Anti-capitalisme

Les étudiants communistes stéphanois, prêts pour une rentrée combative à l’UJM!

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Les étudiants communistes stéphanois organiseront le Mardi 30 septembre prochain à 18h, en salle HR8 leur Assemblée Générale Publique de Rentrée à l’Université Jean Monnet.

Chaque étudiant communiste ainsi que chaque étudiant sympathisant ou curieux de nos luttes est invité à participer à cette Assemblée Générale Publique de la Rentrée 2014, où nous présenterons notre organisation ainsi que nos différentes campagnes politiques de l’année.

Cette Assemblée Générale sera donc divisée en plusieurs temps et nous permettra de découvrir et de s’approprier les différents axes de batailles et projets de l’UEC pour l’année universitaire à venir:

1- La campagne sur les budgets et contre l’austérité intitulée “À la fac pour réussir”.

2- La campagne sur le logement intitulée “Logement étudiant : le service public c’est pour quand?”

Nous sommes tous à la Fac pour réussir ! Engageons-nous!

Le savoir est une arme! Le plus grand nombre d’étudiants est donc attendu pour ce temps fort qui marquera la rentrée politique 2014 à la fac et permettra à chacun de saisir au mieux les mots d’ordre et projets de l’Union des Étudiants Communistes face aux coupes budgétaires imposées aux universités françaises par le couple Valls/Hollande et à la précarité étudiante.
De même, cette Assemblée se voudra un temps d’échange et de débat afin de saisir au mieux les préoccupations étudiantes de chacun.

Nous désirons également que cette Assemblée soit un temps de rassemblement des différents partenaires associatifs, syndicaux et politiques étudiants de l’UJM s’opposant à la politique austéritaire du gouvernement Valls, dans le but de faire signer un appel commun contre les coupes budgétaires dans les universités françaises.
Voir l’appel ci-dessous:
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Rendez-vous le Mardi 30 Septembre, à 18h
SALLE HR8
VOIR L’ÉVÈNEMENT FACEBOOK

L’UEC Saint-Étienne
Contact: uec@jeunes-communistes-42.org

Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Union des Étudiants Communistes

Les 12, 13 et 14 Septembre: tous à la Fête de l’Humanité!

fete-de-lhumaPour venir à la Fête en partant de Saint-Étienne, deux départs:

  • Vendredi 12 sept à 4h d’Andrézieux puis 5h Place Bellevue
  • Samedi 13 Septembre à 1h Place Bellevue (nuit de vendredi à samedi)

Retour dimanche 14 sept départ 19h de la Fête

Le trajet en bus+ la vignette + le camping = 100 euros (une caisse de solidarité se met en place, elle sera répartie entre tous et fera baisser légèrement les frais)

POUR S’INSCRIRE: 06,59,01,43,40

Premier rendez-vous culturel et politique de la rentrée, la Fête de l’Huma est encore cette année à ne pas manquer. Sur scène on trouvera Scorpions, Massive Attack, IAM, Bernard Lavilliers, Kery James, Alpha Blondy, Ayo… et plein d’autres encore! Dans les stands, une multitude de débats, mais aussi un grand village du Monde, un village du Livre, un village du Sport… Et surtout, un esprit de fraternité et de lutte! Finalement, la fête de l’Huma’ nous fait dire que la rentrée c’est pas si mal… et qu’on continuera de se battre malgré les mauvais coup du Capital! C’est aussi une façon de soutenir le journal l’Humanité pour que continue d’exister une presse alternative à la presse bourgeoise et une information de qualité.

Voir le programme de l’Espace Rhône-Alpes (avenue Karl Marx) ci dessous:
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Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Non classé

Nous portons plainte pour injure contre le Maire de Saint-Etienne!

