Jeunes Communistes de la Loire

DÉCLARATION DU BUREAU DE PRESSE DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE DE GRÈCE – SUR LE RÉSULTAT DU RÉFÉRENDUM BRITANNIQUE EN RELATION AVEC LE RETRAIT DE LA GRANDE-BRETAGNE DE L’UE

DÉCLARATION DU BUREAU DE PRESSE DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE DE GRÈCE – SUR LE RÉSULTAT DU RÉFÉRENDUM BRITANNIQUE EN RELATION AVEC LE RETRAIT DE LA GRANDE-BRETAGNE DE L’UE

 

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  Le résultat du référendum britannique démontre le mécontentement croissant de la classe ouvrière et des forces populaires envers l’Union Européenne et ses politiques anti-populaires. Cependant, ces forces doivent se distinguer des choix des différentes fractions et forces politiques de la bourgeoisie et acquérir des caractéristiques anti-capitalistes radicales. Le résultat reflète la dissipation des espérances qui ont longtemps été cultivées par tous les partis bourgeois en Grèce et par les instances européennes qui prétendaient que les peuples pouvaient vivre une vie prospère à l’intérieur du cadre de l’UE.

Le fait que la question du départ d’un pays ait été relevée de manière si intense (même pour un pays de la taille de la Grande-Bretagne) est lié d’une part aux contradictions internes de l’UE, à l’inégalité des économies de ses pays-membres, et d’autre part à la concurrence ayant lieu entre les forces impérialistes, devenue encore plus vive dans les conditions de la récession économique. Ces facteurs renforcent le soi-disant euroscepticisme, les tendances séparatistes, mais également d’un autre côté les tendances à rechercher un changement dans la forme de gestion politique de l’UE et de la zone euro.

Les moteurs de “l’euroscepticisme” réactionnaire sont les partis nationalistes, racistes et fascistes, tels que le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) de Farage, le Front National de Le Pen en France, l’”Alternative pour l’Allemagne” et d’autres factions similaires en Autriche, et en Hongrie, ainsi que les fascistes de l’Aube Dorée et le parti Unité Nationale de Karatzaferis en Grèce, etc. Mais “l’euroscepticisme” est aussi exprimé par des partis affichant une étiquette de gauche, qui critiquent ou rejettent l’UE et l’euro, soutiennent le recours à une monnaie nationale et recherchent d’autres alliances impérialistes, mais dans tous les cas avec une stratégie opérant dans le cadre du système capitaliste.

Ces contradictions et antagonismes pénètrent les classes bourgeoises de chaque État membre de l’Union européenne. Les processus économiques et politiques qui sont en cours d’exécution, à la fois en Grande-Bretagne et dans l’UE, et les négociations concernant la position de la bourgeoisie britannique à l’avenir peuvent mener à de nouveaux accords temporaires entre l’UE et la Grande-Bretagne. Ce qui est certain c’est que tant que la propriété capitaliste des moyens de production et le pouvoir bourgeois resteront en place, tout nouveau développement sera accompagné de nouveaux sacrifices douloureux pour la classe ouvrière et les forces populaires.

Le résultat du référendum britannique compromet les positions des autres forces politiques en Grèce, qui ont glorifié la participation de la Grèce à l’UE durant ces dernières années, la présentant comme un processus irréversible ou semant des illusions sur la nécessité de “plus d’Europe de la justice et de la démocratie.” Ce résultat compromet également la position des forces qui considèrent le recours à une monnaie nationale comme étant un idéal qui mènerait à la prospérité du peuple. La Grande-Bretagne avec sa Livre sterling a pris les mêmes mesures anti-populaires et anti-ouvrières que les autres pays qui sont dans la Zone Euro. Elle continuera de prendre les mêmes mesures à l’extérieur de l’UE aussi, puisque cela est essentiel pour la compétitivité et la rentabilité de ses propres monopoles.

