Communiqués

Lettre des Jeunes Communistes de la Loire et de leurs candidats aux salariés de Cast-Metal:

Lettre des Jeunes Communistes de la Loire et de leurs candidats aux salariés de Cast-Metal:

Feurs, le 20 avril 2017

A nos camarades,

Vous nous avez de nombreuses fois remercié pour notre présence, pour notre soutien. Pourtant, c’est nous qui vous remercions et vous disons bravo, encore une fois, pour votre lutte.

Le seul combat perdu d’avance est celui qu’on ne mène pas, et votre combat à vous l’illustre bien. Nous vous remercions donc d’avoir mené cette lutte, d’avoir résisté, d’avoir construit une telle solidarité et d’avoir prouvé, encore une fois, que la lutte paye. Nous admirons votre courage et votre ténacité, votre bonne humeur à toute épreuve, et surtout votre unité et votre solidarité.

Vous êtes une famille, et c’est bien cette unité dans la lutte qui a permis à votre grève d’aboutir. Les résultats que vous obtenez aujourd’hui ne sont ni le fruit du hasard ni ceux d’un geste « humaniste » de votre direction. Ces résultats ne sont dus qu’à votre unité et à votre détermination. Nous vous remercions et vous admirons de nous redonner espoir et de redonner espoir à tous les travailleurs qui connaîtront votre lutte, nous vous remercions et vous admirons de rappeler qu’aucune lutte n’est vaine, de prouver par l’exemple que lorsque les travailleurs s’unissent ils en ressortent grandis et victorieux.

Nous vous remercions et vous admirons enfin d’avoir fait avancer par votre combat, non pas seulement votre cause mais les intérêts de tous les travailleurs. Soyez assurés de notre soutien fraternel, inconditionnel et indéfectible.

Les Jeunes Communistes de la Loire,
Les candidats communistes des 1° et 3° circonscriptions de la Loire: Lucas Winiarski, Hélène Vialleton, Céline Veau.

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STOP à la guerre contre la SYRIE – Déclaration de la FMJD sur les frappes de missiles des Etats-Unis contre la Syrie

STOP à la guerre contre la SYRIE – Déclaration de la FMJD sur les frappes de missiles des Etats-Unis contre la Syrie

STOP à la guerre contre la SYRIE

Déclaration de la FMJD sur les frappes de missiles des Etats-Unis contre la Syrie

La Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique (FMJD) condamne les frappes de missiles américains menées contre des cibles syriennes le 6 avril. Cette attaque s’ajoute à tous les actes d’agression que le peuple syrien a dû affronter ces dernières années. Cette attaque constitue le point culminant de l’intervention impérialiste en Syrie et dans la région. L’excuse de l’usage présumée d’armes chimiques dans la ville de Khan Cheikhoun ne trouve pas de justification valable puisque il n’y a encore aucune preuve qui pointe du doigt les responsables de l’utilisation de ces armes chimiques.

Le bombardement américain en Syrie est la continuation des précédentes politiques des États-Unis de la part de la nouvelle administration. Il est évident que les interventions et l’invasion militaire sont des pratiques que l’OTAN n’a jamais abandonné de ses plans. Tout d’abord leur agenda impérialiste dans la région a créé, formé et financé les groupes armés de « L’État islamique ». Dès le début de la guerre contre la Syrie, l’OTAN et ses alliés ont apporté leur soutien à des groupes terroristes armés dans le but de déstabiliser la paix dans la région et de créer les conditions pour de nouvelles interventions contre des États souverains comme la Syrie. L’agenda impérialiste de l’OTAN aspire au contrôle des ressources énergétiques et des voies de transport. La satisfaction de leurs intérêts impérialistes les conduira probablement à redessiner les frontières de la région avec le sang du peuple.

La FMJD exprime sa solidarité avec le peuple syrien et appelle la jeunesse du Monde à unir sa voix à celle de toutes les forces du mouvement pour la paix dans le monde qui cherchent à mettre un terme à toute intervention étrangère et à la guerre contre la Syrie. La FMJD appelle à une solution pacifique fondée sur le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la Syrie et du droit des peuples à décider eux-mêmes de leurs dirigeants et de l’avenir de leurs pays.

Budapest, 13 avril 2017.
QG de la FMJD.