Texte adopté en Assemblée GénéraleFaucille_marteau_JC

Samedi 5 juillet , lors de la commémoration du centenaire de l’assassinat de Jean Jaurès, Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne, s’est exprimé en ces termes à propos de militants de la Jeunesse Communiste de la Loire : « ce sont des fascistes, ce sont des anarchistes, ils ont un drapeau anarchiste ». M. Perdriau réagissait à la présence d’un drapeau rouge porté par une dizaine de jeunes communistes. Il ne doit pas connaître cette photographie prise au Pré-Saint-Gervais en 1913, lors d’un discours pacifiste, où Jaurès s’est fait immortaliser devant un drapeau rouge. Ce drapeau rouge est le symbole de l’unité du peuple français contre l’oppression, de la fondation de la République et il constitue ainsi l’une des trois couleurs du drapeau national. C’est pour poursuivre cet idéal de la gauche révolutionnaire que nos camarades arboraient ce jour-là ce même drapeau. En assimilant celui-ci à un symbole anarchiste, M. Perdriau chercherait-il à faire oublier le sens réel de cette mémoire ? Pire que cela, il crée des amalgames en faisant des affiliations politiques honteuses : nos camarades avec un drapeau rouge seraient non seulement anarchistes mais aussi fascistes !

Deux jours plus tard lors du conseil municipal du lundi 7 juillet, Maryse Bianchin, élue PCF, interpella le maire afin qu’il retire ses propos insultants. M. Perdriau précisa alors le fond de sa pensée : selon lui, le communisme s’apparente au nazisme, voilà pourquoi il nous avait qualifié de fascistes lors de la commémoration du 5 Juillet.

Nous Jeunes Communistes de la Loire, déplorons ces attaques verbales envers nos camarades présents ce jour-là et par là même, envers l’ensemble de notre organisation. Depuis toujours, les jeunes communistes ont prolongé le combat jaurésien pour la paix et la liberté : pour la libération de Mandela et contre le régime d’Apartheid, la Résistance anticolonialiste en Algérie, la paix en Palestine, etc. Cette année 2014, notre organisation était à l’initiative d’une semaine de la pensée marxiste consacrée à la figure de Jean Jaurès ainsi que d’un tournoi de football en faveur de la Palestine. Si nous saluons la tenue de cérémonies en la mémoire de Jaurès, notre adhésion à ses thèses ne se restreint donc pas à faire acte de présence lors des commémorations. Nos camarades sont à leur place dans de tels rassemblements, les qualifier ce jour-là de fascistes est ainsi vraiment déplacé et absurde, qui plus est dans la bouche d’un élu de la République.

De plus, l’Histoire de Saint-Étienne s’est en partie écrite avec le sang des communistes de la Loire. Ici, les communistes furent nombreux à prendre le maquis ( Haute-Loire, Pilat, monts du Forez, etc.) et à entrer en Résistance contre le régime de Vichy allié à l’Allemagne nazie. Ils furent nombreux à ne jamais revenir. Parmi ces grands noms de la Résistance locale, il y a Théo Vial-Massat, Baptiste Beaulaigue, Serge Veyssière, Camille Pradet, Denise Bastide ou Joseph Sanguedolce, un des prédécesseurs de M. Perdriau à la mairie. Ces résistants étaient tous des communistes dont l’engagement contre le fascisme, pour la liberté et la République française devrait inspirer d’avantage de respect à l’actuel maire de Saint-Étienne.

En assimilant communisme et nazisme, M. Perdriau souhaite faire disparaître une double mémoire. Celle de la gauche révolutionnaire, de son combat historique pour la paix, la justice sociale, contre le fascisme et l’impérialisme, et celle de la droite libérale et conservatrice, dominée par la défense des intérêts de la haute bourgeoisie et du système capitaliste, proche dans les valeurs mais aussi dans les actes et les alliances politiques avec l’extrême-droite.

Monsieur Perdriau sait bien que nous ne sommes pas des fascistes mais dire cela lui permet de détourner la réalité historique selon ses intérêts politiques, en attribuant les pires atrocités de l’Histoire à ceux qui les ont combattus et qui étaient souvent bien seuls dans leur lutte.

Ils étaient antifascistes, nous le sommes. Ils étaient communistes, nous le sommes. Ils portaient le drapeau rouge, nous le portons et le porterons toujours.

En définitive, M. le maire de Saint-Étienne cherche à jeter le discrédit sur notre idéologie politique : le marxisme. Il jette par la même le discrédit sur l’œuvre et l’action du grand tribun qu’était Jean Jaurès, l’un des plus grands représentants du marxisme en France. Souvenons-nous que de son vivant, Jaurès a été conspué et insulté par la droite française au nom de l’Union Sacrée. Elle continue de le faire aujourd’hui en dépolitisant son combat.

