Marxisme

Pour la nationalisation des secteurs clés de l’économie

CHÔMAGE EN HAUSSE, SALAIRES EN BAISSE

Le chômage atteint désormais 10%, et ne cesse d’augmenter. Chez les jeunes, il dépasse 24%. Diplômés ou non, beaucoup d’entre-­nous sont privés d’emploi, et lorsque nous sommes embauchés, c’est pour des salaires de misère. Pour grossir leurs profits, les patrons et les actionnaires licencient et gèlent les salaires.

Ne les laissons pas faire !

TOUJOURS PLUS DE TRAVAIL PRÉCAIRE

80% des nouvelles embauches sont des contrats précaires, limités dans le temps (CDD, Intérim…). Ne pas savoir si l’on aura encore un salaire dans un mois, ou dans un an, la peur du lendemain compromettent nos projets les plus légitimes (logement, famille…).

Chacun de nous doit accéder à un emploi stable,
les contrats précaires doivent être transformés en CDI !

LES STAGIAIRES ET APPRENTIS, SOUS-­PAYÉS

Stagiaires ou apprentis, bien souvent, nos objectifs de formation ne sont pas respectés, et nos salaires ne dépassent pas quelques centaines d’euros par mois. Les patrons touchent des milliers d’euros d’aides publiques lorsqu’ils embauchent un apprenti.

À travail égal, salaire égal !
Les stagiaires doivent être payés à 100% du SMIC !

HAUSSE DE LA TVA :
FAIRE PAYER LES TRAVAILLEURS, POUR ENRICHIR LES PATRONS

Le gouvernement prévoit d’augmenter la TVA en janvier. Jusqu’à 3% d’augmentation du taux réduit — qui s’applique aux produits et services indispensables, comme les transports — c’est une augmentation de 170 euros en moyenne sur chaque foyer, pour un total de 6,5 milliards d’euros par an. Tout ça pour financer une nouvelle mesure, le « crédit d’impôt compétitivité » (CICE), un cadeau sans précédent pour les patrons : l’Etat leur versera 10 milliards d’euros en 2014, 20 milliards en 2015.

C’est inacceptable !
Non à la hausse de la TVA !

PSA ­Aulnay, Florange, Renault : il ne se passe pas un jour sans que soient annoncés une fermeture d’usine et des centaines de suppressions d’emploi. Les capitalistes, aidés par le gouvernement et l’Union Européenne, détruisent des pans entiers de l’appareil productif, pour grossir leurs profits. L’année dernière, c’est près de 70.000 emplois qui ont été détruits, et le bilan ne sera guère mieux pour 2013. François Hollande joue l’indignation, mais laisse faire, en toute complicité avec les patrons, même lorsque l’Etat est actionnaire de l’entreprise, comme dans le cas de Renault.

ET PENDANT CE TEMPS-­LÀ, LE CAC 40 CONTINUE DE FAIRE 75 MILLIARDS D’EUROS DE PROFITS CHAQUE ANNÉE !

Par millions, sous les gouvernements de Sarkozy, les salariés se sont mobilisés contre la casse des retraites, contre les fermetures d’entreprise. Aujourd’hui contre Hollande, les luttes continuent. Dans la Loire à Chapitre, Forgital ou Lidl contre les salaires de misère et contre les horaires flexibles, à la SNCF contre la privatisation, à la Poste pour le service public et l’emploi public.

LES JEUNES COMMUNISTES DE LA LOIRE MILITENT POUR LA NATIONALISATION DES SECTEURS CLÉS DE L’ÉCONOMIE.

Toutes ces luttes sont les nôtres ! Jeunes communistes, nous les mènerons avec les salariés, dans toutes les entreprises.

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Quito J-10

Du 7 au 15 décembre 2013 se tiendra, à Quito, capitale de l’Equateur, le 18ème festival mondial de la jeunesse et des étudiants (FMJE), évènement international de référence de la JC. La JC est en effet la seule organisation politique de jeunesse à être s’inscrire dans une organisation internationale : la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique (FMJD). Le Festival FMJE est l’évènement majeur qui se tien tout les 3 ans par la FMJD.
Née en 1945, la FMJD à menée jusqu’à nos jours de grandes campagnes pour le désarmement nucléaire, la paix au Vietnam ou encore la fin de l’apparteid… La bataille pour la Paix est encore aujourd’hui le premier combat de l’organisation. EN 1987, l’ONU lui décerne le prix messager de la Paix.
La FMJD rassemble des organisations communistes et progressistes de tous les continents. La structure de la FMJD se structure en 5 grands ensembles régionaux constitués en commissions.
La Commission Europe-Amérique du Nord, la Commission Amérique Latine et Caraibes, la commission Asie-Pacifique, la Commission Afrique et la Commission Moyen-Orient. La FMJD recense 270 organisations membres dans 170 pays et territoires. (Le président actuel de la FMJD est Chypriote et le Secrétaire Général est Cubain.)
Reconnu tardivement par l’ONU, sous la pression de L’Union Soviétique, la FMJD intervient particulièrement sur la défense des droits économiques et sociaux et pour la défense des peuples opprimés comme les Palestiniens…