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Discours de la JC42 au meeting des candidats LES MAUVAIS JOURS FINIRONT aux élections législatives 2017

Discours de la JC42 au meeting des candidats LES MAUVAIS JOURS FINIRONT aux élections législatives 2017

Le Jeudi 26 janvier se tenait le meeting de présentation de Lucas WINIARSKI, avec sa suppléante Hélène VIALLETON, et de Vanessa PECEL, avec son suppléant Yanis PARASKEVAIDIS, candidats sur les 1ère et 2ème circonscriptions de la Loire aux élections législatives 2017 pour la liste intitulée: LES MAUVAIS JOURS FINIRONT.
(Plus d’informations ici: http://lesmauvaisjoursfiniront.fr/)

A cette occasion, la Jeunesse Communiste de la Loire était représentée et a tenu un discours que vous pouvez retrouver ci-dessous:

“Chers camarades, depuis bien longtemps la Jeunesse Communiste milite activement sur le territoire stéphanois. Nous avons toujours jugé la lutte sur le terrain comme étant plus importante que toute échéance électorale, mais la situation actuelle n’a fait que renforcer le besoin de transgression du système dans lequel nous vivons et il nous apparaît aujourd’hui comme primordial de pouvoir créer un rapport de force suffisant pour pouvoir porter un projet d’alternative au système capitaliste. C’est dans cette logique que nous avons décidé de nous engager aux cotés des candidats des « Mauvais jours finiront » et de franchir un pas que nous n’avions auparavant jamais franchis.

En effet, les dynamiques mises en places ces dernières années nous ont permis de créer des liens et un réseau que nous jugeons important, pour l’avenir des Ligériens que nous sommes. Les récentes mobilisations contre la Loi Travail ont encore plus démontré l’importance du travail militant avec des forces progressistes locales. La JC étant un élément important de ce réseau tissé sur l’ensemble du territoire stéphanois, il nous apparaissait comme nécessaire de pouvoir porter notre expression dans les débats des élections.

Les mots d’ordre de cette campagne et les propositions amenées par les candidats sont pour nous lourds de sens et de pertinence.

Que cela au soit au niveau de l’engagement dans les nationalisations démocratiques que nous jugeons comme étant un mot d’ordre fondamental. Le chômage et la précarité étant toujours au plus haut, des pans entiers de notre savoir-faire et de notre histoire ouvrière se perdent au fil des licenciements et des délocalisations. Il devient vital de reprendre la main sur nos entreprises. Non seulement de sauvegarder des secteurs qui existent encore tant bien que mal, mais surtout de pouvoir réinvestir dans les industries, de développer des emplois et de garantir des services publics et des entreprises publiques de qualité.

Ensuite, dans la lutte contre le racisme avec le rejet de la haine et l’intention de montrer que la Loire est une terre d’accueil cosmopolite prolétaire et de partage où les habitants savent rester unis face aux idées racistes et réactionnaires.

Et enfin sur la lutte contre la pression perpétuelle systématique exercée sur les quartiers populaires, qui conduit à la révolte, et à sa répression. Une lutte que nous avons décidé de mettre particulièrement en avant dans notre campagne à la JC et qui coïncide avec les propositions avancées par le rassemblement anticapitaliste qu’incarne « Les Mauvais Jours Finiront » .

Pour nous ces candidatures vont de manière concrète dans le sens des luttes et des aspirations révolutionnaires que porte la Jeunesse Communiste de la Loire depuis son existence.

C’est pour cela que nous Jeunes Communistes de la Loire apportons notre soutien indéfectible à la campagne « Les Mauvais Jours Finiront »”

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Communiqués
La caisse de solidarité, en toute transparence (Mise à jour le 30/12/16)

La caisse de solidarité, en toute transparence (Mise à jour le 30/12/16)

Depuis plusieurs mois, les Jeunes Communistes de la Loire organisent la solidarité envers tous les jeunes poursuivis en justice pour leur mobilisation contre la Loi Travail. 

Pour que tout le monde sache où nous en sommes, et se sente concerné par cette caisse de solidarité, nous voulons évoluer en toute transparence.