Si, finalement, c’est notre esprit révolutionnaire que M. Perdriau ne supporte pas, comment pouvait-il rendre hommage à Jean Jaurès qui était comme nous, un révolutionnaire ?

Vive le Socialisme !

Hommage à Jean Jaurès !

Nous continuons son combat.

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Contacts presse/radio

Transport, Culture, Emploi : des combats qui concernent les jeunes !

Communiqué du Mouvement Jeunes Communistes de France:

Toute l’année, les jeunes font face aux difficultés pour se déplacer ou pouvoir accéder aux espaces culturels. Dans le contexte de crise, notre génération subit des décennies de politique de dégradation, de casse des services publics. C’est sans parler de l’emploi puisque tout est fait pour nous promettre l’enfer dans le monde du travail et dès notre formation !

C’est pour cette raison que les jeunes communistes mènent un certain nombre de combats et se retrouvent dans ceux menés actuellement. Ce n’est pas par compassion que nous exprimons notre soutien aux luttes en cours mais parce que notre génération a soif de dignité !

Les jeunes communistes œuvrent sur les territoires pour des transports publics et gratuits de qualité pour rendre chaque jeune libre de ses déplacements. C’est un enjeu d’égalité et d’accès aux droits les plus fondamentaux (éducation, culture, vacances). De Rennes à Nice en passant par Le Havre ou encore Bordeaux, nous exigeons un meilleur réseau de transports en termes de tarification, de fréquence, de desserte.

Toute l’année nous exigeons une culture pour tous, réellement démocratisée. La culture est un droit qui fait partie de la construction sociale de notre jeunesse et personne ne doit en être privé ! Nous sommes ainsi porteurs de pratiques culturelles fortes et encore une fois dans les mobilisations pour un réel accès à la culture des jeunes.

Enfin, face au chômage qui broie notre génération, nous portons tout au long de nos combats, tous les jours l’exigence d’un travail pour tous, avec des droits et un salaire digne pour nos vies reconnaissant nos qualifications et nos aspirations. Nous sommes aux côtés des jeunes pour la reconnaissance de nos droits au travail, à la formation.

Aujourd’hui, de  grands mouvements sociaux d’ampleur nationale défendent les aspirations des jeunes en matière de transport et de culture.

Les cheminots se battent contre la privatisation de la SNCF, la mise en concurrence et contre les gâchis organisés par la direction de la SNCF. Par leur grève, par leur lutte, c’est le service public des transports pour tous qu’ils défendent.

Contrairement à ce qui est régulièrement affirmé le projet porté par le gouvernement ne vise pas à réduire la dette de l’entreprise mais à préparer le terrain pour la mise en concurrence de la SNCF exigée par l’Union européenne et soutenue par l’UMP et le PS. Or dans tous les pays du monde où les transports ferroviaires ont été privatisés les prix des billets ont augmenté et les accidents se sont multipliés. Les jeunes y ont toutes leur place en raison de leur combat pour les transports publics et gratuits. Les ambitions d’une industrie ferroviaire publique nécessitera l’implication de notre génération pour développer les besoins de mobilité et énergétiques de demain.

Les intermittents sont des artistes et des techniciens qui rendent possible notre découverte de la culture, qui font vivre les festivals. Ils bénéficient d’un régime d’assurance chômage particulier calqué sur leur manière de travailler à des rythmes qui changent beaucoup. S’attaquer au statut des intermittents, c’est mettre en danger la culture populaire, c’est porter une vision élitiste de la culture et surtout ne faire vivre que les grandes productions. Pour gagner le droit pour tous à la culture, pour permettre aux classes populaires, aux jeunes des quartiers de bénéficier d’un accès libre au théâtre, aux concerts, il faut soutenir le combat des intermittents d’autant plus que les jeunes travailleurs de la culture sont nombreux et sont de moteurs de la vie culturelle française.

Dans l’industrie et les services, dans de nombreuses usines comme Seita ou Alsthom les salariés se mobilisent et parfois avec succès comme à Fralib ou à Seneval. Parfois dans des conflits très durs, les grèves se multiplient sur le territoire chez les salariés du pays. encore une fois, ces combats concernent les jeunes car ils montrent que les solutions d’avenir sont portés par les salariés qui construisent des projets alternatifs aux destructions d’emploi des actionnaires. L’avenir de ces industries, de ces emplois passe également par la formation et la transformation de l’outil industriel aux enjeux écologiques du XXIè siècle.

