Mois : mai 2016

Communiqué du MJCF – Militants, pas criminels !

Communiqué du MJCF – Militants, pas criminels !

Depuis des mois nous sommes massivement mobilisés contre la politique du gouvernement et sa loi travail qui vise à nous précariser à vie. Les jeunes et les salariés s’illustrent depuis le 9 mars dernier dans de nombreuses formes de mobilisation. Malgré les pronostics d’essoufflement et de fin de mouvement, et malgré la tentative de passage en force à l’Assemblée Nationale avec le 49-3, nous ne baissons pas les bras et nous restons plus que jamais déterminés à obtenir le retrait de ce projet de loi.

Nous, jeunes communistes, sommes pleinement solidaires et apportons notre soutien total aux salariés en grève, notamment dans toutes les raffineries du pays. Le gouvernement veut imposer sa loi contre l’avis de l’immense majorité de la population. Par cette stratégie, il joue un jeu dangereux et inacceptable. De concert avec les salariés, nous considérons que face à ce blocage gouvernemental, le rapport de force économique est un véritable moyen de nous défendre et d’échapper à cette prise en otage de la démocratie par Valls et le MEDEF.

Nous dénonçons fermement la violence avec laquelle le gouvernement choisit de traiter notre mobilisation. La répression qui s’abat depuis le début du mouvement sur nos camarades passe à la vitesse supérieure. Depuis le début de la semaine, c’est le droit de grève qui est directement attaqué par l’exécutif, qui envoie les forces de l’ordre sur des salariés dont le seul tord est d’exercer un de leur droits constitutionnels les plus fondamentaux. Ce matin par exemple la police a violemment délogé les grévistes de la raffinerie de Fos-sur-Mer et ce jusque dans leur propre locaux syndicaux.

Plus généralement, sur l’ensemble du territoire, des militants sont intimidés, violentés, voire menacés de peines lourdes, inquiétés pour avoir oser se mobiliser. C’est le cas de quelques jeunes communistes, notamment à Amiens, Saint-Étienne, ou encore dans le Puy de Dôme. Pour avoir manifesté, bloqué un lycée, interpellé un parlementaire, ou encore occupé pacifiquement un bâtiment, nos camarades se font arrêter et risquent pour certains jusqu’à 5 ans de prison ferme.

Nous condamnons les violences inacceptables à l’encontre des jeunes et des salariés mobilisés et nous réclamons l’abandon immédiat des poursuites qui visent nos camarades. Nous réaffirmons notre soutien total aux mouvements de grève en cours et nous y apportons notre aide directe partout où nous sommes présents.

Nous serons évidemment présents dans la rue lors des journées de mobilisation du 26 mai et 14 juin prochains. Et enfin, puisque le gouvernement fait le choix du déni de la démocratie, nous allons l’organiser nous mêmes, avec les organisations de jeunesse et l’intersyndicale, par une grande votation populaire.

Militants et pas criminels, notre objectif est clair : retrait de la loi travail !

http://www.jeunes-communistes.org/2016/05/24-militants-pas-criminels-12871

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La Fédération Syndicale Mondiale aux côtés du peuple français

La Fédération Syndicale Mondiale aux côtés du peuple français

Nous reproduisons ici un communiqué de la Fédération Syndicale Mondiale publié le 23 mai sur son site internet
http://www.wftucentral.org/?lang=fr

 
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“La FSM exprime son indignation contre l’évacuation forcée des accès de lieux de stockage de pétrole et sa pleine solidarité avec tous les travailleurs en France, qui se battent contre la loi « travail » du gouvernement social-démocrate de F. Hollande.

La FSM exprime son plein et fraternel soutien à son affiliée, la FNIC- CGT, qui donne toute sa force pour que la lutte des travailleurs se continue avec succès, jusqu’au retrait du projet de cette loi inadmissible.

La décision du gouvernement de faire passer la loi à tout prix et d’être aussi sévère et ferme lorsque les intérêts du grand capital sont en jeu, démontre que la classe ouvrière, les travailleurs ne doivent avoir aucune illusion concernant le rôle du gouvernement, que ce soit un gouvernement social-démocrate ou un gouvernement libéral.

Le seul issu pour la classe ouvrière c’est de donner de la force aux syndicats de classe, d’organiser sa contre-attaque.

La FSM et ses syndicats- membres en France s’engagent à donner le maximum de leur force, contre la loi « travail », pour la réorganisation et la contre-attaque du mouvement ouvrier.

Le secrétariat”

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La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) soutient la jeunesse de France en lutte contre la Loi Travail

La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) soutient la jeunesse de France en lutte contre la Loi Travail

Communiqué de la FMJD sur la lutte contre la Loi Travail:
(Traduction NK)

fmjd

En solidarité avec la jeunesse de France

Depuis des semaines maintenant, la jeunesse française reste mobilisée contre une loi scélérate, une loi qui serait un véritable pas en arrière pour les conditions de travail du peuple français. L’approche et les politiques gouvernementales attaquent les travailleurs et par conséquent ruinent leurs droits depuis 2012. La «Loi El-Khomri» contre laquelle les jeunes de France se battent actuellement, est en fait une étape supplémentaire à tout ce qui a précédé. Elle comprend une augmentation des heures de travail, la facilitation des licenciements ou la baisse des salaires, et l‘écrasement de conditions de travail sûres. Depuis début mars, des dizaines de milliers de jeunes, étudiants, lycéens, jeunes travailleurs et chômeurs se mobilisent dans tout le pays pour exiger le retrait de ce projet du droit du travail et se battent contre la précarité.