Au 30 décembre 2016, le montant de la caisse de solidarité s’élève à 12 811 €

Manifestations de mai: 698€

Soirée de soutien: 500€

Chèques individuels:  260€

Fête de l’Humanité Loire: 260€

Avatarium: 160€

Rassemblement devant le 9.9 le 2 juin: 410€

Rassemblement du 3 juin devant le Tribunal: 260€

Bar de la JC le 3 juin: 135€

Manifestation de juin: 345€

Soirée au Bar et Vous: 64€

Projections de Films: 213€

Apéro solidaire à la JC: 45€

Chèque CNT : 300€

Chèque SNES42 : 100€

Chèque BDS42 : 100€

Concert Cavalerie le 21 juin: 407€

Rassemblement du 23 juin: 161€

Apéro militant à la JC le 24 juin: 81€

Manifestation du 28 juin: 153€

Fête populaire du PCF à Mably: 188€

Chèques individuels: 375€

Soirée de soutien à l’Excuse-Bar: 107€

Journée du 13 juillet devant le Tribunal + Soirée de solidarité: 2074€

Fête de l’Humanité: 1465€

Chèque de la section de Saint-Étienne du PCF: 1000€

Chèques individuels: 100€

Dons individuels: 170€

Dons individuels: 190€

Soirée de soutien à la Gueule Noire: 773€

Banquet de la JC: 310€

Congrès de l’ANECR: 776€

Premiers frais de justice payés: -254€

Soirées de soutien: 885€

Pour faciliter la comptabilité, tout est arrondi à l’euro supérieur. La différence à été prise dans la caisse de la JC.

Nous devons continuer de multiplier les actes de solidarité.

Si par chance, la somme récoltée est supérieure à celle des amendes, la différence ne finira pas dans les caisses de la JC, mais sera utilisée pour de futurs convocations, jugements, etc.

Pour la JC Loire
Simon Poudroux, trésorier fédéral.

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Discours de notre secrétaire fédéral au rassemblement en hommage à Fidel Castro (30/11/16) + Historique de Cuba

Discours de notre secrétaire fédéral au rassemblement en hommage à Fidel Castro (30/11/16) + Historique de Cuba

Nous publions ci-dessous le discours prononcé au Rassemblement en hommage à Fidel Castro à Saint-Étienne, le 30 novembre 2016, par notre secrétaire fédéral, au nom de la Jeunesse Communiste de la Loire et de la Fédération de la Loire du Parti Communiste Français (ainsi qu’un bref historique de Cuba):

“Chers amis, chers camarades,

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris samedi matin le décès de notre camarade Fidel Castro. Même si depuis quelques temps nous pensions souvent à cette issue inévitable, la nouvelle a causé un choc immense. Nombre d’entre nous ont mis longtemps à réaliser, restant muets, dans une sorte de déni. Nous étions en colère, indignés. Cela semblait irréel. Comment une telle injustice a-t-elle pu avoir lieu? Ce vendredi 25 novembre nous a enlevé l’un des révolutionnaires les plus exceptionnels du siècle précédent et de ce début de siècle. Un homme si précieux, un esprit indispensable. Plusieurs parmi nous avaient l’habitude d’attendre ses écrits, qui paraissaient régulièrement dans la presse cubaine. Ses réflexions sur la situation géopolitique internationale, ses conseils pour une paix durable et pour la préservation de notre environnement. Nous ne pourrons plus jamais les attendre.

Non seulement l’annonce d’une telle nouvelle a été dure à encaisser, mais le traitement de cette information par certains de nos médias et hommes politiques a rajouté de l’écœurement à l’indignation. J’ai personnellement fui les journaux, les radios, les télévisions, qui se réjouissaient de la mort du Commandant Fidel Castro. Les propos tenus sur son compte étaient insupportables. Les annonces triomphantes de « la mort du terrible dictateur sanguinaire » et de « la fin du 20ème siècle à Cuba” m’ont révolté et nous ont tous révolté.

Voilà pourquoi nous avons tenu à nous rassembler ce soir. Face à la désinformation générale ambiante, nous souhaitons rappeler certaines vérités et honorer la mémoire de ce grand homme qui a dévoué sa vie à la lutte pour la justice sociale, pour la paix, contre les dominations impérialistes et capitalistes à Cuba, en Amérique Latine et dans le monde.

