Fête de l’Huma 2011 !

huma2011

La Fête de l’Huma est organisée tous les ans par le journal L’Humanité en septembre. En raison des liens entre le PCF et ce journal, ce parti et les associations qui lui sont liées y sont fortement représentés. Outre les activités politiques, la Fête comprend de nombreuses activités culturelles et des divertissements. Elle attire des milliers de visiteurs depuis 80 ans!
C’est un espace unique, festif et convivial. C’est une multitude de concerts d’exception, d’animations de rue, de théâtre, d’expositions. C’est 3 jours de spectacles accessibles à tous; 50 concerts, des expos, des débats, un village du livre, du théâtre… avec de nombreux artistes (de HK et les Saltimbanks, à Gaetan Roussel, en passant par Christophe Alévèque et Yannick Noah, Patrice, Sum41… Toute la programmation => http://humanite.fr/fete_hu​ma)

Des départs en bus sont organisés depuis la Loire, avec un forfait à 80€ (comprenant la vignette d’entrée de 20€ pour les 3 jours + l’aller retour en bus. départ le vendredi matin 10h, et peut-être aussi un le soir si trop de monde ne peut pas partir le matin, et retour dans la nuit du dimanche au lundi vers 1 ou 2h du matin). NB : La vignette d’entrée pour les 3 jours est gratuite pour les moins de 15 ans (rabaissant donc le forfait bus depuis la Loire à 60€).

Pour d’autres renseignements et pour les inscriptions, contactez-nous par mail : jeunescommunistes42@yahoo.​fr ou appelez le 04 77 49 55 80 les mercredis et samedis après-midi dès 14h30 (lors des permanences des JC de la Loire) !

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Retrait des troupes françaises d’Afghanistan: effet d’annonce ou réelle volonté politique?


Suite à l’annonce du président Obama sur le retrait d’un tiers des effectifs étatsuniens en Afghanistan d’ici à l’été 2012 (soit 33 000 personnes), Sarkozy a annoncé à son tour le “départ progressif du contingent français”.

Le Mouvement Jeunes Communistes de France, qui depuis 10 ans maintenant dénonce cette invasion impérialiste sous couvert de “guerre contre le terrorisme”, se félicite de cette décision, si tant est quelle ne soit pas que rhétorique. Nous exigeons en effet, le départ immédiat des troupes françaises et de l’OTAN de ce pays qu’elles ont pillé, détruit, renforçant par là même l’influence des talibans. Ceux-ci apparaissent aujourd’hui pour beaucoup d’Afghans comme le seul rempart contre l’impérialisme occidental, alors même qu’hier encore ils étaient formés, entrainés et soutenus par les USA.

Rappelons cependant, qu’il ne suffira pas que du retrait des troupes pour réparer les dommages que cette guerre a causés: rien que pour l’année 2010, l’ONU recensait en effet 7 120 victimes civiles (2 777 civils tués et 4 343 blessés) et ce sans parler des milliers de déplacés. Ce mois-ci le 62eme soldat français perdait également la vie en Afghanistan.

Au niveau financier, alors qu’on supprime des postes dans l’enseignement, qu’on privatise les services publics ou qu’on détruit la Sécurité Sociale, cette guerre coûte plus d’un million d’euros aux contribuables français par jour.

Nous exigeons donc que soit mis fin à ce bain de sang et que réparation soit faite, afin que le peuple afghan puisse réellement disposer de lui-même sans ingérence extérieure, et puisse reconstruire le pays.

Ajoutons également qu’il n’y a pas qu’en Afghanistan que les troupes françaises sont présentes…

A quand l’arrêt de la guerre en Libye et le retrait des plus de 10 000 soldats français en Afrique?!

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Communiqué du MJCF sur la situation au Sénégal

Sénégal: le MJCF se félicite de la mise en déroute des velléités monarchiques d’Abdoulaye Wade !

Depuis déjà des mois les jeunes du Sénégal luttent contre les reformes ultra-libérales, contre la corruption de leur gouvernement, pour le droit à l’emploi, à l’éducation gratuite et publique, pour les droits sociaux, économiques et démocratiques dans leur pays.

