Anti-fascisme

Rassemblement Jeudi 27 février à 17h30 devant la statue de la Liberté à Saint-Étienne (entre l’Université et Centre 2), pour protester contre les menaces d’expulsions.

Communiqué des Jeunes Communistes de la Loire

L’heure est au constat.

Après la dernière conférence de mercredi dernier à la Préfecture, nous avons la certitude que Fatos, Raman, Mirush, Djimy et Pedro, les 5 jeunes du foyer de clairvivre, risquent de se faire expulser d’ici les vacances de mars.

En effet, ces cinq jeunes résidents d’Habitats jeunes Clairvivre (à Saint-Étienne) font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) alors qu’ils ont fait la preuve de leur volonté d’intégration.

Qu’on en juge :

Mirush Mehmeti, arrivé en France en septembre 2011, n’a eu de cesse de parfaire sa maîtrise de la langue française et prépare actuellement un CAP Froid et Climatisation au lycée professionnel Pierre Desgranges, à Andrézieux, où il est très apprécié.

Fatos Torba est arrivé en France en juin 2012. Lui qui alors ne savait pas parler français l’a appris en autodidacte et a pu intégrer une seconde générale au lycée Jean Monnet à Saint-Étienne. Ses excellents résultats lui ont valu les félicitations du conseil de classe et un passage en première S. Il a été remarqué par l’association Réussir Aujourd’hui (dont l’antenne stéphanoise est née à l’École des Mines de Saint-Étienne), association qui « vise à donner à de jeunes lycéens prometteurs […] l’ambition d’entreprendre des études supérieures sélectives (classes préparatoires, filières universitaires difficiles, etc…) ».

Rahman Torba, frère jumeau de Fatos, est arrivé en France en même temps que lui et réalise le même parcours d’excellence. Également félicité par le conseil de classe il est lui aussi en première S et a été lui aussi remarqué par Réussir Aujourd’hui.

Djimy Kinavuidy, arrivé à Habitats Jeunes Clairvivre en juin 2013, est en deuxième année de CAP Maçon en CFA BTP à Saint-Étienne, en contrat d’apprentissage. Ses professeurs sont très satisfaits de son travail et de son comportement et c’est un élément fort pour l’entreprise avec laquelle il a passé son contrat d’apprentissage : son patron s’engage dès à présent à l’embaucher une fois son cursus de formation achevé.

Pedro Ndombele, arrivé à Habitats Jeunes Clairvivre en janvier 2012, poursuit avec assiduité sa scolarité en deuxième année de Maçonnerie au LPP des Collines à Rive de Gier.

L’heure est à l’urgence.

Jeudi 27 février à 17h30 aura lieu un rassemblement devant la statue de la Liberté (entre l’Université et Centre 2), pour protester contre ces menaces d’expulsions.

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L’heure est au constat, à l’urgence et à l’action!

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Une année 2014 militante

Suivez les Jeunes Communistes de La Loire sur notre site internet. Vous serez tenus au courant du calendrier militant et des rencontres avec votre organisation populaire.

Bonne année !

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APPEL CONTRE LES EXPULSIONS

Dans la Loire comme dans le reste du pays, les structures d’accueil des sans papiers sont complètes et aucune mesure supplémentaire n’est envisagée pour augmenter les capacités d’hébergement. L’État ne met rien en œuvre pour améliorer les conditions d’accueil des immigrés. Pire, la régularisation des sans-papiers est de plus en plus inaccessible, et on préfère l’expulsion à l’intégration.

Cette politique déjà menée par la droite perdure et même s’aggrave sous Manuel Valls, actuel Ministre (« socialiste ») de l’Intérieur.
Elle consiste à faire disparaître les droits inaliénables de la République qui ont fait de la France une terre d’accueil pour tous ceux qui fuient la misère et la persécution. Les immigrés sont ceux qui ont pourtant contribué largement à la construction de notre pays et à son identité plurielle, Saint-Étienne en est l’un des exemples.
Elle consiste à faire oublier la politique extérieure de la France qui maintient des pays et des continents entiers dans la pauvreté, et pousse des peuples à l’exil.
Elle consiste à alimenter les idées fascisantes portées par le F.N, faisant des immigrés des boucs-émissaires, responsables du chômage et de la précarité. En réalité, c’est la crise du capitalisme qui est la cause de la situation économique du pays.
La peur des immigrés consiste à briser toutes résistances, tout lien de fraternité entre ceux qui subissent.
Nous appelons à la solidarité entre tous les travailleurs français dans le combat pour l’accès au logement et à l’éducation des sans-papiers, à créer un réseau pour réagir aux expulsions.