Cracher sur Fidel Castro, c’est cracher sur 12 millions de Cubains, mais aussi sur des centaines de millions d’êtres humains à travers le monde qui reconnaissent, comme nous ce soir, sa grandeur et son immense stature politique. L’Histoire contemporaine a définitivement été marquée par sa pensée, par sa lutte permanente pour donner une voix à ceux qui n’en ont pas, pour défendre les plus pauvres, les plus exploités, pour parvenir à un monde plus équitable et juste. Cet homme qui vient de nous quitter, c’était un des plus grands révolutionnaires et dirigeants socialistes que le monde ait connu.

Certains prévoyaient depuis des années et annoncent de nouveau en grande pompe qu’avec sa mort, la Révolution qu’il a fondée et consolidée s’écroulera. Voilà encore une fois une belle manière d’insulter le peuple cubain, de mépriser le pouvoir des masses et de leurs idées, de piétiner la Révolution. Pourtant, au contraire, sa mort marquera une réaffirmation de ses valeurs, un engagement à poursuivre le chemin révolutionnaire et à construire une société plus juste et durable. Beaucoup se permettent de parler pour les cubains au lieu de leur donner la parole, mais ceux qui comme moi ont passé du temps sur place peuvent témoigner du respect et de l’estime dont Fidel jouissait auprès de son peuple. Que nos médias aillent là-bas pour constater si leurs prédictions s’avèrent vraies, si le peuple cubain est en train de fêter « la mort du tyran », si des débordements ont lieu, si la rue est le théâtre d’affrontements pour la chute du « terrible régime ».

Non. Qu’ils aillent à Cuba pour se rendre compte du silence, du choc et de la tristesse qui bercent l’île, d’habitude toujours si joyeuse et animée. Qu’ils aillent à Cuba, qu’ils filment les larmes des étudiants de l’université de la Havane. Qu’ils montrent les milliers de cubains qui font la queue pour aller saluer leur commandant une dernière fois, place de la Révolution. Qu’ils aillent en Amérique Latine, en Afrique, en Asie, rencontrer les médecins cubains en mission auprès des plus pauvres de cette terre, et qu’ils découvrent leur tristesse et leur amertume. Qu’ils lisent les millions d’hommages et messages de solidarité qui arrivent de toutes parts. Qu’ils comparent enfin la dignité des humbles qui pleurent sa mort, et l’indécence des puissants qui s’en réjouissent.

Fidel représente pour les peuples du monde entier celui qui a lutté victorieusement pour l’indépendance de son pays, qui a résisté pendant plus d’un demi-siècle à la guerre économique et médiatique menée par les États-Unis contre Cuba. Il a permis à sa toute petite île des Caraïbes, son petit pays ignoré et bafoué, de devenir l’un des plus grands, l’un des plus influents de l’Histoire contemporaine, de se hisser sur le podium mondial en matière de santé et d’éducation, de devenir une référence en termes de solidarité avec les peuples qui souffrent dans le monde, qu’il s’agisse du soutien aux mouvements de libération et de résistance en Algérie, en Palestine, en Angola, en Namibie, en Éthiopie, en Afrique du Sud, ou encore de l’aide médicale et humanitaire en Indonésie, en Bolivie, au Brésil, à Haïti…

Fidel Castro a sacrifié sa jeunesse et risqué sa vie pour libérer son peuple de la dictature de Batista, d’une époque où Cuba était le bordel des États-Unis, où 47% de la population active était privée d’emploi, où 44% n’avait jamais eu accès à l’école. Fidel Castro a restauré la souveraineté nationale. Il a restitué les entreprises au peuple en les nationalisant, et la terre aux paysans en la redistribuant. Il a éradiqué la misère et l’analphabétisme. Il a créé les meilleurs systèmes de santé et d’éducation du Tiers Monde, accessibles à tous, gratuitement, sans conditions.

La Révolution cubaine menée par Fidel Castro c’est 135 000 médecins en mission bénévole dans 102 pays différents pour soigner plus de 100 millions de personnes, un système de médecine complètement gratuit, sur le podium des meilleurs systèmes de santé du monde, avec 6,4 médecins pour 1000 habitants (le double de la France), 4 vaccins contre le cancer, l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant… Mais la Révolution cubaine c’est aussi l’accès totalement gratuit à la culture et à l’éducation pour tous, le 2ème meilleur système d’éducation mondial, 99,9% d’alphabétisation… La Révolution cubaine c’est tout simplement 54% du budget national dédié aux services publics primaires (éducation, santé, culture), un taux de développement humain parmi les plus élevés au monde, le plus faible taux de mortalité infantile d’Amérique et aucune malnutrition infantile, le « paradis international de l’enfance » selon les termes d’un récent rapport de l’UNICEF, car enfin, 200 millions d’enfants dorment dans les rues à travers la planète et aucun n’est cubain.