Cependant cette confiscation du pouvoir au profit de quelques uns a franchi un pas supplémentaire avec la réforme constitutionnelle soumise aux députés. Celle-ci malgré l’objectif affiché de “renforcer la démocratie” n’était en réalité qu’un moyen pour reconduire le chef de l’Etat au pouvoir et préparer le terrain pour la succession de son fils. Ainsi, si tous les sondages donnent au président moins de 27% des voix, la nouvelle réforme lui permettrait d’être réélu même si 75% de la population était contre. Alors que le texte en vigueur exige que le candidat obtienne plus de 50% des voix pour être élu, celui qui pourrait être voté permettrait l’élection à partir de 25% des suffrages.

Le peuple sénégalais se mobilise dans tout le pays contre ce hold-up des institutions, qui intervient après les élections municipales marquées par une défaite cuisante pour le PDS (parti gouvernemental), et par la percée spectaculaire de la coalition du Benno Siggil Senegal (rassemblant les différents partis de gauche opposés à Wade). Encore une fois ces manifestations ont été dispersées par la force.

Néanmoins, face aux protestations de la rue mais aussi de l’opposition et d’une partie de la société civile, le gouvernement sénégalais a renoncé à l’essentiel de la réforme constitutionnelle. En effet, ce jeudi 23 juin 2011, près d’un millier de manifestants se sont rendus aux abords de l’Assemblée nationale, à Dakar, pour exprimer leur opposition au projet de réforme.

Le MJCF réitère sa solidarité avec le peuple et la jeunesse du Sénégal, son soutien au PIT, à l’UJDAN et à tous ceux qui luttent pour que soit instaurée au Sénégal une réelle démocratie du peuple, par le peuple, pour le peuple. Nous félicitons et saluons aujourd’hui le mouvement populaire qui a permis de mettre en déroute les velléités monarchiques d’Abdoulaye Wade!

Nous soulignons par la même occasion qu’une réelle démocratie ne pourra voir le jour au Senegal tant que le pays restera le laboratoire d’étude des politiques néolibérales européennes et que les entreprises françaises seront détentrices de la majorité des ressources naturelles et économiques du pays.

Ensemble, en Europe comme en Afrique, nous devons continuer la lutte pour un monde de paix, de coopération entre les peuples, de démocratie et de transformation sociale.

Vive la lutte de la jeunesse et du peuple sénégalais!

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Article JC69 suite au discours de Wauquiez

Après les jeunes, les immigrés, les fonctionnaires, ce sont désormais les travailleurs précaires et les chômeurs qui sont les nouveaux boucs émissaires désignés par le gouvernement sarkozyste.

A son tour, Laurent Wauquiez, ministre des affaires européennes, s’est lancé dans une attaque démagogique répugnante contre ce qu’il appelle l’assistanat.

Il accuse les détenteurs du RSA d’être des assistés, de gagner trop et demande qu’on les oblige à travailler gratuitement au moins 5 heures par semaine au nom «des droits et des devoirs » qu’a chaque citoyen. Incroyable! Vivre avec 500, 700 euros ou à peine les 1000 euros net du SMIC, Wauquiez n’imagine même pas ce que c’est! Il devrait essayer pour voir, lui qui touche 14.000 euros par mois! En parlant de « cancer de la France », le ministre continue en fanfare, avec la droite décomplexée, la chasse entreprise sur les terres du FN afin de draguer ouvertement l’électorat d’extrême droite contre 
les « salauds de pauvres » vivant aux crochets 
de la collectivité et que l’assistance enrichit.

Par ailleurs, ce n’est pas un hasard si cette charge contre les plus pauvres, ces profiteurs sans scrupules qui attendent tout de la société, arrive au moment où le gouvernement, avec la réforme de l’impôt sur la fortune adoptée cette semaine en conseil des ministres, va alléger l’impôt des plus riches. À titre indicatif, 5 000 d’entre eux vont payer 20  000 euros de moins et 1 700 autres 30 000 euros de moins soit environ 60 RSA d’économisés pour chacun d’entre eux. Pas mal.