Il est certain que dans les prochains jours , les voix à s’élever ainsi que les déclarations larmoyantes vont se multiplier, tant de la part du gouvernement SYRIZA-ANEL que de la part des autres partis bourgeois, au sujet de la « nécessité de refonder l’UE », ou dans l’idée que « l’UE a fait fausse route et doit revenir à ses racines », etc. Cependant, l’UE depuis sa création a été et reste une alliance réactionnaire des classes bourgeoises de l’Europe capitaliste, dans le but de saigner les travailleurs à blanc et de voler les autres peuples du monde, dans le cadre de la concurrence avec les autres puissances impérialistes. L’UE n’a pas été et ne sera pas toujours un arrangement permanent, tout comme des alliances similaires par le passé n’ont pas duré éternellement. La variabilité/l’inégalité capitaliste, la concurrence, et l’évolution de la corrélation des forces, tôt ou tard, mettront en évidence des contradictions qui ne pourront plus être comblées par des compromis temporaires et fragiles. Simultanément, de nouveaux phénomènes, des processus pour de nouvelles alliances réactionnaires seront achevés sur le terrain du capitalisme.

  Les intérêts du peuple Grec, du peuple Britannique, et de tous les peuples d’Europe, ne doivent pas être placés sous “fausse bannière”. Ils ne doivent pas être placés sous les bannières de la bourgeoisie et de ses différentes fractions, qui déterminent leurs choix et alliances internationales selon leurs intérêts et sur la base de la plus grande exploitation possible des travailleurs. Il est nécessaire de condamner l’alliance prédatrice du capital, l’UE, de lutter pour que tous ses pays-membres s’en désengagent mais pour que cette lutte soit efficace, elle doit impérativement être reliée au renversement nécessaire du pouvoir du capital par le pouvoir des travailleurs. L’alliance sociale de la classe ouvrière et des autres couches populaires, le regroupement et le renforcement du mouvement communiste international sont des conditions préalables pour frayer la voie à cette perspective d’espoir.

ATHÈNES – 24/06/16
BUREAU DE PRESSE DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE DE GRÈCE

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(Traduction: NK)

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Loi travail : les jeunes ont pris la parole, et ils comptent bien la garder !

Loi travail : les jeunes ont pris la parole, et ils comptent bien la garder !

Depuis des mois nous sommes mobilisés contre le projet de loi travail du gouvernement. Nous avons démontré que les jeunes ne sont pas résignés et qu’ils sont capables, aux côtés de salariés, de se défendre et de proposer.

A chaque étape de la mobilisation le gouvernement a tenté de nous faire taire. Il a d’abord voulu nous acheter avec des mesures rustines qui, si elles constituent de réelles victoires,  n’altèrent en rien les raisons de notre colère. Puis voyant la mobilisation s’étendre, il a misé sur la violence policière et institutionnelle. Partout dans le pays les provocations et la répression se sont amplifiées jusqu’à ce qu’ils utilisent leur dernier recours à l’Assemblée Nationale : l’article 49-3. A Saint-Étienne, plusieurs de nos camarades sont traités comme des criminels et poursuivis devant la justice.

Mais malgré ces tentatives de museler le mouvement social et la représentation nationale, la résistance des jeunes et des travailleurs n’a pas faibli ! Nous étions une nouvelle fois nombreux dans les rues le 26 mai ainsi que le 9 juin dernier pour réclamer le retrait de la loi travail. Et depuis lors nous sommes solidaires des salariés en grève, des raffineries jusqu’aux transports en passant par l’énergie.

Le combat est loin de s’arrêter, notre objectif est clair : le retrait de cette loi qui nous condamne à la précarité à vie. Nous le savons, non seulement cette loi est dangereuse et indésirable mais en plus des solutions existent pour nous permettre de construire notre avenir dans la dignité. Ces solutions nous les portons avec d’autres organisations de jeunesse depuis le début de la mobilisation.

Le gouvernement reste sourd à ces revendications et a décidé de piétiner toute forme de démocratie. En conséquence nous avons décidé d’organiser une grande votation populaire pour obtenir le retrait de la loi travail et pour y opposer nos propositions. Dans les lieux de vie, d’études et de travail, prenons la parole, imposons nos solutions !

Nous appelons également à participer massivement à la mobilisation nationale du 14 juin pour, une nouvelle fois, faire la démonstration de notre force collective. Hollande, Valls, El Khomri, Macron et consorts : contre vos projets destructeurs les jeunes ont pris la parole, et ils comptent bien la garder !

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Plusieurs de nos camarades montent sur Paris à cette occasion, pour Saint-Étienne une manifestation est organisée à 10h30 à partir de la Bourse du Travail, soyons nombreux-ses!