Alors oui, la mort de Fidel est un drame. Pour le peuple cubain, pour les peuples d’Amérique Latine, pour tous les peuples du monde. Mais nous ne laisserons aucun ennemi des peuples transformer ce drame en triomphe. Quel triomphe? Qu’ont-ils gagné et que célèbrent-ils ceux qui se réjouissent aujourd’hui? Fidel a changé son pays, son continent, et la face du monde. Fidel a survécu à 638 tentatives d’assassinat, à 10 présidents des États-Unis, à la Guerre Froide et à la Période Spéciale. Fidel est mort oui, mais après avoir écrit l’Histoire. Fidel est mort, mais sur sa terre et auprès de son peuple, selon ses propres termes. Fidel est mort, mais ils ne l’ont pas tué. Fidel est mort, mais pas ses idées, pas Cuba, pas la Révolution. Il est parti, tranquillement, laissant derrière lui un peuple révolutionnaire déterminé à ne jamais revenir en arrière, et c’est bien la preuve qu’il a vaincu. Il reste derrière lui une flamme énorme; celle de l’espoir, de la lutte, de la Révolution. Il ne l’entretiendra plus, mais nous serons des millions à porter son flambeau.

Alors, que ceux qui se réjouissent de sa mort sachent qu’ils n’ont rien à fêter, car ils n’ont rien gagné. C’est Fidel qui a gagné. C’est nous tous. Fidel nous a quittés mais il vivra toujours dans nos mémoires, dans nos cœurs, dans nos idéaux, dans nos luttes. Fidel Castro n’est plus là physiquement, mais le voilà immortel. Nous maintiendrons notre engagement, fiers de l’héritage qu’il nous a laissé, et nous continuerons de lutter pour un monde meilleur. Ce soir et pour toujours, nous nous associons à la peine du peuple cubain et nous resterons à ses côtés, pour la poursuite du socialisme, la levée de l’embargo américain et la restitution de Guantanamo.

VIVA LA REVOLUCION, VIVA CUBA LIBRE, VIVA FIDEL!”

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Historique de Cuba:

Comment parler de Fidel sans parler de Cuba?

L’occupation de Cuba par l’Espagne débute en 1514, accompagnée de l’exploitation de minerais et de l’esclavage d’indigènes et de noirs africains. Au 19ème siècle, la persistance de l’esclavage et la multiplication des crises économiques capitalistes font éclater les contradictions entre colonisateurs et colonisés. Refusant le réformisme offert par l’Espagne et l’annexionnisme proposé par les Etats-Unis, les cubains entament la lutte armée pour conquérir leur indépendance et leur souveraineté. Une 1ère guerre a lieu de 1868 à 1878 mais il en faut une 2nde pour permettre la victoire du peuple cubain. En 1897 sa victoire se dessine, les Etats-Unis entrent dans la guerre l’année suivante et prennent l’île sous tutelle à la fin des combats.

L’occupation de Cuba par les Etats-Unis débute en 1899. Ils s’approprient de grandes exploitations, maintiennent la monoproduction sucrière et la multi importation de produits états-uniens, débutent l’occupation de Guantanamo. Cuba devient le bordel des Etats-Unis. 47% de la population active est privée d’emploi, 44% n’a jamais eu accès à l’école. Appuyées par la CIA, les dictatures se succèdent.

Fulgencio Batista arrive au pouvoir en 1934. Soutenu sans concession par les Etats-Unis, il détient tous les pouvoirs. Son régime est marqué par la corruption, l’injustice sociale et la répression. De jeunes révolutionnaires commencent à s’organiser pour renverser le dictateur dès 1952. Parmi eux, un jeune avocat : Fidel Castro.