Mais à quel niveau de fortune correspond un tel allégement de l’ISF? Plus de 16 millions d’euros, soit 30 000 RSA.

Cette polémique entreprise sur le RSA n’est pas qu’une diversion vis à vis de la réforme de l’ISF. Sa logique au service de l’idéologie capitaliste est bel et bien de remettre en cause l’idée même de prestation sociale. On rend les chômeurs responsables de leur situation, et parallèlement on envisage également de les contraindre à accepter des travaux dits d’intérêt général
qui ne seraient rien d’autre que du travail forcé. Il est d’ailleurs inadmissible que 60% des chômeurs ne soient pas indemnisés, que les minima sociaux soient si faibles, que des jeunes n’aient rien pour vivre. Les chômeurs, les jeunes, ne demandent pas la charité, des stages bidons, mais de vrais emplois! Il faut plus de moyens pour de vraies formations. Les salariés les plus précarisés ne sont pas les ennemis des smicards et des autres salariés, tout au contraire.

Il s’agit une nouvelle fois pour le patronat et la classe bourgeoise dirigeante d’opposer les travailleurs entre eux, en l’occurrence les salariés mal payés avec les salariés privés d’emploi percevant le RSA. Ils appliquent à merveille l’adage “diviser pour mieux régner”. Ce qu’ils veulent, c’est maintenir en concurrence les travailleurs, afin que les patrons puissent profiter d’une main d’œuvre bon marché et même, pourquoi pas, gratuite.

C’EST TOUS ENSEMBLE, SALARIÉS, CHÔMEURS, PRÉCAIRES, QU’IL FAUT LUTTER CONTRE LE POUVOIR CAPITALISTE !

– Qui sont réellement les assistés?

Les bourgeois : 5% détiennent plus de 80% des richesses, ils sont soutenus par le gouvernement qui enchaîne les cadeaux fiscaux : bouclier fiscal, ISF…

Les banques : l’État a bien assisté les banques lorsqu’il a injecté 300 milliards d’euros sans aucune garantie pour les sauver lors de la crise financière de 2007-2008!

Les grandes entreprises : en 2010, l’État accorde 160 milliards de subventions aux entreprises sans contrepartie. Les actionnaires du CAC 40 en ont empoché 43 milliards d’euros en dividendes!

– Revendiquer le changement par la lutte !

N’attendons pas l’élection présidentielle pour espérer un hypothétique changement de politique. C’est dans la lutte, ici et maintenant, que réside l’alternative politique dont le peuple à besoin. Nous exigeons :

L’augmentation des salaires. La revalorisation du SMIC à 1 600€ net, le chômage (total ou partiel) payé à 100%, le refus d’une retraite au delà de 60 ans et inférieure au SMIC.

Le blocage des prix. Bloquer les prix de l’énergie (gaz, électricité, essence) des loyers, des transports et des produits de première nécessité.

À travers ses crises successives, qu’elles soient économiques ou écologiques, le capitalisme nous montre qu’il engendre injustices et inégalités. Il nous faut donc mettre en place une société plus juste qui permette son dépassement !

-> ENSEMBLE, CONSTRUISONS LE SOCIALISME DU XXIème SIECLE!

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Communiqué du MJCF sur la situation en Grèce

Grèce: lorsque les dirigeants européens assassinent un peuple pour payer les banquiers.

Dans la nuit du 21 avril 1967, le bruit des bottes résonne dans Athènes, le même bruit que les 40 000 manifestants ont entendu hier lors de la 3ème grève générale de l’année et qui a causé 46 blessés. La Grèce qui hier tombait sous le joug de la dictature des colonels, avec l’appui des Etats-Unis, continuera-t-elle de se soumettre aujourd’hui aux diktats des marchés financiers appuyés par l’Union Européenne et le FMI?

Rien n’est plus sûr, car alors que depuis des mois le peuples grec se mobilise contre les plans d’austérités, le gouvernement social démocrate de Georges Papandréou décidait quant à lui hier de négocier avec la droite un remaniement ministériel lui permettant un consensus autour du nouveau plan d’austérité de 6 milliards d’euros, sous formes de privatisations, et de hausse des taxations des plus pauvres.