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Communiqué du MJCF – Militants, pas criminels !

Communiqué du MJCF – Militants, pas criminels !

Depuis des mois nous sommes massivement mobilisés contre la politique du gouvernement et sa loi travail qui vise à nous précariser à vie. Les jeunes et les salariés s’illustrent depuis le 9 mars dernier dans de nombreuses formes de mobilisation. Malgré les pronostics d’essoufflement et de fin de mouvement, et malgré la tentative de passage en force à l’Assemblée Nationale avec le 49-3, nous ne baissons pas les bras et nous restons plus que jamais déterminés à obtenir le retrait de ce projet de loi.

Nous, jeunes communistes, sommes pleinement solidaires et apportons notre soutien total aux salariés en grève, notamment dans toutes les raffineries du pays. Le gouvernement veut imposer sa loi contre l’avis de l’immense majorité de la population. Par cette stratégie, il joue un jeu dangereux et inacceptable. De concert avec les salariés, nous considérons que face à ce blocage gouvernemental, le rapport de force économique est un véritable moyen de nous défendre et d’échapper à cette prise en otage de la démocratie par Valls et le MEDEF.

Nous dénonçons fermement la violence avec laquelle le gouvernement choisit de traiter notre mobilisation. La répression qui s’abat depuis le début du mouvement sur nos camarades passe à la vitesse supérieure. Depuis le début de la semaine, c’est le droit de grève qui est directement attaqué par l’exécutif, qui envoie les forces de l’ordre sur des salariés dont le seul tord est d’exercer un de leur droits constitutionnels les plus fondamentaux. Ce matin par exemple la police a violemment délogé les grévistes de la raffinerie de Fos-sur-Mer et ce jusque dans leur propre locaux syndicaux.

Plus généralement, sur l’ensemble du territoire, des militants sont intimidés, violentés, voire menacés de peines lourdes, inquiétés pour avoir oser se mobiliser. C’est le cas de quelques jeunes communistes, notamment à Amiens, Saint-Étienne, ou encore dans le Puy de Dôme. Pour avoir manifesté, bloqué un lycée, interpellé un parlementaire, ou encore occupé pacifiquement un bâtiment, nos camarades se font arrêter et risquent pour certains jusqu’à 5 ans de prison ferme.

Nous condamnons les violences inacceptables à l’encontre des jeunes et des salariés mobilisés et nous réclamons l’abandon immédiat des poursuites qui visent nos camarades. Nous réaffirmons notre soutien total aux mouvements de grève en cours et nous y apportons notre aide directe partout où nous sommes présents.

Nous serons évidemment présents dans la rue lors des journées de mobilisation du 26 mai et 14 juin prochains. Et enfin, puisque le gouvernement fait le choix du déni de la démocratie, nous allons l’organiser nous mêmes, avec les organisations de jeunesse et l’intersyndicale, par une grande votation populaire.

Militants et pas criminels, notre objectif est clair : retrait de la loi travail !

http://www.jeunes-communistes.org/2016/05/24-militants-pas-criminels-12871

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La Fédération Syndicale Mondiale aux côtés du peuple français

La Fédération Syndicale Mondiale aux côtés du peuple français

Nous reproduisons ici un communiqué de la Fédération Syndicale Mondiale publié le 23 mai sur son site internet
http://www.wftucentral.org/?lang=fr

 
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“La FSM exprime son indignation contre l’évacuation forcée des accès de lieux de stockage de pétrole et sa pleine solidarité avec tous les travailleurs en France, qui se battent contre la loi « travail » du gouvernement social-démocrate de F. Hollande.

La FSM exprime son plein et fraternel soutien à son affiliée, la FNIC- CGT, qui donne toute sa force pour que la lutte des travailleurs se continue avec succès, jusqu’au retrait du projet de cette loi inadmissible.

La décision du gouvernement de faire passer la loi à tout prix et d’être aussi sévère et ferme lorsque les intérêts du grand capital sont en jeu, démontre que la classe ouvrière, les travailleurs ne doivent avoir aucune illusion concernant le rôle du gouvernement, que ce soit un gouvernement social-démocrate ou un gouvernement libéral.

Le seul issu pour la classe ouvrière c’est de donner de la force aux syndicats de classe, d’organiser sa contre-attaque.

