Manif le 11 octobre!


>> A l’appel d’une large intersyndicale de salariés
Journée nationale de grève et de mobilisation MARDI 11 OCTOBRE
A Saint-Étienne RDV 10h30 Place du Peuple << ETUDIANTS, LYCEENS, TRAVAILLEURS... MEME GALERE, MEME COMBAT!

L’ampleur de la mobilisation du 27 septembre dans l’Éducation Nationale, rassemblant de manière exceptionnelle lycéens et salariés du public et du privé, témoigne la détresse dans laquelle se trouvent les enseignants, le personnel, les élèves et leurs parents. C’est la conséquence des 16 000 nouvelles suppressions de postes et des «réformes» en cours (sur-effectifs dans les classes, baisse de la scolarisation des moins de 3 ans, suppression des aides aux élèves en difficulté, absence de formation des enseignants, réforme des lycées, LRU…).
Tous les services publics sont attaqués, car l’objectif est simple: détruire les valeurs et les fondements de notre système scolaire et de notre protection sociale pour en céder les ruines au secteur privé. La crise est l’occasion de profondes réformes visant à développer de nouveaux marchés dans des secteurs considérés jusqu’alors comme relevant du domaine public (santé, éducation, retraites etc…). Le capitalisme ne trouve aucune limite à son expansion.
Le gouvernement a annoncé le 24 août des mesures pour réduire le déficit de la France. Sur les 10 Milliards d’euros de recettes, 6,1 le seront par les ménages, 2,9 par les entreprises, et seulement moins d’1 milliard pour les grosses fortunes! Bref, ceux qui engrangent des bénéfices énormes sont préservés, le peuple, lui, doit payer. Ceci devrait se faire à travers la hausse du prix de l’alcool fort, du tabac, des boissons sucrées (au nom de la santé publique, bah voyons !), mais aussi surtout avec une taxe sur les mutuelles. La conséquence directe va être que beaucoup d’entre nous vont renoncer à une complémentaire santé et, au final, aux soins car nous serons trop peu remboursés. Comme pour les services publics, l’objectif est de permettre aux assurances privées d’envahir ce marché, alors que les mutuelles n’avaient, comme le nom l’indique, aucun but lucratif.
Le rapport de force se trouve entre les peuples et les puissances financières.
Comme dans la plupart des pays d’Europe, nos syndicats de salariés appellent à rejeter ces plans d’austérité pour une plus juste répartition des richesses. Il faut prouver, surtout nous, les jeunes, que nous ne sommes pas dupes, que nous ne voulons pas d’une société individualiste, que nous ne sommes pas résignés!