Il est vrai que le “remède” paye: moins 4,5% de croissance en 2010, alors que le chômage s’envole à 15,9% au premier semestre 2011 et pourrait atteindre les 22% en 2012, sans parler de la baisse des salaires et des pensions. Les plus touchés sont encore une fois les jeunes avec 30,9% de chômage au premier semestre contre 24,2% il y a un an, à se demander qui ce “plan de sauvetage” compte bien sauver! A force de sacrifier des générations entières, c’est tout un pays et un peuple qu’on assassine sur l’autel du capitalisme!

Face à la pression populaire, certains députés du PASOK (le parti social-démocrate actuellement au pouvoir) ont préféré quitter le navire en train de couler. Après le Portugal c’est au tour de la Grèce de connaître une crise politique sans précédent. Car malgré le retournement de veste d’hier soir (Papandréou annonçant que finalement il ne quitterait pas son poste), c’est bien l’ensemble d’une politique qui est remise en cause: celle qui consiste à faire payer au peuple une crise qui n’est pas la sienne.

Comme le rappelait le PAME (Front militant unitaire des travailleurs, proche du Parti Communiste Grec KKE) dans son appel à la grève du 15 juin:

“Il existe une solution dans les intérêts du peuple. C’est la voie du conflit avec les monopoles et l’Union européenne pour une économie et un pouvoir qui répondent aux besoins du peuple et non aux besoins des groupes monopolistes.”

Le Mouvement Jeunes Communistes de France exprime de nouveau sa solidarité avec le peuple grec dans sa lutte contre les politiques réactionnaires imposées par ses gouvernants aux ordres du FMI et de l’UE. Le peuple grec demande “le départ du gouvernement de la Honte et de tout le personnel politique qui a géré le bien public, détruisant, pillant et asservissant la Grèce. La place de tous ces individus n’est pas au Parlement, mais en prison.”

Ces politiques au service du grand patronat et de la finance nous les connaissons partout en Europe. C’est pour cela que partout en Europe la mobilisation doit s’intensifier! Nous devons refuser que le peuple paye la crise des capitalistes!

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Un bateau pour Gaza !

Le blocus de Gaza n’a que trop duré. Nous ne pouvons plus admettre que la population de ce territoire subisse, depuis plus de trois ans maintenant, une situation profondément injuste et inhumaine. Nous ne pouvons accepter que des centaines de milliers d’enfants, de jeunes, de femmes et d’hommes vivent reclus, hantés par la peur du lendemain, les privations de toutes sortes et l’absence totale de perspectives.

Le blocus constitue de fait une punition collective à l’encontre de toute la population civile de Gaza, et représente donc une violation claire du droit humanitaire international. Après l’assaut livré en haute mer à la « Flottille de la liberté », le 31 mai 2010, une pression internationale considérable s’est exercée sur le gouvernement israélien, qui avait annoncé des mesures « d’assouplissement » du blocus.

Qu’en est-il aujourd’hui ? A ce jour, les seuls changements notables observés sont l’augmentation des importations de biens de consommation et de denrées alimentaires et un accroissement des autorisations de circulation aux hommes et femmes d’affaires. Pour le reste, comme vient de le confirmer un rapport publié par 26 ONG européennes, « Des espoirs réduits à néants. Prolongement du blocus de Gaza », rien n’a changé à Gaza. 80 % de la population dépend de l’aide internationale ; les pannes d’électricité durent 4 à 6 heures par jour et souvent davantage ; 60 % de la population ne reçoit l’eau courante qu’une fois tous les 3 à 4 jours, pendant 6-8 heures.

Une économie paralysée par le manque de matières premières et l’impossibilité d’exporter, une population emprisonnée dans son territoire, une précarité insupportable en matière de santé ou d’éducation, tels sont les effets principaux d’un blocus qui ne peut plus durer. Pour tenter d’y mettre un terme, une nouvelle flottille de la liberté, comprenant un navire français, doit s’élancer vers Gaza au printemps prochain. Nous soutenons cette initiative citoyenne et non-violente.