Personne ne fait la grève par plaisir. Les salariés perdent un jour de salaire par jour de grève qui est un droit constitutionnel. La tentative du gouvernement d’opposer cheminots grévistes et lycéens, intermittents et spectateurs, salariés grévistes et compétitivité de la France ne marche pas car elle est fausse. Alors que les vacances approchent, rappelons qu’une majorité de jeunes ne se rendra pas en vacances faute de moyens : faute de conditions de vie dignes, faute de transport trop chers, faute d’une culture trop élitiste.

Les cheminots, les intermittents, les salariés tracent par leurs luttes et leurs revendications les contours de la France de demain, d’une société où la richesse produite appartient aux travailleurs, où ceux qui travaillent décident de l’organisation de leurs entreprises.

Par leurs luttent, ils permettent d’avancer dans la satisfaction des revendications de la jeunesse pour la liberté de travailler, de se déplacer et de se cultiver.

Lorsque les travailleurs se battent, c’est notre avenir qu’ils défendent!
Soutien inconditionnel aux cheminots, aux intermittents et travailleurs en lutte de la Loire!

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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

Démystifier et contrer l’extrême droite!

Dimanche 27 avril, Jean-Marie Le Pen vient à Saint-Étienne.
Celui qui a été condamné pour avoir qualifié les camps nazis de “détail de l’Histoire” choisit le jour de la commémoration officielle de la Déportation pour venir lancer la campagne des élections européennes de son parti dans la Loire. C’est insupportable.

Nous ne laisserons pas le champ libre au Président “d’honneur” du Front National.
Nous ne laisserons pas le champ libre à l’extrême-droite.

Fondamentalement, l’extrême-droite représente le refus de l’égalité sociale.
Leur vision de la société, violemment réactionnaire, est celle d’un “ordre social naturel” qui prône le refus de l’égalité des droits entre travailleurs en fonction de leur nationalité, le refus de l’égalité entre les hommes et les femmes, le refus de l’égalité des citoyens en fonction de leurs convictions, le refus de l’égalité en fonction de leur orientation sexuelle.

Parce que l’extrême-droite ne pose pas de bonnes questions, elle ne peut absolument pas apporter de réponses aux préoccupations de la population.

Son discours de division vise à affaiblir toujours plus le monde du travail pour lier les pieds et les mains des salariés au patronat.

Nous appelons à démystifier l’extrême-droite et son opération de dédiabolisation.
Nous appelons à combattre son dangereux projet de régression sociale, économique, culturelle, démocratique.
Nous appelons à construire des mobilisations pour l’égalité des droits pour l’emploi, les salaires, les retraites, les services publics, les droits de la jeunesse.
C’est l’austérité qu’il faut dénoncer. Ce sont les banquiers qu’il faut sanctionner.
Ne laissons pas l’extrême-droite détourner la colère populaire contre des boucs-émissaires.

Unissons nous pour la justice et le progrès social.

MANIFESTONS samedi 26 Avril à 14h30 depuis la Bourse du Travail de Saint-Étienne avec toutes celles et ceux qui veulent contrer l’extrême-droite.

 

Organisations signataires au 25 avril:
Association nationale des élus communistes et républicains, Fédération de la Loire du Parti Communiste Français, Fédération de la Loire du Mouvement des Jeunes Communistes de France, Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne, Union Départementale CGT 42, Front de Gauche Loire, PG 42, Ensemble!, NPA Loire, SOS Racisme Loire, FSU42, Sud Éducation Loire.

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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

Les oubliés de la Grande Guerre

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Dans une semaine, les Jeunes Communistes de la Loire organisent à Saint-Etienne leur traditionnelle Semaine de la Pensée Marxiste!

