiteurs !

Publié par JC42 dans Actualités, Communiqués
IMPÉRIALISME, BAS LES PATTES DU VENEZUELA! – Déclaration de la FMJD

IMPÉRIALISME, BAS LES PATTES DU VENEZUELA! – Déclaration de la FMJD

Aujourd’hui, alors que les contradictions de l’impérialisme ne cessent de s’aggraver et exposent les peuples à de nouvelles menaces et de nouveaux dangers, la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique (FMJD) insiste sur la lutte continue des jeunes contre l’impérialisme, pour une société de paix, de progrès social et de justice et pour la fin de l’exploitation.

Cette situation s’aggrave dans toutes les régions du monde de différentes façons. En Amérique latine, les États-Unis et leurs alliés ainsi que l’Union européenne ont des objectifs évidents. Les intérêts impérialistes de dominer et de piller les ressources de l’Amérique latine et des Caraïbes sont clairement démontrés et s’expriment également par une ingérence systématique, soutenue par une offensive idéologique brutale, principalement par les médias.

Dans ce contexte, la République bolivarienne du Venezuela a été l’épicentre de cette attaque. En plus de vouloir contrôler les ressources énergétiques et la position géostratégique du pays, qui ont toujours été les principales cibles des impérialistes, ils veulent faire clairement comprendre qu’ils n’admettent pas le droit des peuples à choisir leur propre voie de développement en dehors de leurs intérêts hégémoniques.

L’intensification de l’agression économique et l’énorme soutien de la droite et des groupes fascistes par les États-Unis ne feront pas plier le peuple du Venezuela.

Nous dénonçons les menaces et les tentatives de violation de la souveraineté du Venezuela ainsi que le refus de reconnaître le président légitime Nicolás Maduro Moros.

Nous réaffirmons notre soutien au peuple vénézuélien dans sa lutte pour la sauvegarde de la souveraineté, de l’indépendance, de la stabilité, de la paix et du développement du pays.

Pour ces raisons, le Conseil Général de la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique a pris la décision de lancer une campagne de solidarité, à la date historique du 14 juin, date de l’anniversaire du Commandant Ernesto Che Guevara, sous le titre “Impérialisme, bas les pattes du Venezuela”.

Dans ces circonstances, il est très important d’être conscient de toutes les sales attaques de l’impérialisme contre le Venezuela. Il est important que toute personne progressiste, démocratique et pacifiste puisse dénoncer ces attaques répugnantes des impérialistes. Dans un monde d’injustice, la solidarité est l’arme des peuples !

Publié par JC42 dans Actualités, Communiqués, International
Déclaration de la FMJD à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement

Déclaration de la FMJD à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement

Nous publions ci-dessous une traduction d’une déclaration de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique, publiée le 5 juin 2019, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement :

Le 5 juin a été déclaré Journée mondiale de l’environnement par une décision de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

La destruction de l’environnement est une conséquence inévitable de la structure impérialiste du monde. Les cercles impérialistes, qui se préoccupent avant tout d’assurer leurs propres profits économiques sans se soucier des peuples, sacrifient l’environnement et l’avenir de la planète.

Depuis quelques années, une prise de conscience sur la pollution de l’environnement s’est fortement développée. Nous nous félicitons des manifestations massives qui mettent en avant des revendications contre la surexploitation de l’environnement et nous réaffirmons que la lutte pour la protection de l’environnement et en faveur des peuples ne peut être séparée de la lutte contre l’impérialisme et sa nature destructrice.

La responsabilité personnelle est également l’un des facteurs qui entrent en ligne de compte, mais nous demandons aux jeunes d’être prudents de ce côté-ci dans les discussions qui entourent l’environnement. Les classes dirigeantes du monde, l’impérialisme lui-même, déploient beaucoup d’efforts pour convaincre les peuples que la destruction de l’environnement serait de la faute de chaque individu séparément. Ils tentent ainsi de se dédouaner de leur propre responsabilité et de cacher les conséquences catastrophiques du mode de production impérialiste.

La FMJD croit que la seule solution pour mettre fin à l’exploitation ainsi à la pollution de l’environnement réside dans le renversement de l’impérialisme et dans la victoire finale des peuples. Dans cette direction, nous continuerons à lutter contre les causes profondes des guerres et de la destruction de l’environnement, pour la construction d’une société supérieure nouvelle, faite de paix et de justice sociale.

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Appel commun des organisations de jeunesse communistes d’Europe aux jeunes pour le renforcement de la lutte contre le capitalisme et l’UE, pour l’Europe des peuples, du socialisme !

Appel commun des organisations de jeunesse communistes d’Europe aux jeunes pour le renforcement de la lutte contre le capitalisme et l’UE, pour l’Europe des peuples, du socialisme !

Nous reproduisons ci-dessous l’Appel commun de 25 organisations de jeunesse communistes d’Europe publié à l’occasion des prochaines élections européennes :

Les organisations de jeunesses communistes d’Europe qui signent ce texte, à l’occasion des prochaines élections européennes, s’adressent aux jeunes de nos pays qui voient leur vie se dégrader et leurs rêves se faire écraser par la politique antipopulaire de l’Union européenne et des gouvernements.