Alors que de nombreux appels et déclarations des institutions internationales, de l’Union européenne et des Etats sont restés sans effet, aussi bien pour Gaza que pour l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie, nous appelons tous les citoyens de notre pays à soutenir activement le bateau français pour Gaza. Parce que nous voulons manifester notre solidarité envers la population palestinienne de Gaza et lui faire parvenir une aide humanitaire, parce que nous voulons que nos gouvernements transforment leurs déclarations en actes, parce que nous voulons que cesse le blocus.

Quelles que soient nos origines ou nos convictions, nous nous exprimons au nom des valeurs universelles qui ont été proclamées pour que chaque être humain se voie reconnaître sa dignité. Nous ne demandons pas autre chose que le respect du droit international.

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Le parti communiste de Chypre, AKEL, progresse aux législatives

A Chypre, pays divisé depuis 1974 après le coup d’Etat soutenu par la junte militaire grecque suivie d’une invasion militaire de la partie nord par l’armée turque, avaient lieu ce dimanche 22 mai les élections au Parlement. Pour le parti communiste chypriote, AKEL, qui gouverne le pays à la tête d’une coalition et dont est issu le Président de la République Dimitris Christofias, la bataille s’annonçait difficile. De nombreux observateurs prévoyaient une lourde défaite pour le parti du président. Hors, il n’en a rien été, puisque l’AKEL a même enregistré une progression.

Avec 32,67% des suffrages, les communistes enregistrent une progression de 1,36% par rapport aux dernières élections législatives de 2006 et gagnent un siège à la chambre des représentants passant de 18 à 19 députés.

Ces résultats montrent que la politique menée par le président Dimitris Chritofias, en faveur de la réunification et de la justice sociale, bénéficie d’un fort soutien dans la population. Malgré les attaques incessantes des conservateurs du parti DISY, qui réalise 34,28% des suffrages, contre la politique du président, fragilisant ainsi le processus de paix, auxquelles se sont jointes les attaques des sociaux-démocrates du parti EDEK, qui avaient quitté la coalition gouvernementale il y a plus d’un an et qui enregistrent même un léger recul avec 8,93%, l’AKEL sort renforcer de ces élections. C’est donc un encouragement au président Dimitris Chritofias et à son gouvernement, qui n’ont jamais cessé leurs efforts pour parvenir à une réunification du pays sous une forme fédérale, à continuer.

Le Mouvement des Jeunes Communistes de France exprime toutes ses félicitations au parti communiste de Chypre, AKEL, ainsi qu’à l’ensemble du mouvement populaire qui l’entoure et en particulier à nos camarades de l’organisation de jeunesse EDON.

Nous leur renouvelons notre plein soutien dans leur lutte pour la réunification, la paix et la justice sociale à Chypre.

Le Mouvement des Jeunes Communistes de France

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Sans DSK, Sarkozy se voit maître du monde.

Notre candidat s’impatiente. Nicolas Sarkozy aimerait qu’on reconnaisse au plus vite qu’il est le seul présidentiable valable de cette compétition pour 2012. En Libye, l’OTAN passe à une nouvelle étape, hélicoptère à l’appui. A Paris Sarkozy est excessivement lyrique à l’égard de son micro-G8 sur l’avenir d’Internet. Ses conseillers élyséens l’ont mal prévenus. Internet existe sans lui. Mieux, ce G8 du Web ne traitera pas de la seule innovation majeure du Web, la progression des libertés.

Pressé en Libye ?
En Libye, Nicolas Sarkozy a besoin d’une victoire rapide. Son opposant DSK étant tombé, il faut creuser l’avantage international, faire oublier les cafouillages, neutraliser les critiques sur la Françafrique, la diplomatie atomique, les ratages du printemps arabe. Des hélicoptères Tigre ont été dépêchés sur le théâtre des opérations. Mardi 24 mai, les forces franco-britanniques ontlourdement bombardé Tripoli.
En Syrie, l’Union européenne s’est décidée à des sanctions. Combien de morts faut-il pour l’Europe se bouge ? Lundi 23 mai, les Etats membres de l’UE ont décidé d’interdire de visa et de geler les avoirs du président syrien Bachar Al-Assad, ainsi que de neuf autres personnalités proches du régime.