Le 31 Mars, plus d’un million de personnes étaient dans les rues pour protester contre la politique de l’emploi du gouvernement et pour porter une alternative à la concurrence généralisée sur le marché du travail. Malgré l’absence de majorité au Parlement, le gouvernement tente de faire passer la loi sans débat démocratique ou vote. De plus, les manifestants dans les rues font face à la violence policière et à la répression.

La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique est solidaire avec les jeunes de France et leur mobilisation; nous soutenons leur lutte légitime et leurs revendications légitimes. Nous saluons aussi l’unité de la jeunesse avec les travailleurs de France. Nous sommes sûrs que leur présence militante dans les rues et les routes du pays pour les mobilisations restera forte. Enfin, nous condamnons la violence et la répression contre les manifestants, et nous condamnons également l’approche antidémocratique du gouvernement dans sa tentative de faire adopter cette loi impopulaire.

Au nom de la FMJD
Quartier général de la FMJD

Budapest, le 16 mai 2016.

manifloitravail

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Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”

Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”

Nous reproduisons ici un article rédigée par la journaliste Mathilde Montagnon, publiée sur le site de France Bleu Saint-Étienne Loire le Lundi 16 mai. Nous incitons au maximum de partages pour rétablir la vérité concernant la manifestation du 12 mai.
(https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/loi-travail-le-mot-d-ordre-est-de-criminaliser-la-mobilisation-le-responsable-de-la-jeunesse-communiste-de-la-loire-1463406947)

“Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”
(le responsable des jeunes communistes de la Loire)

La nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail sera particulièrement surveillée ce mardi. Notamment à Saint-Étienne où le rassemblement de la semaine dernière a entrainé des débordements devant la permanence parlementaire de Jean-Louis Gagnaire.

Les syndicats appellent à une nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail ce mardi. Une manifestation est prévue à 10h30 à Saint-Étienne. Départ devant la bourse du travail direction la place de l’Hôtel de ville. A Roanne, le rendez-vous est à 10h30 : les opposants envisagent de bloquer le Pont du Coteau avant de partir direction la mairie.

Des rassemblements sous surveillance notamment à Saint-Étienne. La semaine dernière, jeudi 12 mai, le rassemblement a dégénéré : des manifestants sont entrés dans la permanence parlementaire du socialiste Jean-Louis Gagnaire. Une banderole a été déployée. 16 policiers ont été blessés selon les syndicats de policiers. Martin Pontier, le responsable fédéral des jeunes communistes dans la Loire, revendique l’action de ces quatre militants qui ont accroché la banderole à la permanence. Une “action pacifiste et symbolique” selon lui. Et il dénonce un mensonge sur les violences perpétrées à l’encontre des policiers.


M. Pontier : Il n’y a eu aucun vol, aucune dégradation, aucune violence à l’intérieur de la part de ces quatre jeunes militants qui ont été saisis par la police, mis en joue et menacés de mort par les forces de l’ordre. Je dis qu’il y a une version mensongère. Je suis un peu scandalisé par les déclarations de la police de 16 blessés. On voit sur de nombreuses vidéos, qu’il n’y a que sept policiers qui ont chargé les manifestants. Il y a des insultes qui ont été entendues de la part de la police qui étaient non pas pour  maintenir l’ordre mais pour alimenter la haine. Le ministre Bernard Cazeneuve nous a traité de professionnels de la haine de l’État. Je dis juste qu’il y a aussi d’autres professionnels ce sont ces agents-là qui nous ont foncé dessus qui n’ont pas cherché à comprendre. Quatre manifestants ont aussi fait des déclarations sur des jours d’ITT. Nous on a pas grossi les chiffres. Je pense que le mot d’ordre c’est d’atténuer la mobilisation, de la casser, de la criminaliser, de nous faire passer pour des casseurs. Je ne vois pas à quel moment 16 policiers auraient pu être blessés“.

Un service d’ordre renforcé dans la manifestation stéphanoise

C’est donc dans ce contexte que va se dérouler la manifestation stéphanoise. Les jeunes communistes et la CGT vont mettre en place un service d’ordre renforcé. Une chaine humaine doit entourer le cortège des étudiants et des lycéens en tête de manifestation. L’objectif c’est de prévenir tout débordement. D’éviter de “tomber dans le piège” des violences que tendrait le gouvernement selon les JC qui estiment qu’il y a une volonté politique de faire dégénérer les manifestations pour “criminaliser le mouvement“. Certains manifestants seront donc chargés de filmer la manifestation, d’enregistrer des preuves en cas de besoin.