Le 26 juillet 1953 il dirige 123 jeunes dans l’attaque de la caserne militaire de la Moncada. L’assaut échoue mais seuls 5 tombent au combat. 61 sont torturés à mort ou fusillés. Les survivants sont condamnés à des peines de prison. 15 ans pour Fidel, qui assure seul sa défense dans ce fameux discours : « Condamnez-moi, peu importe, l’Histoire m’acquittera ». Les manifestations populaires se multiplient pour le soutenir, obligeant Batista à tous les amnistier. Fidel, son frère Raul et les autres, sortent de prison en 1955. Ils s’exilent aux Etats-Unis puis au Mexique. Là, ils rencontrent Ernesto Che Guevara, Camilo Cienfuegos, Juan Almeida… Le 2 décembre 1956 ils sont de retour à Cuba, à bord d’un vieux yacht en bois, le Granma. La traversée se passe mal et ils sont traqués dès leur arrivée par l’armée de Batista. Sur les 82 de l’expédition, seule une dizaine de rebelles sont encore en vie quand la guérilla débute véritablement contre l’armée régulière qui compte, elle, 70 000 hommes.

Fidel organise et conçoit toute la stratégie du M-26, le mouvement issu de l’assaut de la Moncada, qui coordonne l’insurrection. Ses rangs gonflent jusqu’à 800 combattants. Ils remportent de nombreuses victoires malgré l’infériorité numérique. En automne 1958 l’armée rebelle prend Santiago, la 2ème ville du pays, puis Santa Clara. Le général Cantillo, proche de Batista, tente de négocier l’appui de Fidel Castro pour un coup d’Etat. Fidel refuse. Le 31 décembre, Batista fuit le pays avec 40 millions de dollars, laissant Cantillo au pouvoir. Une grève générale est organisée pour soutenir les troupes révolutionnaires. Acclamé en héros, Fidel proclame le triomphe de la Révolution le 1er janvier 1959.

Il devient commandant en chef des forces armées. Les 1ers cours d’alphabétisation sont dispensés dans tout le pays, les casinos et les bordels sont fermés, les compagnies agricoles américaines sont chassées, la terre est redistribuée aux paysans, les transports et télécommunications sont nationalisés, les loyers baissent de 30 à 50%… Fidel devient Premier Ministre. Il réchappe alors aux premières tentatives d’assassinat contre lui, les premières d’une longue série. Il fait baisser le prix des médicaments et augmenter les capacités et le budget des hôpitaux. Mais devant les critiques internationales, il finit par démissionner. Des manifestations populaires de soutien s’organisent. En juillet, plus de 10 000 paysans à cheval entrent dans la capitale pour réclamer son retour. Fidel reprend son poste et les réformes reprennent. Peu à peu le gouvernement nationalise 90% du secteur industriel et 70% des terres agricoles. Des progrès considérables continuent d’être faits en matière de santé et d’éducation. L’analphabétisme est éradiqué en moins d’un an.

Les Etats-Unis ne supportent plus cette révolution socialiste sous leur nez. Ils tentent un débarquement le 17 avril dans la Baie des Cochons. Le peuple cubain se mobilise et renverse en moins de 72 heures les troupes entrainées par la CIA. 8 mois plus tard les Etats-Unis mettent en place un embargo économique et commercial contre l’île pour « provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement » selon les propres mots de Lester Mallory, ancien secrétaire d’Etat américain. L’embargo, aussi appelé le blocus, s’assouplit et se durcit par périodes, au gré des changements de Présidents à la Maison Blanche. Il comporte parfois des restrictions sur l’importation d’aliments, de médicaments ou de matériel médical. Gigantesque frein pour l’économie cubaine, invalidé et condamné chaque année par un vote à l’ONU, le blocus est encore maintenu illégalement aujourd’hui, ce qui en fait le plus long de l’Histoire de l’Humanité.

En 1976 Fidel est élu Président. L’Assemblée Nationale le renouvelle dans ce poste jusqu’en 2008. Il fait poursuivre les efforts en termes d’éducation et de santé, de même que les actions de solidarité internationale. Cuba a soutenu les mouvements de libération et de résistance en Algérie, en Angola, en Namibie, en Ethiopie, en l’Afrique du Sud… Cuba a envoyé et continue d’envoyer de l’aide médicale et scolaire dans toute l’Amérique Latine et ailleurs.