Elle aura lieu du dimanche 9 février au jeudi 13 février, au cinéma Le France, à la Salle de la Clé d’Voûte, à l’université Jean Monnet de Saint-Etienne…

Le thème : LES OUBLIÉS DE LA GRANDE GUERRE

La Semaine de la Pensée Marxiste a pour but de faire découvrir un événement historique méconnu ou oublié tout en faisant connaître la philosophie de Karl Marx. Chaque année, l’événement choisi est lié à une date anniversaire : en 2011 c’était la Commune de Paris (140 ans), en 2012 la guerre d’Algérie (50 ans depuis les accords d’Evian)…

Cette année, c’est la PremièreGuerre Mondiale, débutée il y a 100 ans, que nous avons choisi, pour traiter des aspects méconnus tels que l’action des figures pacifistes, l’assassinat de Jean Jaurès, les fusillés pour l’exemple avec le cas des martyrs de Vingré.
Avec la participation du cinéma Le France, le Mouvement de la Paix et le journal l’Humanité, nous aborderons ces différentes thématiques de plusieurs façons : films, conférences, débats. La soirée de clôture prendra le contre-pied de cet événement tragique puisqu’elle sera tournée vers la solidarité entre les peuples.

Nous vous attendrons nombreux et curieux pour ce temps fort de notre activité militante!

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Discours d’introduction à l’Assemblée Générale de la Jeunesse Communiste de la Loire

 Samedi 18 Janvier 2014

            Nous n’allons pas démarrer cette AG en discutant des événements qui ont fait la une des médias bourgeois ces dernières semaines : comme souvent, ils ont servi à détourner les regards des véritables préoccupations du peuple tout en alimentant l’embrouille sur ce qu’il faut réellement combattre. La véritable actualité la voici : les restructurations dans les entreprises continuent avec des milliers d’emplois qui disparaissent en particulier dans l’industrie, avec des familles entières qui se retrouvent dans des difficultés extrêmes. Les luttes continuent d’éclater un peu partout, dans les raffineries de pétrole, chez Goodyear, La Redoute, Alcatel, à la SNCM… Les salariés ont raison, avec la CGT en tête, de dénoncer l’énorme contraste entre les smicards jetés à la rue et la soi-disant nécessaire augmentation des profits des entreprises. Aujourd’hui, les 300 plus grandes fortunes du monde accumulent 2700 milliards de dollars. Le prolétariat paye, la bourgeoisie s’enrichit comme jamais elle n’avait pu le faire auparavant. En un mot, la lutte des classes s’intensifie et se radicalise. Le Parti Socialiste porte une grave responsabilité à cette situation économique et sociale qui ne fait que renforcer la crise morale, le sentiment d’absence de perspective de changement. François Hollande assume désormais ouvertement son adhésion pleine et entière au libéralisme économique avec une politique clairement de droite : hausse de la TVA, baisse des impôts versés par les grandes entreprises, hausse insignifiante du SMIC (12euros par mois!)… la liste est longue et se résume par un allègement des charges des entreprises, c’est-à-dire en fait une baisse généralisée des salaires pour une augmentation du Capital, un transfert de la richesse des travailleurs vers le grand patronat. Les salariés doivent être moins payés et plus imposés pour aider leurs employeurs à être compétitif. L’injustice est encore plus profonde et plus dure lorsqu’elle est instaurée par un parti de gauche mais, du moment que celui-ci ne reconnaît plus l’existence de la lutte des classes, est-il encore de gauche ? Cela ne fait-il pas 30ans, avec François Mitterrand et Lionel Jospin, que le PS a abandonné la lutte contre le capitalisme au profit d’une participation volontaire à ses mutations, en bradant les entreprises publiques, en baissant l’imposition sur le Capital, en facilitant le pouvoir des actionnaires de dominer sur notre travail ?

 

La politique étrangère de la France n’est pas meilleure : Hollande a affiché son soutien aux gouvernements d’Israël, d’Arabie Saoudite et du Qatar, des États policiers, ségrégationnistes, esclavagistes ou monarchiques, des criminels en fait, dotés d’une religion d’État, mais qui dominent la scène économique internationale. C’est ce qui semble le plus important : vendre les avions Rafale de Serge Dassault pour promouvoir l’industrie française, quel cynisme. Pendant ce temps là, la colonisation continue en Palestine, Marwan Barghouti est toujours en prison, Israël maintient la chasse au Palestinien, c’est l’inhumanité la plus totale en opposition systématique au Droit international. De par la durée de cette occupation et se violence, la cause palestinienne est toujours la cause la plus universelle des luttes de libération.