Une chose est certaine : le mouvement se durcit, se radicalise. Même s’il reste globalement bon enfant dans la Loire. Mais l’utilisation du 49-3 a remobilisé les opposants à la loi travail selon le leader de la CGT dans le Roannais, Serge Lenoir.”

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Communiqué inter-organisations suite aux événements du jeudi 12 mai 2016

Communiqué inter-organisations suite aux événements du jeudi 12 mai 2016

communiqué-12mai

Face à un enjeu politique sans précédent que représente la casse du Code du Travail, c’est 150 ans d’acquis sociaux qui sont piétinés par un gouvernement inféodé aux ordres du Capital et du patronat.

L‘arme absolue est alors brandie : le 49-3. Si ce dernier apparaît bien dans la constitution, il n’en apparaît pas moins d’une violence inouïe de la part d’un gouvernement qui se dit de gauche. Cette violence est ressentie par beaucoup comme un totalitarisme inacceptable.

Prenons garde que si ces dérives devaient perdurer, cela laisserait le champ libre à une extrême droite prête à ouvrir en grand la porte d’une dictature pour museler le peuple. Aujourd’hui, c’est bien ce même peuple qui peut et doit reprendre le pouvoir.

La réaction est à la hauteur de l’écœurement d’une population qui refuse le diktat à plus de 75% et la mobilisation spontanée du 10 mai en est l’illustration. Le peuple ulcéré a fait du 12 mai une réussite après l’annonce du vote de la loi et sa présence devant les deux permanences des députés socialistes Régis Juanico et Jean-Louis Gagnaire se voulait déterminée pour leur rappeler de qui ils tenaient leur mandat.

NI CASSEURS NI VOYOUS !

Mais des manifestants déterminés à faire entendre leur colère malgré les provocations de la BAC infiltrant les manifestations. C’est bien leur détermination et leur sens des responsabilités qui a permis que ces « provocateurs » soient sortis des rangs de la manifestation. Cette attitude est d’autant plus irresponsable de la part des forces de l’ordre que la veille, le préfet en personne, devant la CGT, affirmait sa volonté d’apaisement. Alors nous le redisons haut et fort : qui est
irresponsable ?

MAIS EN COLÈRE ET DÉTERMINÉS !

Comment en vouloir à cette jeunesse désespérée a qui ce gouvernement enlève toute perspective d’avenir, de montrer à travers une action symbolique, tant sa colère que sa détermination. Encore une fois, tout se serait bien passé sans l’intervention policière d’une brutalité gratuite en cognant cette jeunesse pour un déploiement de banderole au balcon de la permanence de Jean-Louis Gagnaire, qui nous le rappelons a soutenu le 49-3 et la loi travail. Comment appeler un État qui frappe sur sa jeunesse et qui piétine la démocratie ?

Nous tenons à rappeler que l’action a été symbolique et qu’aucune dégradation de la permanence n’a été faite. Cependant, la répression a été disproportionnée face à un appel à l’aide d’une jeunesse désenchantée. En effet, quatre de nos camarades ont été arrêtés alors qu’ils déployaient pacifiquement une banderole condamnant les trahisons du député Jean-Louis Gagnaire. La police, déjà présente sur les lieux de la permanence, a laissé l’acte se commettre pour ensuite interpeller les quatre jeunes, armes en joue pointées sur leur tête. Ensuite, plusieurs violences physiques et des menaces de mort ont été commises par les « gardiens de la paix » à l’égard de nos camarades.

Au même moment, dans la rue, les manifestants ont repoussé une horde de CRS – matraques, gazeuses et boucliers aux poings – alors que le peuple protestait contre ces excès de zèle de la part de la BAC. Alors qu’à Saint-Étienne, aucune casse n’a été faite depuis le début du mouvement, les réactions de la police laissent supposer une volonté de provocation.

Les sanctions juridiques face a cet acte de résistance peuvent être lourdes. Nous affirmons notre soutien indéfectible aux quatre jeunes poursuivis pour un acte politique symbolique fort dénonçant la dérive totalitaire de notre gouvernement.

N‘attendons plus et agissons tout de suite. Tous dans la rue le 17 et le 19 mai car ni casseurs ni voyous mais en colère et déterminés pour faire retirer cette loi et redonner le pouvoir au peuple !

Premiers signataires :

Organisation de Solidarité Étudiante (OSE)

Union des Étudiants Communistes 42 et Union des Étudiants Communistes (organisation nationale – UEC)

Union Locale CGT de Saint-Étienne et CGT 42

Jeunes Communistes 42 et le Mouvement Jeunes Communistes de France (organisation nationale – MJCF)

Parti Communiste Français 42 (PCF)

Loi Travail : Non Merci 42

Comité des Intermittents Précaires (CIP)

Union Nationale des Étudiants de France 42 (UNEF)

#OnPeutVivreMieux

Collectif Truc-Machin

Confédération Nationale du Travail 42 (CNT)

Union Nationale Lycéenne 42 (UNL)

Parti de Gauche 42 (PG)

Comité Antifasciste Saint-Étienne

Collectif pour la solidarité entre les peuples et contre les guerres impérialistes

Fédération Syndicale Unitaire 42 (FSU)

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