Pour le prochain festival un seul Camarade de la Fédération de la Loire (Dimitri) sera mandaté (faute d’argent), mais cela n’écarte pas le fait qu’il soit nécessaire que tous les camarades et les sympathisants prennent part à la préparation politique du Festival.
Les débats politiques de la JC nationale et en son sein, la JC de la Loire peuvent avoir écho à l’occasion du Festival et prennent leurs sources dans l’activité militante de chaque camarade dans la réalité que nous subissons, celle du système capitaliste. Palestine, Europe, Mali, Syrie, les jeunes communistes de toute la France sont à l’avant-garde de la lutte contre l’impérialisme, pour la solidarité international et pour la Paix !

Quito-jeunesse

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Semaine de la pensée marxiste

Comme chaque année, les Jeunes Communistes organisent la Semaine de la pensée marxiste.

Pour la session 2013, nous avons choisi la thématique de Cuba.

Nous vous invitons aux diverses conférences, projections, soirées ainsi qu’à notre exposition sur l’histoire cubaine.

Vous pouvez télécharger le programme ci dessous.

N’hésitez pas à le partager autour de vous.

Nous restons à votre disposition pour toute questions ou remarques.

Programme

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Le parti communiste de Chypre, AKEL, progresse aux législatives

A Chypre, pays divisé depuis 1974 après le coup d’Etat soutenu par la junte militaire grecque suivie d’une invasion militaire de la partie nord par l’armée turque, avaient lieu ce dimanche 22 mai les élections au Parlement. Pour le parti communiste chypriote, AKEL, qui gouverne le pays à la tête d’une coalition et dont est issu le Président de la République Dimitris Christofias, la bataille s’annonçait difficile. De nombreux observateurs prévoyaient une lourde défaite pour le parti du président. Hors, il n’en a rien été, puisque l’AKEL a même enregistré une progression.

Avec 32,67% des suffrages, les communistes enregistrent une progression de 1,36% par rapport aux dernières élections législatives de 2006 et gagnent un siège à la chambre des représentants passant de 18 à 19 députés.

Ces résultats montrent que la politique menée par le président Dimitris Chritofias, en faveur de la réunification et de la justice sociale, bénéficie d’un fort soutien dans la population. Malgré les attaques incessantes des conservateurs du parti DISY, qui réalise 34,28% des suffrages, contre la politique du président, fragilisant ainsi le processus de paix, auxquelles se sont jointes les attaques des sociaux-démocrates du parti EDEK, qui avaient quitté la coalition gouvernementale il y a plus d’un an et qui enregistrent même un léger recul avec 8,93%, l’AKEL sort renforcer de ces élections. C’est donc un encouragement au président Dimitris Chritofias et à son gouvernement, qui n’ont jamais cessé leurs efforts pour parvenir à une réunification du pays sous une forme fédérale, à continuer.

Le Mouvement des Jeunes Communistes de France exprime toutes ses félicitations au parti communiste de Chypre, AKEL, ainsi qu’à l’ensemble du mouvement populaire qui l’entoure et en particulier à nos camarades de l’organisation de jeunesse EDON.

Nous leur renouvelons notre plein soutien dans leur lutte pour la réunification, la paix et la justice sociale à Chypre.

Le Mouvement des Jeunes Communistes de France

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Obscurantisme économique, écrit par Marie, camarade étudiante en économie.