La FSM et ses syndicats- membres en France s’engagent à donner le maximum de leur force, contre la loi « travail », pour la réorganisation et la contre-attaque du mouvement ouvrier.

Le secrétariat”

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La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) soutient la jeunesse de France en lutte contre la Loi Travail

La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) soutient la jeunesse de France en lutte contre la Loi Travail

Communiqué de la FMJD sur la lutte contre la Loi Travail:
(Traduction NK)

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En solidarité avec la jeunesse de France

Depuis des semaines maintenant, la jeunesse française reste mobilisée contre une loi scélérate, une loi qui serait un véritable pas en arrière pour les conditions de travail du peuple français. L’approche et les politiques gouvernementales attaquent les travailleurs et par conséquent ruinent leurs droits depuis 2012. La «Loi El-Khomri» contre laquelle les jeunes de France se battent actuellement, est en fait une étape supplémentaire à tout ce qui a précédé. Elle comprend une augmentation des heures de travail, la facilitation des licenciements ou la baisse des salaires, et l‘écrasement de conditions de travail sûres. Depuis début mars, des dizaines de milliers de jeunes, étudiants, lycéens, jeunes travailleurs et chômeurs se mobilisent dans tout le pays pour exiger le retrait de ce projet du droit du travail et se battent contre la précarité.

Le 31 Mars, plus d’un million de personnes étaient dans les rues pour protester contre la politique de l’emploi du gouvernement et pour porter une alternative à la concurrence généralisée sur le marché du travail. Malgré l’absence de majorité au Parlement, le gouvernement tente de faire passer la loi sans débat démocratique ou vote. De plus, les manifestants dans les rues font face à la violence policière et à la répression.

La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique est solidaire avec les jeunes de France et leur mobilisation; nous soutenons leur lutte légitime et leurs revendications légitimes. Nous saluons aussi l’unité de la jeunesse avec les travailleurs de France. Nous sommes sûrs que leur présence militante dans les rues et les routes du pays pour les mobilisations restera forte. Enfin, nous condamnons la violence et la répression contre les manifestants, et nous condamnons également l’approche antidémocratique du gouvernement dans sa tentative de faire adopter cette loi impopulaire.

Au nom de la FMJD
Quartier général de la FMJD

Budapest, le 16 mai 2016.

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Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”

Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”

Nous reproduisons ici un article rédigée par la journaliste Mathilde Montagnon, publiée sur le site de France Bleu Saint-Étienne Loire le Lundi 16 mai. Nous incitons au maximum de partages pour rétablir la vérité concernant la manifestation du 12 mai.
(https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/loi-travail-le-mot-d-ordre-est-de-criminaliser-la-mobilisation-le-responsable-de-la-jeunesse-communiste-de-la-loire-1463406947)

“Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”
(le responsable des jeunes communistes de la Loire)

La nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail sera particulièrement surveillée ce mardi. Notamment à Saint-Étienne où le rassemblement de la semaine dernière a entrainé des débordements devant la permanence parlementaire de Jean-Louis Gagnaire.

Les syndicats appellent à une nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail ce mardi. Une manifestation est prévue à 10h30 à Saint-Étienne. Départ devant la bourse du travail direction la place de l’Hôtel de ville. A Roanne, le rendez-vous est à 10h30 : les opposants envisagent de bloquer le Pont du Coteau avant de partir direction la mairie.

Des rassemblements sous surveillance notamment à Saint-Étienne. La semaine dernière, jeudi 12 mai, le rassemblement a dégénéré : des manifestants sont entrés dans la permanence parlementaire du socialiste Jean-Louis Gagnaire. Une banderole a été déployée. 16 policiers ont été blessés selon les syndicats de policiers. Martin Pontier, le responsable fédéral des jeunes communistes dans la Loire, revendique l’action de ces quatre militants qui ont accroché la banderole à la permanence. Une “action pacifiste et symbolique” selon lui. Et il dénonce un mensonge sur les violences perpétrées à l’encontre des policiers.