Mais la politique internationale ce sont aussi les guerres en Afrique. S’il prend les accents de Sarkozy dans sa politique économique, on retrouve les propos de Bush chez Hollande pour justifier les interventions armées : il faut « détruire » les terroristes, « punir » les fauteurs de trouble. Qu’en est-il de l’empreinte coloniale laissée par la France sur ces pays (Mali ou Centrafrique) ? Ne sommes-nous pas directement responsables de la déstabilisation politique qui règne là-bas ? Qui exploite les gisements de pétrole, les mines d’or ou de diamants, si ce n’est les grands groupes capitalistes français et occidentaux ? En intervenant militairement, quels intérêts cherche-t-on à défendre, ceux du peuple ou du Capital ? Ici ou là-bas, les logiques sont les mêmes. Le cœur du combat communiste qui consiste à unir les travailleurs de leur pays doit se nourrir aussi et surtout de luttes internationalistes : l’impérialisme est le stade suprême du capitalisme.

 

Aidons les peuples dans leur libération, mais aussi inspirons-nous d’exemples où l’alternative existe. Rafael Correa, président de l’Equateur, pays dans lequel s’est rendue une délégation de la JC pour le Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants il y a un mois, est venu à Paris le 6 Novembre dernier pour donner une conférence. Il y explique que les pays latino-américains ont eux aussi subi dans les années 1970/1980 une crise de la dette, imposée comme aujourd’hui en Europe par les organismes financiers internationaux : FMI, OMC, Banque Mondiale. Cet endettement qui justifie l’austérité ne sert qu’à protéger les intérêts de la Finance internationale. Après être arrivé au pouvoir en 2007, Correa a suspendu les remboursements de dettes et a racheté des titres d’emprunt émis sur les marchés financiers, faisant des économies monstres pour le pays en retirant l’argent public de la spéculation internationale. Ensuite, une nouvelle Constitution a encadré le recours à l’endettement, en interdisant notamment l’ « étatisation » des dettes privées (c’est ce qui s’est passé en Europe en 2008 lorsque les Etats ont renfloué les banques, et c’est en partie pour cette raison aujourd’hui que ce sont ces mêmes Etats qui se retrouvent avec des dettes colossales envers ces mêmes banques !). Les politiques de beaucoup de pays d’Amérique latine nous prouvent qu’une alternative est possible. Les objectifs et les moyens sont partout les mêmes : réduire les inégalités, résorber le chômage, favoriser le travail collectif et l’implication des syndicats et associations dans la mise en œuvre des projets sociaux, hausse générale des salaires et du niveau de vie des plus pauvres. Pour cela, reprendre la main sur notre économie en prenant exemple sur les nationalisations des puits de pétrole en Argentine, ou la création de supermarchés d’Etat au Venezuela.

 

Ayons en tête, surtout lorsqu’on vit dans un pays riche comme la France, que plus les techniques de production évoluent, plus les rendements du travail sont importants – ceux qui permettent de faire augmenter sans cesse la part du Capital –, plus il devient possible de socialiser ces moyens de production, de gérer collectivement les richesses produites par l’Homme et de les répartir selon les besoins de chacun. Cela ne signifie pas que le socialisme va s’instaurer tout seul, c’est là que l’action des communistes et de leurs organisations est importante. Il s’agit pour nous :

–         d’affirmer notre position politique sur la nationalisation des grands secteurs de l’économie

–         de participer aux luttes, d’en impulser, d’en mener, pour faire vivre nos idéaux dans la réalité concrète, faire part de nos propositions et pour massifier l’organisation

 

Il faut réconcilier le peuple et la jeunesse avec la politique, car le changement sera politique mais il ne viendra que du peuple.

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Non classé

Formation publique : Les bases du Marxisme

formation

Ouverte à tous, aura lieu une formation sur les bases du Marxisme, animée par l’École Fédérale des Jeunes Communistes de la Loire.

Au programme :

– Lexique de base (classes sociales, prolétariat, bourgeoisie…) ;
– Concepts principaux (socialisme, capitalisme, matérialisme, lutte des classes…) ;
– Évènements clés ;

Vous êtes invités à venir à 14h30 à la Fédération du Parti Communiste de la Loire, rue Robespierre à Saint-Étienne.

Sympathisants, adhérents, tout le monde sera le bienvenue.

La JC.

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