Museler internet ?
A Paris, Nicolas Sarkozy a organisé son « e-G8 ». Kessako ? Finalement, pas grand chose. Un rassemblement de quelques représentants du G8, complété de personnalités du monde de l’internet ou des médias, le tout placé sous le signe du business sur internet et accueilli dans le jardin des Tuileries, à Paris, au frais de la Sarkofrance.
Pas question, pour Sarkozy, de parler d’Internet vecteur de liberté. Le printemps arabe, agité par Facebook et les réseaux sociaux, date d’il y a quelques semaines à peine, mais le Monarque français ne veut pas se brouiller avec le grand Chinois. Le coup de communication numérique du candidat Sarkozy a fait choux blanc.

«Les rêves d’hier sont devenus réalités et l’univers des possibles s’agrandit chaque jour devant nous.» Cette phrase d’introduction du e-G8 par Sarkozy ce mardi a bien fait rire. On se serait cru en Chine pendant la révolution culturelle, la violence en moins. Le Monarque s’y croyait, maître du monde, incontesté.
Le narcissisme violent, l’autosatisfaction exagérée qui transparaissent dans ses formules furent proprement hallucinantes : « Aussi, c’est en formant les vœux que Paris devienne pour quelques jours la capitale de l’Internet que j’ai souhaité vous réunir, ici, aujourd’hui, à la veille du G8. » Ou encore: « Ce moment est important car c’est à ma connaissance la première fois, que l’ensemble de ceux qui ont contribué par leur talent et par leur ingéniosité à changer le monde, je devrai dire, à nous faire changer de monde, sont réunis en un seul et même lieu.»

Notre « Très Grand Homme » évoqua « l’émergence d’une nouvelle forme de civilisation », une « véritable dimension historique ». Il remercia les participants d’avoir « changé jusqu’à la perception de l’Histoire », « bouleversé les fondements même de l’économie mondiale », «changé la notion même de connaissance ». Evidemment, il souffla le chaud et le froid. Sarkozy, il faut le comprendre, a la conviction facile. Sur internet, il lui était hors de question d’endosser la liberté d’un réseau qui puisse perturber la gouvernance des Etats. « Nous avons besoin d’entendre vos aspirations, vos besoins. Vous avez besoin d’entendre nos limites, nos lignes rouges.»

Licencier des chômeurs ?
Moins lyrique mais plus concret, le directeur de pôle emploi a rebondi sur les déclarations du ministre Guéant de dimanche dernier. Grâce à différents contrôles tels un refus d’emploi, un refus de formation ou un refus de deux offres raisonnables d’emploi, (c’est-à-dire une offre qui se situe dans un périmètre de 30 km autour du domicile et correspond globalement à ses qualifications, ndlr), il s’est félicité, lundi, que son agence radie chaque mois « environ 2.000 » chômeurs.
On est content pour lui. Moins d’un chômeur sur deux est indemnisé par pôle emploi. Et l’UNEDIC prévoit de rétablir partiellement ses comptes d’ici la fin de l’année. Non pas parce que le manque d’emploi régresse, mais en raison d’une progression espérée du travail partiel ou des formations aidées.

Masquer les affaires ?
Lundi, on a appris que l’un des ministres de Sarkofrance, George Tron, ancien villepiniste débauché par le Monarque élyséen pour affaiblir son rival Dominique de Villepin, faisait l’objet d’une plainte pour harcèlement sexuel. Les langues se délient. Il manque l’Elysée.