L’économie reste aujourd’hui un domaine qui conduit à peu de débats publics et de discussions. Il reste réservé aux techniciens et experts.
Cette mise à l’écart des questions économiques de l’affaire publique semble inappropriée à un système où le marché tire les ficelles de la politique. Mise à l’écart qui ne relève pas d’un dédain des médias ni d’un désintérêt de l’opinion public. L’explication se résume par TINA : There Is No Alternative (il n’y a pas d’alternative). Ce slogan souvent assimilé à Margaret Thatcher, proclame le capitalisme et la mondialisation comme seules formes de société possibles, bénéfiques et viables pour notre monde.
Plusieurs écoles avaient entrepris cette propagande, les régimes qui y sont associés n’en sont que l’application tardive (dans les pays développés et en France avec l’UMP). La première à exposer ses travaux est l’école dite néo-classique apparue dans les années 1870 suite à la révolution marginaliste. Cette découverte économique ouvre le pas à une vision qui exclue tout apport de l’homme (en tant que travailleur) dans le phénomène économique. Trois auteurs développent simultanément le concept de marginalisme en Europe : Jevons en Angleterre, Walras en France et Menge en Autriche. Elaborée dans la même période que la publication du Capital de Marx, elle n’a connu du succès qu’avec la Révolution Industrielle, c’est-à-dire avec la naissance de la bourgeoisie.
Une fois cette dernière au pouvoir, elle a voulu détourner l’attention d’un élément gênant et dangereux à son égard : le mouvement ouvrier, en tant que principale opposition à l’établissement du libéralisme. Une perte de conscience s’est donc opérée. On suppose que les travailleurs n’ont pas de rôle (ou du moins qu’il est accessoire) dans la création de richesse, soit dans le pouvoir économique, pour qu’ils n’aient plus de légitimité à réclamer le fruit de leur activité. On entend par là la propriété des valeurs mises sur le marché, l’accumulation du capital, les profits, etc.
Cette pensée s’est imposée par la transformation du travailleur en consommateur. Le but étant de détruire toute approche collective du fait économique et de rendre une vision éclatée portée par des comportements individualistes (de consommateur). Ceci illustre en fait la perte de conscience de classe. La classe des travailleurs disparaît donc avec les syndicats. Cette disparition est orchestrée par la doctrine libérale cherchant à écarter les principaux obstacles à la pérennité de son économie.
Aujourd’hui cette propagande économique passe par des organismes qui détiennent les politiques des pays acteurs du marché. On peut citer un des plus puissants qu’est l’OCDE (Organisme de Coopération et de Développement Economique). Ce bureau d’étude arrive à imposer aux médias, aux politiques et aux débats publics son idéologie par le biais de rapports prévisionnels, mises en garde et recommandations. L’OCDE n’a rien d’une institution internationale de droit public dans le sens où elle ne rend de compte à personne sans se priver de façonner le paysage politique à l’ultralibéralisme. La publication de Cahiers de politique économique par l’OCDE, dont la source est TINA, expose ouvertement sa guerre menée contre le syndicalisme (toujours à des fins économiques). L’OCDE n’est pas la seule structure à remplir cette fonction de propagande et de pression. Il est assisté par le FMI sous la coupe du consensus de Washington, ainsi que la Banque Centrale européenne et la Commission européenne.
Nos gouvernements, sous l’influence de ces fabricants d’idéologie, nous écartent de plus en plus de notre propre rôle dans le cheminement de l’économie. Le citoyen moyen, n’a aucune information sur le fonctionnement complexe de l’économie. Il n’a ainsi aucun pouvoir de décision quant à sa condition de consommateur et d’autant moins de travailleur. Ce système dans lequel une élite détient les connaissances et a ainsi la capacité de dominer l’ordre social par le marché, n’est autre qu’une oligarchie ayant pour terrain d’action le circuit économique. De plus, le poids de ces organismes dans l’organisation de nos sociétés modernes amplifie la démoralisation de l’économie même dans des pays qui étaient emprunts de nombreux acquis sociaux, comme la France.


Ne nous contentons pas du discours “libéralisme = moins mauvais système”,

un autre monde est possible ; luttons!

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Appel à l’action

Depuis le début de l’année et plus particulièrement depuis le mouvement contre la réforme des retraites, une lassitude s’empare des jeunes. Ils se démobilisent, démotivés après ce qu’on peut appeler très objectivement un cuisant échec, notament avec le passage en force de la réforme de l’éducation l’an dernier. Le poids de l’administration, des familles, entraîne une démobilisation énorme. Ceci est très compréhensible, si l’on considère que le gouvernement nous laisse manifester “à notre guise” tout en restant sourd à nos revendications. Evidemment il reste la répression policière, les cours à ne pas rater pour le bac ou les études, mais tout ça ne devrait pas constituer une menace si la jeunesse, en masse, en majorité, se soulevait pour se faire entendre. Pendant les semaines de grève reconductible au mois d’octobre, la mobilisation était importante, mais la preuve en est qu’elle n’a pas suffit. Tant qu’il y aura des gens pour rester chez eux et se taire, pour aller en cours, notre combat manquera d’une part de crédibilité.