Nous sommes venus en France pour chercher une protection. Mais les conditions dans lesquelles on vit sont encore dangereuses et inhumaines. Les décisions d’expulsions ne prennent pas en compte les droits de l’homme et la convention de Genève. Je ne vois pas où sont les principes “liberté égalité fraternité” de la France…


M. Petrossian, expulsé de France le 24 Octobre 2013

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Une journaliste infiltrée au FN

Une journaliste s’est infiltrée pendant 8 mois au Front National et raconte son expérience.

Témoignage édifiant! Son livre sort bientôt, offrons-le aux 18% de Français qui ont voté Marine!

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Fusillade de Chateaubriant, il y a 70 ans

Le 23 octobre 1941, la presse nazie publiait la liste de 48 otages fusillés la veille. Dont 27 à Châteaubriant (au camp) avec la mention « Communiste ». 16 à Nantes, 5 au Mont Valérien avec la mention « Action en faveur de l’ennemi ». 50 autres le seront 48h après, à Souges, près de Bordeaux.

chateaubriand

C’est parce que les fusillades du 22 octobre 1941 furent « la première illustration éclatante » de la sauvagerie nazie et de la complicité du gouvernement de Vichy que son impact fut si fort. Dès 1945, au retour des déportés, les anciens, les familles des fusillés, décidèrent la création d’une Amicale regroupant les 3 camps où nos camarades avaient été internés.

Celle-ci a pour but de faire connaître aux jeunes ces années noires, comprendre le rôle joué par ses militants, pour la plupart dirigeants de grandes centrales syndicales, à l’heure où nous commémorons le 70ème anniversaire de ce triste événement. Aujourd’hui, plus que jamais, les jeunes doivent connaître ce passé car l’avenir leur appartient! –> http://www.amicale-chateaubriant.fr/

source : http://www.ulcgt10.fr/spip.php?article1145

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Attentats de cet été en Norvège et conséquences, par Méli

oslo

Nous savons tous ce qui s’est passé le 22 juillet en Norvège. Les actions de cet homme, Anders Breivik, ont plongé le pays dans un état semblable a celui des Etats-Unis, au lendemain du 11 septembre 2001. Comme pour les américains, les norvégiens seront marqués pour longtemps par cette date, et n’oublieront pas de si tôt les boulversements infligés à leur pays, leur économie, leurs esprits. Seulement, cette forme de terrorisme est en tout point différente à celui orchestré par Al-Quaïda. Elle en est même sûrement une conséquence.
En effet, depuis cet attentat en 2001, les occidentaux ont entretenu cette peur du terrorisme intégriste, en oubliant que l’extrême droite pourrait, en réaction, vouloir répondre à la violence, ou se donner une meilleure place dans les prises de décisions politiques concernant l’immigration. C’est donc plus généralement contre celle-ci qu’ils se sont insurgés, accusant les communautés musulmanes de ruiner l’économie européenne et les gouvernements de ne pas traiter assez efficacement ce qui leur semblait être une dangereuse menace.
L’idéologie apportée par Breivik comporte une nuance. C’est pourquoi il ne doit absolument pas être traité à la légère, comme “une exception norvégienne”, mais bien comme un criminel politique sérieux, dont les actes sont représentatifs d’une nouvelle vague de pensée, qu’il serait risqué de laisser se déferler sur l’Europe.

Breivik, loin de l’extrémiste de droite traditionnel, rejette l’idée néo-nazie de suprématie raciale. Il ne porte aucune haine à l’Islam, sachant bien que cette position n’aurait récolté qu’un succès relativement faible. S’inspirant de l’English Defence League (ELD) et de la croissance de ses mouvements, il préfère considèrer que “les musulmans ne sont pas biologiquement inférieurs mais culturellement incompatibles” avec la culture occidentale, et que cette incompatibilité entraine un “choc des civilisations”. Ces nouvelles idées ont ceci de menaçant qu’elle peuvent toucher un public plus large : rappelez-vous, par exemple, du débat sensible qui a eu lieu en France à propos du port de la burka…

Maintenant, toute personne se sentant mise en péril par la présence d’une communauté issue de l’immigration dans sa ville, son quartier ou en face de chez elle, pourra se sentir concernée par cette idéologie, et si celle-ci s’étend, la culture de la violence existant au sein de l’extrême droite amènera de plus en plus ce public à penser qu’une action radicale pourra éliminer ce danger. Bien sûr, personne n’aura cette impulsion aussi destructrice qui a poussé Breivik à réaliser son oeuvre, mais pour l’instant, personne ne peut prévoir si les attentats qu’il a perpétué en inspireront d’autres en Europe. La vigilance doit être de rigueur.