Lors de la chute de l’URSS et du bloc de l’Est, tout le monde prédit la fin du socialisme cubain. Cuba exportait vers ces pays 63% de son sucre, 76% de son nickel, 95% de ses agrumes, et importait en retour 63% de ses aliments, 96% de ses matières premières, 98% de ses combustibles. Fidel appelle cette sombre époque la « Période Spéciale », où les commerces sont vides, les transports à l’arrêt, et l’électricité coupée jusqu’à 15h par jour. Mais aucune école ni aucun hôpital ne ferme, et aucun emploi n’est supprimé. Toutes les valeurs de la Révolution sont sauvegardées. Inspiré par Fidel, le peuple cubain illustre sa force idéologique, son unité et sa fierté. Cuba tient bon et la relance de l’économie s’amorce dès 1994. Jusqu’à aujourd’hui, et pour longtemps encore, Cuba résiste.

 

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Communiqués, International
Communiqué de presse: “L’exaltation des primaires”

Communiqué de presse: “L’exaltation des primaires”

Nous, Jeunes Communistes de la Loire, au vu de l’engouement médiatique concernant les primaires à droite, tenons à exprimer notre position par rapport à l’imposture que représente cet événement.

Nous ne voulons pas choisir entre la peste et le choléra

En effet, depuis trop longtemps, les élections présidentielles prennent la forme d’un choix entre la peste et le choléra.

Calquées sur le même modèle, les primaires donnent l’illusion du choix politique alors qu’il ne s’agit que d’un simulacre aguicheur de démocratie. Les candidats défendent tous les mêmes idées et servent tous le même système : le capitalisme. Aucun d’entre eux ne peut nous représenter. Ils sont issus des mêmes milieux, des mêmes écoles et partagent la même culture idéologique : la défense de leurs intérêts aux dépends des nôtres.

Peu importe le candidat, c’est le système qu’il faut changer

Il est nécessaire de comprendre les problèmes et les mécanismes du système actuel, qui travestit la démocratie en spectacle. Pour les Jeunes Communistes de la Loire le véritable enjeu n’est pas d’élire le meilleur figurant au poste de président mais bien de trouver une alternative concrète au capitalisme.

Les Jeunes Communistes de la Loire

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Communiqués
SOLIDARITÉ AVEC LES 8 DE GOODYEAR

SOLIDARITÉ AVEC LES 8 DE GOODYEAR

Les 8 syndicalistes de Goodyear condamnés à 9 mois de prison ferme en première instance, sont aujourd’hui jugés en appel.

Condamnés pour avoir défendus leurs emplois, alors que les responsables de milliers de licenciements sont toujours en liberté, protégés par leur fortune.

Nous exigeons leur relaxe et la fin de cette justice de classe, si emblématique du quinquennat de François Hollande !

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Communiqués
Victoire des Femmes en Pologne, mais le combat pour l’IVG reste entier!

Victoire des Femmes en Pologne, mais le combat pour l’IVG reste entier!

Le droit à l’interruption volontaire de grossesse — l’lVG – est un droit primordial pour les
femmes a disposer de leur corps. Cependant ce droit a été remis en question en Pologne.
Dès 1993. la Pologne avait limité l’avortement pour uniquement trois cas: l’inceste, le viol
et la mise en danger de la santé de la mère et/ou de graves malformations pour le fœtus.
Cette loi était le fruit d’une entente entre le PIS (Droit et Justice), le parti conservateur
polonais alors au pouvoir et l’Église catholique.

La semaine dernière. le Parlement polonais, sous la pression des « pro-vie » catholiques, a
remis en question cette loi. pour tout simplement l’abroger . Si même dans le cadre légal.
de nombreuses femmes ne peuvent avorter car du fait de relus de nombreux médecin de
pratiquer l’avortement. cette interdiction totale porterait atteinte aux droits des femmes à
avoir ou non un entant, et les plus précaires devront utiliser des méthodes mettant en péril
leur vie.

C’est une régression sociale inacceptable qui s’attaque aux droits fondamentaux des
femmes et met en danger leur santé, celle-ci étant présentée intérieure à celle du fœtus.
Si cette loi avait été mise en place. toute personne aidant une femme enceinte a avorter.
médecin ou autre. risquait 5 ans de prison. En effet, la commission de la justice et des
droits de l‘homme du Sejm (la chambre basse du Parlement polonais) a rejeté, mercredi 5
octobre au soir, la proposition de loi visant a interdire totalement l’avortement. les députés
polonais ont également rejeté définitivement le texte en session plénière, jeudi 6 octobre.