Christine Lagarde est la favorite européenne pour succéder à Dominique Strauss-Kahn. La ministre de l’Economie semble peu affectée par ses déboires dans l’affaire Tapie. Mais voici que Mediapart ajoute deux autre dossiers au passif de la ministre : « la cour de justice de la République (CJR) a décidé de se pencher s’agissant du rôle de la ministre de l’économie et des finances, deux autres dossiers impliquant directement Mme Lagarde sont pendants devant la justice, selon des documents et témoignages recueillis par Mediapart.» Dans l’une des deux affaires, la ministre est accusée par une ancienne collaboratrice, chargée de mission de communication à Bercy, de « détournement de pouvoir » pour un licenciement qu’elle juge politique. L’autre affaire engage la cour de justice de la République, car la ministre Lagarde a stoppé, en octobre 2009, une enquête des services de son ministère « susceptible de mettre en cause la Bourse de Paris.»

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Une situation déplorable en Grèce

Les mouvements de contestation contre les élites européennes prennent de l’ampleur, notammentdans les pays mis sous tutelle par la “troïka” : Commission européenne, Fonds monétaireinternational et Banque centrale européenne. La classe ouvrière de ces pays réalise chaque jourdavantage la perversité de ce “plan de sauvetage” qui, comme par hasard, conduit à une misèreencore plus grande et renforce l’emprise des classes privilégiées sur la société. Un beau défi pour lavéritable gauche européenne !
En Grèce, il devient de plus en plus évident que, malgré les mesures d’austérité imposées aux plusdéfavorisés, il nous sera impossible de rembourser la dette extérieure du pays. Elle était de 127 % duPIB l’an dernier et, selon la Commission européenne, elle devrait atteindre 156 % en 2012. Il est doncévident qu’une certaine forme de faillite a bien été prévue par ce fameux plan de rigueur. Une faillitequi poursuit un double objectif : paupériser un peu plus les classes populaires afin de minimiser lespertes des détenteurs d’obligations, tout en imposant un nouvel ordre néolibéral. Car, lorsqu’onparle de “restructuration de la dette”, on entend faillite encadrée et on revient de fait aux “quatrelibertés” du traité de Maastricht (voté par notre ami jean luc et le synaspysmos) : libéralisation descapitaux, du marché du travail, des biens et des services.
Le dilemme auquel sont confrontées les classes laborieuses n’est pas “la faillite ou le sauvetage”,comme ces voyous du Pasok [le PS grec] arguent à tort, mais à une faillite contrôlée et imposée parune élite internationale et locale dans des conditions qui finiront par obliger les classes inférieures àpayer la dette.

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(Témoignage de Hélène T. Française résidente en Grèce)

Mourir à 30 ans

Des manifestations ont eu lieu hier suite aux incidents, ayant eu lieu lors de la manifestation généraledu 11 mai (un homme de 30 ans battu par des policiers qui est maintenant dans le coma).
Dans la période de crise économique mondiale, la Grèce est une des plus grandes victimes avec ungouvernement qui ne protège pas les droits des travailleurs face à la « volonté » du FMI et de l’unioneuropéenne.
Depuis l’année dernière, la Grèce a pu voir se dessiner de profonds changements socio-économiquesqui touchent le pays. On pourrait les résumer par la baisse des salaires et une augmentation du prix
de la vie quotidienne (par exemple lait, essence, ticket de bus…).
La réaction du peuple grec face à ces événements pourrait s’appréhender sous deux visages.
D’un côté, on attendait des mouvements sociaux et des manifestations plus intenses et régulières,mais le gouvernement avec un système répressif et des discours portant sur la peur à réussi à freinerla population et ses réactions. Les médias aidant à la propagation de cette idéologie sur tout le pays.Cependant, on remarque l’émergence du parti d’extrême droite qui gagne (comme en France) deplus en plus de voix. D’ailleurs, on peut se demander si dorénavant être « fasciste » en Grèce neserait plus perçu comme si honteux que cela mais serait vu comme un devoir, celui de « protéger » sapatrie et ses «compatriotes».
Mais d’un autre côté, l’indignation, le ras le bol du peuple s’affiche dans la rue à chaque occasionpossible, et on peut noter de nouveaux mouvements sociaux comme « den plironw » qui s’opposaitau paiement des péages et des transports en commun. Aussi, la solidarité avec la grève de la faimde 300 immigrés, et encore un exemple qui prouve que les liens qui unissent le peuple sont toujoursexistants. Mais, il est vrai que même les mouvements dans les universités, généralement un peu lecœur des mouvements, n’est plus si intenses pour le moment, que les dernières années. D’autrepart, dans les dernières grèves, on remarque que les travailleurs et les ouvriers organisent seulsleurs rassemblements parce qu’ils considèrent que les syndicats ne les représentent pas assez, qu’ilsseraient trop proches du gouvernement.
On a donc deux grandes tendances qui règnent sur le pays, l’une que l’on pourrait qualifierde « replis sur soi » dû à la peur de la crise économique qui expliquerait peut-être la montée du partid’extrême droite. L’autre tendance serait la poursuite des solidarités et des mouvements sociauxtant bien que mal face à un gouvernement qui ne fait pas preuve d’écoute voir même de répressionet semble totalement extérieur aux réactions et appels de son peuple.