Pour ceux qui choisissent de rester à la maison, même si vous êtes conscients comme une grande partie de la population que le système réduit, écrase vos droits, même si vous y pensez, sachez que votre comportement soutient d’une manière ou d’une autre, par votre inaction, le gouvernement dans sa lutte contre les acquis sociaux, même si vous le dénigrez fortement.

Aujourd’hui, un étudiant qui bénéficie de peu de moyens financiers peut rencontrer de plus en plus de problèmes à trouver un logement. L’éducation gratuite et pour tous, serait-ce encore un acquis menacé ? Ensuite, vous avez peut-être remarqué que de moins en moins de médicaments sont remboursés, et que leur prix augmente même pour certains. Nous devrons bientôt nous battre pour conserver la sécurité sociale. Et si l’on ne fait rien, peut être que dans quelques années, les retraités, qui auront un revenu bien plus dérisoire encore que ceux de notre génération, et qui auront pourtant travaillé toute leur vie, ne pourront plus se soigner. La population vivant en dessous du seuil de pauvreté, qui est très nombreuse, vivra encore plus précairement. Seuls ceux qui en ont les moyens pourront vivre décemment et dignement. Les écarts sociaux se creusent, la situation devient intolérable. On parle très justement de génération sacrifiée à propos de notre jeunesse. Qu’attendons-nous pour faire valoir notre parole dans ce pays où la liberté d’expression n’est remise en cause qu’officieusement ? Peut-on être sûrs d’avoir un avenir, dans ce pays où le gouvernement dont les représentants élus ne répondent pas aux besoins du peuple, manipulés par un système qui ne pense qu’en terme de profit ?

N’oubliez pas, la lutte ne se fera pas sans les jeunes. En Grèce, ce sont les jeunes qui se battent contre le plan d’austérité. En Tunisie, en Egypte, en Lybie et bientôt peut-être en Algérie, ce sont les jeunes qui mènent la Révolution et contribuent à renverser le pouvoir qui les écrase en leur faveur.

Nous avons tous des parents inquiets à l’idée que leurs enfants ratent les cours. Nous avons tous un établissement dont l’administration nous afflige pour cause d’absences trop fréquentes. Nous avons, tous, des études ou un bac à réussir, un avenir à assurer. Mais n’oublions pas qu’il y a encore un espoir de faire changer ces réformes destructrices en notre faveur. A condition que la jeunesse entière se soulève et choisisse d’apporter sa voix et sa présence en manifestations. Celles-ci auront du poids lorsque nos dirigeants se rendront compte que tout un peuple proteste, uni pour la même cause.

Ce qui se passe en France actuellement, comme dans de nombreux pays européens, on l’appelle une dictature. Ce gouvernement sourd au peuple n’a plus de démocratique que le nom, il est de notre devoir de faire changer les choses, de remanier le système en notre faveur. De nos jours, l’individualisme empêche chacun de descendre dans la rue s’il n’est pas directement concerné par le problème qui est pourtant devenu d’ordre universel. Ceux qui refusent de le voir sont des obstacles à ce changement de situation.

Chacun, riche ou pauvre, jeune ou moins jeune, politisé ou déçu par la politique dont les représentants véreux mentent sur la situation du pays, chacun a le devoir de se conscientiser par rapport à un système qui détruit les droits de tous et emploie de plus en plus de moyens pour parvenir à ses fins (je pense notament aux répressions policières qui sévissent en manifestations et à tout autre moment).

La lutte ne se fera pas sans ces gens qui doivent choisir de se battre à nos côtés dans la rue plutôt que d’écouter leur administration ou de privilégier quelques heures de cours qui risquent d’être perdues, pour un diplôme qui ne rime plus à rien.

Je ne vous parle pas en tant que jeune communiste. Je ne me bats pas exclusivement au nom d’une organisation politique, mais au nom de ma propre conscience, de mon respect pour les valeurs humaines et pour les droits dont chacun doit bénéficier. L’injustice que subit la majorité du pays me révolte, l’ignorance des jeunes et de la population en générale me révolte. Un ras le bol général se manifeste en toute personne sensée ou non en France. Ne laissons pas cette voix tapie au fond de nous. Réveillons nous pour que tous les hommes naissent et restent égaux comme le défend notre devise, née de la Révolution.

Mélissa.

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