Les manifestations massives du 3 octobre en Pologne. précédée de nombreux autres
rassemblements de soutiens à l’international. ont poussé le gouvernement a abandonner
ce projet de loi. Cette victoire n’est cependant qu’un premier pas :d’autres avancées sont
à conquérir par les femmes polonaises dans un pays où l’avortement reste extrêmement
limité.

Nous. Mouvement des Jeunes communistes de France et I’ Union des Étudiants Communistes.
soutenons la lutte des polonaises et de toutes les femmes dans le monde contre les attaques
d’un système patriarcal et appelons à participer aux mobilisations futures

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Communiqués
Match de football ASSE – Beitar Jérusalem – (Communiqué inter-organisations)

Match de football ASSE – Beitar Jérusalem – (Communiqué inter-organisations)

Savez-vous que l’ASSE recevra au stade Geoffroy Guichard l’équipe du Beitar de Jérusalem le 25 août en match retour des barrages de la ligue Europa ?

Beitar et ses supporters (la Familia)

Le club Beitar a été fondé par David Horn, le chef du mouvement de jeunesse du parti du même nom ultra sioniste et fasciste. Et l’équipe était composée de jeunes du parti. En Israël, sport et politique sont donc intimement liés. Les supporters de ce club, qui se font appeler La Familia, sont ultra sionistes, racistes et extrêmement violents. Leur slogan favori est « Mort aux arabes » et leur drapeau porte l’inscription « Beitar pur pour toujours ». Fin juillet, 19 de ces supporters ont été inculpés pour « tentative de meurtre, de sabotage aggravé, de délits racistes, de possession illégale d’armes et de violation de la législation contre les violences dans le sport» selon la police israélienne. 6 d’entre eux sont en prison pour le meurtre du jeune palestinien brûlé Vif en 2014.

Les footballeurs arabes et/ou musulmans en Israël

Le Beitar n’a jamais recruté de joueurs arabes de nationalité israélienne alors qu’ils représentent plus de 17% de la population d’Israël. En 2013, le sélectionneur a tenté de recruter 2 joueurs d’origine tchétchène. Leur entrée sur le terrain a été accueillie par des réactions de haine de la part des supporters du Beitar sous prétexte que ces joueurs étaient musulmans. Les violences ont duré plusieurs semaines, les locaux du club ont même été incendiés et les trophées détruits.

Le football en Palestine

Israël empêche systématiquement les palestiniens de jouer au niveau international, en leur bloquant l’accès aux compétitions, mais aussi aux entraînements et aux équipements sportifs en utilisant les checkpoints, le refus des visas, l’emprisonnement, la torture, etc.
En témoignent les cas d’Omar Abu Rouis, Mohammed Nemer ou Mahmoud Sarsak. Ce dernier, joueur prometteur de 24 ans a été incarcéré sans preuve ni jugement pendant 3 ans en vertu de la « détention administrative Il doit sa libération à sa grève de la faim de 92 jours et au soutien du monde du football. De nombreux joueurs palestiniens ont été emprisonnés et même tués délibérément par Israël.

La campagne BDS

En 2005, la société civile palestinienne a lancé un appel international au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël jusqu’à la fin de l’occupation et de la colonisation jusqu’au respect du droit international. La campagne BDS appelle au boycott économique, académique, culturel et sportif. Le boycott sportif consiste exclure Israël des compétitions internationales, s’opposer à l’instrumentalisation du sport que cet état utilise à des fins de propagande pour masquer sa politique d’apartheid.

Les valeurs véhiculées par le sport sont incompatibles avec la politique de cet état colonialiste et raciste.

A l’image des supporters du Celtic Glasgow, qui le 17 août, ont brandi des drapeaux palestiniens lors du match de leur équipe contre le club israélien Hapoël Beer Sheva, il serait beau que les stéphanois montrent aussi leur rejet de cette politique criminelle et raciste.

On ne joue pas avec l’apartheid !

Organisations signataires:
BDS 42 – Collectif 69 de soutien au peuple Palestinien – AFPS 42 – Jeunes Communistes de la Loire – FUIQP 42

Un rassemblement de soutien au peuple Palestinien sera organisé le même jour à 17h devant l’Hôtel de Ville.
Plus d’informations: https://www.facebook.com/events/1106331692746235

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Communiqués