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Encore une expulsion honteuse à Paris!

Bolivar : L’expulsion de trop!

Comme à son habitude la préfecture de Police de Paris a sorti les grands moyens, 250 CRS, une dizaine de car et …un hélicoptère pour déloger les occupants tunisiens du 51 Avenue Simon Bolivar.

Depuis 4 jours les migrants occupaient ce bâtiment. C’est l’absence de perspectives en Tunisie qui pousse les migrants à venir tenter leur chance en France et c’est la misère qui les a poussés à s’installer au 51 Avenue Simon Bolivar. Depuis plusieurs semaines, ils vivaient dans la rue, dormant dans des abris de fortune, constamment menacés par la police. Si les soutiens citoyens et associatifs ne manquaient pas, les risques étaient permanents, les conditions de vie intenables. La prise en charge par les pouvoirs publics des besoins a dramatiquement tardé à se mettre en place. La Mairie de Paris malgré ses déclarations de soutien aux Tunisiens, n’a proposé que tardivement et en quantité insuffisante des solutions d’hébergement.

Les réfugiés ont pensé trouver un abri provisoire dans cet immeuble de la Mairie de Paris. Malheureusement ce bâtiment est dangereux, Jeudi Noir, qui s’y était installé brièvement il y a une vingtaine de jours, le sait bien. Au bout de seulement trois jours, la Mairie de Paris a demandé, face aux risques d’incendie, l’expulsion du bâtiment. Nous déplorons cette façon de faire et pensons qu’un vrai dialogue aurait dû permettre de trouver un accord pour une sortie du 51 Avenue Simon Bolivar digne pour tous. Demander à la préfecture d’expulser les migrants de l’immeuble, c’était “livrer sur un plateau” 120 migrants à la police de Sarkozy et de Guéant.

La préfecture de police, loin de se contenter d’évacuer les occupants de l’immeuble, les a placés en garde à vue pour organiser leur reconduite à la frontière et/ou leur placement en centre de rétention. Mais, bassesse ultime, ils sont également poursuivis au pénal “pour destruction de biens publics en réunion”. Ces hommes n’ont fait qu’entrer dans un bâtiment public vide pour pallier eux-mêmes les carences d’un État incapable de protéger les plus fragiles.

L’État s’estime incapable de gérer ces quelques dizaines de personnes arrivées en France et se dit débordé. Cependant un peu plus au Sud, les 250 000 Libyens évacués en Tunisie ont été accueillis et relogés par les habitants. Il est étrange de ne pas constater la même efficacité/volonté dans notre État, qui semble bien impuissant à s’affirmer quand il ne s’agit pas de déployer ses forces de maintien de l’ordre. Finalement, le seul tort de ces Tunisiens est peut être d’être arrivés en pleine période de précampagne présidentielle et de drague par le ministère de l’intérieur du vote frontiste.

Jeudi Noir affirme son soutien aux migrants Tunisiens dont les conditions d’accueil en France sont inacceptables, et appelle les pouvoirs publics à mettre en oeuvre une véritable politique d’accueil, d’hébergement et de logement des plus précaires, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent.

Communiqué de Jeudi Noir, le 5 mai 2011

Source : l’Humanité

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