L’UE est une union d’États qui a pour but de servir le grand capital, d’assurer les profits des grands groupes commerciaux européens en écrasant les droits des peuples et des jeunes.

Le seul acquis, que l’UE et les gouvernements promeuvent avec tant de passion, est le sacrifice des travailleurs pour la compétitivité du marché européen, son élargissement et la monnaie commune.


Les données sont révélatrices

– 113 millions de personnes, soit 22,5% de la population, vivent en dessous du seuil de pauvreté officiel

– 12,5 millions de jeunes sont en mobilité professionnelle, sans travail ni études

– 10,2 % des élèves abandonnent l’école

– Éducation, Santé, Sport, Culture, tout se mesure en fonction du profit.


L’UE est antipopulaire par nature

Les affirmations selon lesquelles l’Union européenne peut devenir pro-populaire sont fausses. L’UE ne peut pas être humanisée, elle ne peut pas être transformée en une Europe des travailleurs. L’UE ne change que pour le pire pour les peuples et les jeunes. Les partis qui parlent de la soi-disant démocratisation de l’UE cachent le fait que, dans leur pays, ils ont mis en œuvre ou continuent de mettre en œuvre la même politique antipopulaire, comme tous les gouvernements de l’UE. Ils le font pour répondre aux besoins du grand capital de l’Europe dans sa compétition avec les économies des États-Unis, du Japon, de la Chine, de la Russie et de l’Inde sur la base de l’économie capitaliste.

Les “libertés” de l’UE se sont avérées être les libertés des groupes d’entreprises pour maximiser leurs profits, en intensifiant de manière de plus en plus flexible l’exploitation des travailleurs. L’UE cible les jeunes, formant une main-d’œuvre encore moins chère pour les grandes entreprises, sans travail, sans assurance et sans droits sociaux, une main-d’œuvre qui se déplacera même de pays en pays. La “mobilité” de l’UE est essentiellement la liberté des entrepreneurs de transférer leur production d’un pays à l’autre avec une main-d’œuvre moins chère, généralement dans de meilleures conditions de rentabilité, laissant derrière eux des files de chômeurs. En même temps, l’UE tente, par la “mobilité”, de donner l’illusion aux peuples que c’est leur “maison commune” qui offre des “opportunités d’emploi” pour tous, cachant le fait que c’est une errance de pays en pays, de profession en profession, ayant comme critère la rentabilité des groupes commerciaux. Un foyer commun pour les jeunes des couches populaires et ouvrières et des groupes d’entreprises ne peut pas exister !

L’UE procède rapidement à l’abolition du caractère public des universités en imposant des frais de scolarité, en endettant les étudiants à cause des prêts et en renforçant l’intervention des entreprises dans l’éducation. Elle utilise la formation professionnelle pour former des employés encore moins chers, pour ajuster les salaires aux bas niveaux. Elle crée le “Corps Européen de Solidarité” en tant que mécanisme d’intégration et de participation des jeunes dans le cadre d’une main-d’œuvre très bon marché ou même en tant que volontaires, légitimant le travail non rémunéré de diverses manières.


L’UE représente un grave danger pour les jeunes et les peuples

Les inégalités et les interventions impérialistes sont dans l’ADN de l’UE depuis sa fondation en tant qu’alliance interétatique et impérialiste. Elle mène des guerres impérialistes en coopération avec l’OTAN, au nom de la fausse “exportation de la démocratie et des valeurs de l’UE”. L’UE considère l’OTAN comme un “pilier fondamental de la sécurité européenne”, elle met en danger les peuples d’Europe en soutenant la stratégie agressive de l’OTAN pour l’encerclement de la Russie. Avec un armement massif basé sur le Traité de Lisbonne et l’objectif de l’OTAN de 2% du budget de l’État pour chaque État membre, les guerres de demain se préparent aux dépens des populations. En attendant, elle prend des mesures pour sa propre action indépendante, renforçant son agressivité et sa militarisation, créant des forces de réaction rapide pour les opérations de guerre, telles que PESCO. Déjà dans les eaux européennes, des réfugiés se noient, dont les terres d’origine sont bombardées, tandis que la majorité des survivants, dont le marché du travail européen n’a pas besoin, s’entassent dans des zones sensibles.

L’UE et les gouvernements intensifient la répression du mouvement ouvrier – populaire, ils intensifient la surveillance au nom de la lutte contre le “terrorisme et la radicalisation”. Cette union anticommuniste du capital criminalise les partis communistes, leurs organisations de jeunesse et leurs symboles, tout en soutenant les gouvernements qui émergent avec le soutien des forces fascistes, comme celui de l’Ukraine. L’équivalence historiquement infondée du fascisme avec le communisme est sa politique officielle. Elle tente ainsi de modifier le contenu du 9 mai, jour de la Grande Victoire antifasciste des peuples contre la bête nazie, en l’appelant “Jour de l’Europe”.