M. Pontier : Il n’y a eu aucun vol, aucune dégradation, aucune violence à l’intérieur de la part de ces quatre jeunes militants qui ont été saisis par la police, mis en joue et menacés de mort par les forces de l’ordre. Je dis qu’il y a une version mensongère. Je suis un peu scandalisé par les déclarations de la police de 16 blessés. On voit sur de nombreuses vidéos, qu’il n’y a que sept policiers qui ont chargé les manifestants. Il y a des insultes qui ont été entendues de la part de la police qui étaient non pas pour  maintenir l’ordre mais pour alimenter la haine. Le ministre Bernard Cazeneuve nous a traité de professionnels de la haine de l’État. Je dis juste qu’il y a aussi d’autres professionnels ce sont ces agents-là qui nous ont foncé dessus qui n’ont pas cherché à comprendre. Quatre manifestants ont aussi fait des déclarations sur des jours d’ITT. Nous on a pas grossi les chiffres. Je pense que le mot d’ordre c’est d’atténuer la mobilisation, de la casser, de la criminaliser, de nous faire passer pour des casseurs. Je ne vois pas à quel moment 16 policiers auraient pu être blessés“.

Un service d’ordre renforcé dans la manifestation stéphanoise

C’est donc dans ce contexte que va se dérouler la manifestation stéphanoise. Les jeunes communistes et la CGT vont mettre en place un service d’ordre renforcé. Une chaine humaine doit entourer le cortège des étudiants et des lycéens en tête de manifestation. L’objectif c’est de prévenir tout débordement. D’éviter de “tomber dans le piège” des violences que tendrait le gouvernement selon les JC qui estiment qu’il y a une volonté politique de faire dégénérer les manifestations pour “criminaliser le mouvement“. Certains manifestants seront donc chargés de filmer la manifestation, d’enregistrer des preuves en cas de besoin.

Une chose est certaine : le mouvement se durcit, se radicalise. Même s’il reste globalement bon enfant dans la Loire. Mais l’utilisation du 49-3 a remobilisé les opposants à la loi travail selon le leader de la CGT dans le Roannais, Serge Lenoir.”

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Communiqué inter-organisations suite aux événements du jeudi 12 mai 2016

Communiqué inter-organisations suite aux événements du jeudi 12 mai 2016

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Face à un enjeu politique sans précédent que représente la casse du Code du Travail, c’est 150 ans d’acquis sociaux qui sont piétinés par un gouvernement inféodé aux ordres du Capital et du patronat.

L‘arme absolue est alors brandie : le 49-3. Si ce dernier apparaît bien dans la constitution, il n’en apparaît pas moins d’une violence inouïe de la part d’un gouvernement qui se dit de gauche. Cette violence est ressentie par beaucoup comme un totalitarisme inacceptable.

Prenons garde que si ces dérives devaient perdurer, cela laisserait le champ libre à une extrême droite prête à ouvrir en grand la porte d’une dictature pour museler le peuple. Aujourd’hui, c’est bien ce même peuple qui peut et doit reprendre le pouvoir.

La réaction est à la hauteur de l’écœurement d’une population qui refuse le diktat à plus de 75% et la mobilisation spontanée du 10 mai en est l’illustration. Le peuple ulcéré a fait du 12 mai une réussite après l’annonce du vote de la loi et sa présence devant les deux permanences des députés socialistes Régis Juanico et Jean-Louis Gagnaire se voulait déterminée pour leur rappeler de qui ils tenaient leur mandat.

NI CASSEURS NI VOYOUS !

Mais des manifestants déterminés à faire entendre leur colère malgré les provocations de la BAC infiltrant les manifestations. C’est bien leur détermination et leur sens des responsabilités qui a permis que ces « provocateurs » soient sortis des rangs de la manifestation. Cette attitude est d’autant plus irresponsable de la part des forces de l’ordre que la veille, le préfet en personne, devant la CGT, affirmait sa volonté d’apaisement. Alors nous le redisons haut et fort : qui est
irresponsable ?

MAIS EN COLÈRE ET DÉTERMINÉS !

Comment en vouloir à cette jeunesse désespérée a qui ce gouvernement enlève toute perspective d’avenir, de montrer à travers une action symbolique, tant sa colère que sa détermination. Encore une fois, tout se serait bien passé sans l’intervention policière d’une brutalité gratuite en cognant cette jeunesse pour un déploiement de banderole au balcon de la permanence de Jean-Louis Gagnaire, qui nous le rappelons a soutenu le 49-3 et la loi travail. Comment appeler un État qui frappe sur sa jeunesse et qui piétine la démocratie ?