Je ne m’oppose pas aux traditions et à la culture européenne dont je suis moi-même imprégnée, mais au conservatisme culturel nationaliste, courant auquel Breivik se dit appartenir. Je tiens les émetteurs de cette pensée pour responsables de la difficulté qui existe parfois à mettre en place une cohabitation pacifique avec les communautés musulmanes, qui plus est parce que celles-ci sont à leur tour entrainées à exprimer un rejet de la culture occidentale. L’espèce humaine évolue, comme elle l’a toujours fait. Nous ne devons pas remettre en cause un changement progressif vers une société à laquelle la mondialisation a apporté le multiculturalisme, avec la richesse que celui-ci apporte, mais l’accepter pour l’amélioration des rapports entre les hommes de toutes les origines.

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Le 11 septembre… et le Chili!


Solidarité avec les étudiants chiliens!

“L’éducation est un droit, pas un privilège !”

Si la mobilisation des étudiants chiliens ne cesse pas d’ici le 11 septembre, date anniversaire du coup d’état de Pinochet en 1973, le gouvernement prévoit de faire intervenir l’armée. En effet, le 11 septembre est une date hautement symbolique pour les étudiants chiliens !

Il y a 38 ans tombait le Chili d’Allende pour laisser la place à celui, autoritaire et ultra-libéral, d’Augusto Pinochet. Le gouvernement putschiste commence par rétablir l’ordre dans les établissements scolaires, notamment en exécutant les professeurs marxistes et apparentés. De même, les étudiants qui se sont engagés auprès de l’Unidad Popular sont réprimés. Le 12 septembre 1973, un décret braque le canon du régime sur la tempe des universitaires : tous les fonctionnaires de l’État sont déclarés intérimaires et les militaires envahissent les campus. Ainsi, l’appareil d’état aux mains de la junte est d’abord utilisé pour briser les résistances.

Cette première offensive permet d’organiser la libéralisation de l’enseignement sans encombres : élimination du fonctionnariat, suppression des écoles normales, charcutage des aides sociales (santé, restauration…). Le processus de restructuration s’achève avec l’autonomie des établissements désormais gérés par les muicipalités. En 1980, un décret permet aux mairies de céder les biens et édifices des organismes publics aux entreprises. La flexibilité devient le maître-mot des universités : chaque établissement développe les programmes qu’il veut vendre au patronat sur le marché de l’éducation. Evidemment, les enseignants sont frappés de plein fouet. Leur statut est liquidé : nombre d’heures, contenus et conditions de travail sont traités au cas par cas.

La population est de moins en moins scolarisée, la sélection sociale pour accéder à l’instruction prend un caractère général et massif, et la condition des enseignants se dégrade considérablement. Leur salaire est divisé par deux au terme des réformes, alors même que dans ce laboratoire de l’ultra-libéralisme où tout s’achète (santé, retraite, éducation), le coût de la vie ne cesse d’augmenter.

Pour la bourgeoisie chilienne, c’est l’El Dorado : l’éducation des travailleurs lui demande un investissement minimal et lui promet une grande rentabilité en termes de main-d’œuvre précaire, désarmée face à l’organisation capitaliste du travail et formée sur deniers publics aux seuls travaux dont se nourrissent les différents bassins d’emploi.

Ces différents éléments indiquent à quel point les intérêts du capital sont partout les mêmes, du Chili putschiste à la France sarkozyste, et quels moyens ses valets sont prêts à mettre en œuvre pour parvenir à leurs fins. Il nous appartient de faire barrage à ces logiques ! Les étudiants communistes français soutiennent la lutte des étudiants chiliens, pour la construction d’une Université émancipatrice et aux services de nos besoins sociaux !

L’UEC

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