L’UE est un ennemi juré de la lutte pour l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme, car cela signifierait aussi la fin de l’alliance prédatrice du capital.

Il faut mettre un terme à l’Europe du chômage, à l’abolition des droits et libertés des personnes, à la rentabilité d’une poignée d’exploiteurs. Il faut ouvrir la voie à la satisfaction des besoins contemporains des jeunes et des gens. Dans cette belle lutte, nous, les communistes, appelons les jeunes des couches populaires ouvrières à se battre ensemble avec nous.


Pour une Europe des peuples et non des capitalistes

Il y a une expérience importante qui a malheureusement été acquise de la manière la plus tragique pour les intérêts de la population au cours des dernières années. La politique antipopulaire ne peut pas être renversée avec le peuple en marge, mais à travers son ralliement avec les communistes dans la lutte pour un travail stable avec les droits, l’éducation publique et gratuite, la santé, la protection sociale, pour le droit dans le sport, la culture, le temps libre et créatif, en rupture avec le système capitaliste. Dans la lutte contre les guerres impérialistes, les interventions, pour le droit des peuples à choisir la voie du développement qu’ils veulent. Seule cette lutte peut combattre le nationalisme qui, tant que le capital dominera, trouvera un terrain d’épanouissement sur la base de la déception populaire face aux différents scénarios de gestion de ce système pourri.

La jeunesse doit tourner le dos aux partis du soi-disant “euroscepticisme” qui ne luttent pas contre l’économie et la société capitaliste injuste et exploiteuse, ce qui explique l’existence d’unions comme l’UE. Elle doit donner une réponse combative aux forces racistes et fascistes, qui sont utilisées par le système comme “chiens de garde” contre le mouvement ouvrier.

Nous appelons les jeunes à soutenir massivement l’action des partis communistes et ouvriers en Europe qui luttent contre l’UE, dans la perspective des élections européennes de mai, ainsi que dans toutes les batailles politiques qui nous attendent, pour une société sans exploitation de l’homme par l’homme, le socialisme.

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CUBA : 60 Ans de Révolution

CUBA : 60 Ans de Révolution

La Jeunesse Communiste de la Loire a le plaisir de vous inviter à sa prochaine Soirée du Peuple qui portera sur Cuba à l’occasion des 60 ans de la Révolution cubaine.
Celle-ci aura lieu le vendredi 1er mars à 19h, au local des JC situé au 3 rue Brossard à Saint-Étienne.

SOIRÉE DU PEUPLE :
CUBA : 60 Ans de Révolution

• AU PROGRAMME
– 19H30 : Conférence sur l’histoire et l’actualité de la Révolution cubaine présentée par Olivier L. président de l’association de solidarité avec Cuba Résistance et Solidarité, et Hélène V. ex-enseignante à Cuba et ancienne Secrétaire Fédérale de la JC de la Loire
– 20h30 : Débat

– Selecta
– ️ Retour vidéo sur un voyage de solidarité à Cuba

• REPAS / BOISSON :

Tartines diverses

Mojito / Jus de gingembre

Nous serions ravis de partager ce moment fraternel avec vous.

Fraternellement.

LA JEUNESSE COMMUNISTE DE LA LOIRE
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Vœux 2019 de la Jeunesse Communiste de la Loire

Vœux 2019 de la Jeunesse Communiste de la Loire

 

La Jeunesse Communiste de la Loire a le plaisir de vous inviter à sa soirée des vœux pour l’année 2019 qui aura lieu le samedi 12 janvier à 18h30, au 3 rue Brossard à Saint-Étienne.

Ce sera pour nous l’occasion de revenir sur les luttes menées en 2018, vous présenter nos campagnes à venir et de présenter nos vœux pour l’année 2019 à travers une prise de parole de notre nouveau secrétaire fédéral, Silvère Chambon.

Nous terminerons par un pot fraternel puis par une soirée festive.

Venez nombreux-ses !

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Déclaration de la FMJD à propos de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires

Déclaration de la FMJD à propos de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires

Le 26 septembre a été déclaré Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires par les Nations Unies. Aujourd’hui, les puissances impérialistes sont de plus en plus militarisées et le développement des armes nucléaires se poursuit et s’intensifie. A l’heure actuelle, on estime qu’il reste environ 14 500 armes nucléaires dans les arsenaux des grandes puissances.

En tant que Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique, nous réitérons notre position en faveur de l’arrêt du développement des armes nucléaires. L’impérialisme ne reculant devant aucun crime, nous sommes certains qu’une guerre nucléaire n’est pas impossible, mais nous sommes aussi certains que, par le renforcement de la lutte pour la paix, nous pouvons l’empêcher.

Nous nous adressons à toutes les forces pacifistes à travers le monde afin qu’elles unissent leurs voix et luttent pour l’élimination totale de toutes les armes nucléaires, la fin de toutes les guerres impérialistes et le renversement de l’impérialisme.

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