Nous tenons à rappeler que l’action a été symbolique et qu’aucune dégradation de la permanence n’a été faite. Cependant, la répression a été disproportionnée face à un appel à l’aide d’une jeunesse désenchantée. En effet, quatre de nos camarades ont été arrêtés alors qu’ils déployaient pacifiquement une banderole condamnant les trahisons du député Jean-Louis Gagnaire. La police, déjà présente sur les lieux de la permanence, a laissé l’acte se commettre pour ensuite interpeller les quatre jeunes, armes en joue pointées sur leur tête. Ensuite, plusieurs violences physiques et des menaces de mort ont été commises par les « gardiens de la paix » à l’égard de nos camarades.

Au même moment, dans la rue, les manifestants ont repoussé une horde de CRS – matraques, gazeuses et boucliers aux poings – alors que le peuple protestait contre ces excès de zèle de la part de la BAC. Alors qu’à Saint-Étienne, aucune casse n’a été faite depuis le début du mouvement, les réactions de la police laissent supposer une volonté de provocation.

Les sanctions juridiques face a cet acte de résistance peuvent être lourdes. Nous affirmons notre soutien indéfectible aux quatre jeunes poursuivis pour un acte politique symbolique fort dénonçant la dérive totalitaire de notre gouvernement.

N‘attendons plus et agissons tout de suite. Tous dans la rue le 17 et le 19 mai car ni casseurs ni voyous mais en colère et déterminés pour faire retirer cette loi et redonner le pouvoir au peuple !

Premiers signataires :

Organisation de Solidarité Étudiante (OSE)

Union des Étudiants Communistes 42 et Union des Étudiants Communistes (organisation nationale – UEC)

Union Locale CGT de Saint-Étienne et CGT 42

Jeunes Communistes 42 et le Mouvement Jeunes Communistes de France (organisation nationale – MJCF)

Parti Communiste Français 42 (PCF)

Loi Travail : Non Merci 42

Comité des Intermittents Précaires (CIP)

Union Nationale des Étudiants de France 42 (UNEF)

#OnPeutVivreMieux

Collectif Truc-Machin

Confédération Nationale du Travail 42 (CNT)

Union Nationale Lycéenne 42 (UNL)

Parti de Gauche 42 (PG)

Comité Antifasciste Saint-Étienne

Collectif pour la solidarité entre les peuples et contre les guerres impérialistes

Fédération Syndicale Unitaire 42 (FSU)

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Pétition pour l’arrêt des poursuites contre les 8 de Goodyear !

Suite à la décision de justice scandaleuse dont sont victimes 8 ex-salariés du groupe GOODYEAR à Amiens, condamnés comme des criminels à 9 mois de prison ferme et à 15 mois avec sursis, alors qu’ils ne faisaient que défendre leur emploi, nous reproduisons ci-dessous le texte de la pétition demandant l’arrêt de toute poursuite judiciaire envers ces salariés ainsi que le lien pour la signer:

Pétition adressée à François Hollande par la CGT Goodyear d’Amiens-Nord.

Pour la première fois depuis un demi siècle un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participer avec les salariés à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.

En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus 1000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.

Avec les 8 condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut faire un exemple.

Le gouvernement affiche sa volonté de mettre les Procureurs et les forces de polices aux services des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction des emplois et de l’industrie.

Évidemment les militants de terrain en général et ceux de la CGT en particulier sont les plus touchés.

C’est pourquoi nous en appelons à l’ensemble des salariés, aux militants, aux syndicats d’entreprises, unions locales, départementales, régionales, fédérations ou simples salariés solidaires, pour qu’ensemble nous fassions la démonstration de notre force.

Nous pouvons être des millions à faire reculer Hollande, Valls et Macron en commençant par leur imposer l’arrêt des poursuites contre les 8 de GOODYEAR et en organisant le plus grand rassemblement solidaire en prévision de l’appel.

Je signe l’appel Nous Sommes Tous Des Goodyear:
SIGNER LA PÉTITION

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L’action syndicale n’est pas un crime, les syndicalistes ne sont pas des voyous!
Face à cette attaque sans précédent, mobilisons-nous et soyons nombreux à signer cette pétition!

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